Abbaye de Saint-Benoît de Quinçay : visite des coupes de l'abbaye par Joseph Vareil et Pierre Segrétain, expert priseur et arpenteur juré de la sénéchaussée de Poitiers (1694) ; déclarations des bois du sacristain et de l'aumônier de l'abbaye (1730) ; arrêts du Conseil d'État, du 13 septembre 1729, qui autorise les religieux à vendre la futaie du Gassouillé, paroisse de Dienné, contenant 150 arpents, pour acheter des vases sacrés, des livres et des ornements dont l'église a été totalement dépouillée pendant les guerres de religion, du 26 octobre 1745, qui approuve les modifications faites par les religieux aux plans de restaurations adoptés dans un arrêt de 1732 ; arpentement des bois en 1753 ; arrêt du Conseil d'État, du 5 avril 1757, qui autorise le grand aumônier de l'abbaye à abattre des futaies pour les réparations d'une métairie ; devis des réparations à faire à la mense abbatiale et à la mense conventuelle de l'abbaye unie au grand séminaire de Poitiers (1768) ; plans des bois. Abbaye de Saint-Jean-de-Bonneval : procès-verbal d'arpentement des bois de l'abbaye et de la réduction des coupes à l'âge de douze ans (1737) ; visites des réparations à faire dans l'abbaye, entre autres à l'orangerie, à la chambre des pensionnaires, à l'agrandissement du logement de l'abbesse qui n'a qu'une chambre-salle où elle couche, une salle à manger et un petit cabinet (1737) ; arrêts du Conseil d'État, du 1er septembre 1739, modérant à 20 livres l'amende de 828 livres prononcée contre les religieuses pour délits commis par elles dans leurs bois, du 25 octobre 1774, qui autorise la coupe de la futaie appelée les Grands Bois-à-la-Dame, sis près de Faye-l'Abesse, pour la réfection de la sacristie et la construction dans l'église d'un autel en pierre recouvert de menuiserie ; plan des bois. Abbaye de Saint-Jouin-de-Marnes : visite du parc et des bois de l'abbaye qui contiennent en totalité 116 arpents (1728) ; état des réparations à faire aux bâtiments et aux métairies de l'abbaye (1724) ; arrêt du Conseil d'État, du 5 octobre 1723, qui, sur la requête de l'abbé Armand Bazin de Bezons, ordonne la coupe des arbres dépérissant par suite de vétusté pour être employés aux réparations, du 31 août 1734, qui permet à l'abbé Gabriel Chauvelin de vendre 400 ormes et 40 cyprès ; arpentement des bois de l'abbaye en 1737 ; arrêt du Conseil d'État, du 24 février 1749, modérant à la somme de 2 000 livres l'amende de 3 000 livres encourue par Louis-Gabriel Chauvelin, grand doyen de l'église du Mans et abbé de Saint-Jouin, pour coupes de bois faites induement ; allotissement des bois de l'abbaye suivant le partage intervenu en 1756 entre l'abbé et ses religieux ; arrêts du Conseil d'État, des 31 juillet 1764 et 14 avril 1767, qui autorisent la coupe de 75 arpents de bois pour en employer le produit aux réparations de la mense abbatiale et de la ferme de Vaux, du 19 septembre 1769, qui autorise la coupe des baliveaux du Bois-Prieur ; demande faite par les chanoines d'Amboise, au chapitre de qui a été unie la mense abbatiale de Saint-Jouin, et par les religieux de l'abbaye, que l'on ramène la coupe ordinaire de leurs bois à douze ans au lieu de vingt-quatre (1784) ; plans des bois de l'abbaye.