L'exploitation des châtigniers constituait et constitue un tiers de l'argent distribué dans le pays de Villefranche. Le bois servit au début du XXème siècle de bois de chauffage, puis de charbon pour faire fondre le métal extrait des mines de fer voisines (qui servait par ailleurs à faire les obus de la Première Guerre). Cela s'arrêta vers 1920. Le bois se retrouva dans les mines du Nord, comme étais. Dans les années 30, on développa la scierie, on fabriqua des planches, des meubles, des charpentes, et des barriques pour expédier le vin de Bordeaux et de Bergerac, ainsi que des piquets pour ces vignobles. A partir des années 50, on stoppa la fabrication de barriques et on se mit au parquet. Tanin, fruits, feuilles et bois, tout servait dans le châtaignier. Des années 30 aux années 50 on tenta la résine, avec des résiniers venus de Landes, mais cela périclita. M. Castagné se souvient que son grand-père dormait l'hiver dans sa cabane de charbonnier, pour surveiller en permanence que son feu ne s'éteignait ni ne se propageait. Plusieurs systèmes furent employés pour payer le bois, entre le propriétaire et l'exploitant. M. Castagnié vante les diverses utilisations du châtaignier, qu'il connaît bien.