Transactions diverses relatives à des héritages sis à Bœurs et diverses localités voisines, grevés de rentes en faveur de l'abbaye de Pontigny. Vente par Jean Roullet, laboureur, à Jean Guenon, également laboureur, tous deux de la paroisse de Bœurs, d'un arpent et vingt cordes de terre labourable, assis au finage de Bœurs, pour le prix de 4 écus soleil (1592, septembre). Échange entre Claude Buissonnet et Mathurin Dupuys, laboureurs de Séant-en-Othe, d'un arpent de terre labourable sur le finage de Bœurs, contre une charrière, ou chemin de sept pieds de large, attenant aux confins des héritages Dupuys, à Bœurs, et un autre arpent de terre labourable, situé en la même localité (1592, octobre). Contrat de mariage sous le régime de la communauté absolue, entre Jean Guillemot et Edmée Vilain, tous deux de la paroisse de Bœurs (1593, janvier). Échange entre Édouard Martinet et Laurent Touchon, tous deux laboureurs de la paroisse de Bœurs, de deux arpents et demi de terre labourable, assis au lieu de Sevy, contre la même quantité de terrain sur le finage de Bœurs (1593, février), etc., etc. Accord entre les marguilliers de l'église de Bœurs incendiée, et le charpentier Edme Millot, par lequel celui-ci, moyennant soixante-dix écus d'or, s'engage à faire la charpenterie de ladite église, suivant le plan des murailles. Il aura en outre, pour lui les copeaux, et pourra se chauffer dans l'église (1593, novembre). Vente par Jean Leseuret de Bœurs, à Edme Guillemot, laboureur, demeurant à Sormery, de deux arpents et trois quartiers de terre labourable, situés à Bœurs, lieu-dit la Fayte Guinant, et chargés de cens envers Pontigny, pour le prix de 16 écus soleil (1594, janvier). Contrat de mariage sous le régime de la communauté absolue, suivant la coutume de Sens, entre Jean Perrin et Sirette Roullet, veuve Marchand. Le père du marié lui constitue en dot un arpent et demi de terre labourable, assis sur le finage de Bœurs et chargé de cens envers Pontigny. Il lui fait don, en outre, de deux douzaines de chemises et de la moitié des frais des banquets des fiançailles et noces. En cas de pré-décès de l'époux, la dite veuve Marchand prélèvera quatre écus soleil sur la communauté, et gardera le lit garni et le coffre (1594, février), etc., etc. Vente de Claude Berthon, boulanger, à Simon Auberat, tous deux demeurant à Bœurs, d'un arpent de terre labourable, situé en cette localité, pour la somme de 4 écus soleil (1595, mai). Nombreuses signatures de contractants.