Composé en entrées quotidiennes, le journal manuscrit de Pierre-Louis Mallen témoigne de son parcours durant toute la période de la deuxième guerre mondiale : mobilisation en 1939 comme officier au sein d’un régiment d’infanterie coloniale (12e RTS, 12ème régiment de tirailleurs sénégalais) ; « drôle de guerre » passée dans les Ardennes à la frontière belge puis à Sanary dans le Var ; combats de mai et juin 1940 dans les Flandres ; captivité comme prisonnier de guerre en France (Pierre-Louis Mallen est fait prisonnier à Mirecourt, sur les rives de la Meuse, le 21 juin 1940) puis en Allemagne (transféré outre-Rhin, il est prisonnier du 26 août 1940 au 13 septembre 1941 au sein de l’OFLAG XIII A, près de Nuremberg, puis, du 13 septembre 1941 jusqu’en février 1945, au sein de l’OFLAG IV D d’Hoyerswerda, en Silésie) ; libération (Pierre-Louis Mallen est libéré à Benndorf le 24 avril 1945).

« Ces notes ont trois mérites : avoir été quotidiennement écrites pendant six ans dans des circonstances extrêmement difficiles et contraignantes ; avoir été protégées de nombreux périls, dont la censure allemande, et rapportées au milieu de dures aventures. Elles sont, d’après mes enfants, fort intéressantes et constituent un témoignage historique et psychologique à ne pas laisser perdre » (extraits du texte de Pierre-Louis Mallen « Notes de guerre et captivité. Préface », rédigé en 2004 (texte conservé dans le dossier « Textes divers de ou au sujet de Pierre-Louis Mallen » : voir le carton coté ARCH/0322/6).