Grand-Prieuré d'Aquitaine. Commanderie de Beauvais-sur-Matha : règlement des bois de la commanderie contenant 64 arpents (1761) ; arrêt du Conseil d'État, du 22 août 1762, qui permet à Armand-Louis Foucault de Saint-Germain-Beaupré, brigadier des armées du Roi, grand-prieur d'Aquitaine, de faire abattre 1284 arbres pour les réparations du grand-prieuré, du 3 septembre 1771, qui autorise le bailli d'Henin-Liétard, grand-prieur d'Aquitaine, à abattre 854 pieds d'arbres, marqués du marteau de l'ordre, dans diverses commanderies. Commanderie du Blizon : martelage du bois de la Fa (1746) ; arrêt du Conseil d'État, du 30 mai 1775, qui autorise le commandeur, François-Jacques de Guimbault de la Grostière, à abattre 226 arbres pour les réparations de la commanderie ; procès-verbal de martelage de ces bois avec extrait de la bulle du Conseil de Malte, du 24 septembre 1767, relatif aux réparations à faire aux bâtiments de l'ordre et à l'abattage de ses bois. Commanderie de Coudrie : déclaration du commandeur, Jean-Baptiste de Sesmaisons, portant que le bois de Luctière est conservé pour croître en futaie (1693) ; déclaration des bois faite par le commandeur Jean-François de Boully de Turquand de Lesnon (1731) ; règlement des bois des commanderies de Coudrie et de Lande-Blanche, contenant en totalité 144 arpents et demi (1760) ; arrêt du Conseil d'État, du 4 juillet 1769, qui autorise le commandeur, René-Anne-Hyppolite de Brilhac, à abattre 186 arbres pour les réparations. Commanderie de Saint-Antoine de la Foucaudière : procès-verbaux dressés contre les religieux pour avoir fait abattre sans permission des bois de leur commanderie (1747-1749). Commanderie de la Lande : procès-verbaux contre les religieux pour avoir fait couper du bois (1758). Commanderie de Mauléon ; arrêt du Conseil d'État, du 26 septembre 1769, qui autorise le commandeur, François-Jacques de Callan, à couper 622 arbres pour les réparations ; procès-verbal de martelage comprenant le nombre des arbres à abattre, leur essence, leur longueur, leur grosseur et la réduction en pièces, pouces et lignes. Commanderie d'Ozon : plans et arpentement des bois (1729) ; visite de la commanderie et des réparations à y exécuter (1760) ; abattage de 233 pieds d'arbres par le commandeur Claude-Eugène de Beauveau-Tigny, en vertu d'un arrêt du Conseil du 24 février 1761 ; arrêts du Conseil d'État, des 28 mars 1770 et du 14 octobre 1777, qui permettent au même d'abattre 639 arbres pour les réparations du château d'Ozon et des Moulins, du 8 janvier 1788, qui autorise le commandeur, François de la Laurencie, à abattre 141 arbres dans les bois de Velaudon. Commanderie de Prailles : arpentage des bois contenant 4 arpents 30 perches (1767). Commanderie de Roches-Villedieu : visite des bois faite en 1736 à la requête du commandeur le chevalier de Bouvens ; arrêt du Conseil d'État, du 16 mai 1775, qui autorise le commandeur, Jean Toussaint de Cornulier, à faire abattre 886 arbres sur les haies lisières et places vagues des bois de la commanderie. Commanderie de Saint-Remy et de Lavausseau : état des bois sis dans la paroisse de Benassais (1738) ; arpentement des bois sis dans les paroisses d'Augé, de Mazières et Verruye, contenant 102 arpents (1761) ; arrêt du Conseil d'État, du 10 septembre 1771, qui autorise le sieur de Mauléon-Savaillon à faire abattre 348 arbres pour les réparations de la commanderie. Commanderie de Villejésus : visite et martelage des bois (1746-1777). Hôtel-Dieu de Lusignan : permissions aux administrateurs de faire couper des futaies dans le jardin et dans la garenne de l'établissement (1757-1786).