Cet étalon est fabriqué par Lenoir en vertu du décret de la Convention du 18 germinal an III (7 avril 1795).

Le platine, inaltérable et moins sensible aux effets du froid ou de la chaleur est préféré au cuivre ou au laiton. Janéty, seul orfèvre à Paris et en France capable de fabriquer des objets importants en ce métal, est mis à contribution pour fournir une mousse de platine comprimée et martelée à chaud, à partir de laquelle Lenoir ajuste l’étalon du mètre.

Cet exemplaire reste étalon national jusqu'en 1889, date à laquelle il est remplacé par le mètre international du pavillon de Breteuil. Depuis le 14 octobre 1960, le mètre a reçu une nouvelle définition qui abandonne toute référence au méridien : il devient longueur égale à 1650 763,73 longueurs d'onde, dans le vide, de la radiation orangée correspondante à la transition entre les niveaux 2p-10 et 5d-5 de l'atome de Krypton 86. Aujourd'hui, il est référé à l'unité de temps : la seconde.