Document d'archives : 1628-1637

Contenu :

Description détaillée
Depuis le 28 août 1633.
— " De l'autre costé du présent libre sont escribs les debtes deubtz par la communauté dudit Cordes et partie de ce qui est deubt à la dite communauté ".
— Table des délibérations.
— Election des consuls pour l'année 1633-1634 commençant le 24 août ; Jean de Saint-Félix, seigneur de Mauremont, est élu comme premier consul, bien qu'il n'ait pas résidé jusqu'alors dans l'étendue du consulat (28 août).
— Election d'un syndic des pauvres, pour trois ans (31).
— Renouvellement des 12 conseillers sortants ; le fermier du poids public avait porté sans autorisation le quintal à 105 livres au lieu de 100 " comme il estoit d'ancienneté " et comme il devra être désormais (4 septembre).
— Les vendanges commenceront le 6 octobre hors du terroir de la ville et le 10, dans celui-ci ; les délinquants seraient punis d'une amende de cent sous et de la confiscation de la récolte (26).
— Deux consuls iront saluer le baron d'Ambres, lieutenant du gouverneur de la province, en son château d'Ambres où il est arrivé naguère (6 novembre).
— Des poursuites seront exercées contre M. de Laprune qui, l'année précédente avait maltraité le greffier des consuls et battu les consuls " à coups de baston "parce qu'ils informaient contre ses domestiques coupables de violences contre une femme et contre un prêtre qui avait rendu mère une autre personne (20 mars 1634).
— On poursuivra aussi en justice les nobles qui refusent de payer la taille, particulièrement M. de Lavaur, de Roul, qui a menacé les jurats de La Parrouquial et leur sergent " de leur rompre jambes et bras s'ils le fachoient " et M. de La Prune qui a " grandement excédé " deux consuls de Cordes, si bien qu'il les a laissés pour mort " (21 mai).
— Nomination de six habitants pour régler les affaires urgentes de la communauté (29).
— Le baron d'Ambres mande les consuls auprès de lui pour les réconcilier avec M. de La Prune (4 juin).
— Les impositions du consulat s'élèvent à la somme de 33 076 livres, 4 sous, 1 denier (16 juillet).
— Le père Palaprat, des Cordeliers de Toulouse, " qui s'est exposé autrefois en ceste ville pour la confession des pestiférés " offre de venir prêcher le Carême et l'Avant ; la peste étant encore " en quelques lieux de ce pays et particulièrement à La Vaur ", le conseil approuve la proposition des consuls d'engager pour un an et moyennant 75 livres le maître chirurgien et " parfumeur de peste " Vidalet, lequel autrefois pour ce subject a servi ceste communauté et a toujours réussi pour le bien du publicq (1er août).
— M. d'Ambres écrit qu'il viendra à Cordes le 11 ou le 12 du mois (3 septembre).
— Dalles de Boscaut est nommé capitaine des hommes qui iront à sa rencontre ; un messager ira acheter à Toulouse des confitures, beurres et autres vivres pour la table ; en passant à Rabastens, il prendra les armoiries qu'on y a fait faire (8).
— Election des consuls " pour la présente année qui finira à Saint-Barthélemy 1635 " (15).
— Remplacement des conseillers sortants ; deux des consuls accompagnés de deux habitants iront remercier M. d'Ambres " de ce qu'il a pleu à sa Grandeur faire pour le bien de ceste communauté, estant en ville " (17).
— Les revenus du poids public et autres émolument seront livrés au commissaire royal qui les a réclamés, quitte à se consulter avec les consuls d'Albi afin de sauvegarder les privilèges locaux (23 octobre).
— M. de Cornusson, sénéchal de Toulouse, écrit de Najac que son régiment passera aux Cabannes et demande 80 mousquets, 60 piques et quelques fourniments que possède la ville : on lui enverra ces armes, mais on suppliera M. d'Ambres de donner un autre itinéraire aux troupes (29).
—Toute poursuite, à raison des revenus du poids et courtage, sera ajournée après la tenue des Etats ; la toiture de l'église Saint-Michel et le mur du Formiguié menacent ruine (10 décembre).
— M. d'Ambres doit venir de nouveau à Cordes, ce jour même ou le lendemain (13).
— Protestation contre l'augmentation du prix du sel que le regratier a accru de 3 deniers la pene (cette quantité se vendait 6 sous, 3 deniers) ; on obligera l'archiprêtre à pourvoir aux dépenses du prédicateur, comme il y a été condamné par arrêt du parlement (22 février 1635).
— Le regratier a augmenté le prix du sel d'un sous par boisseau ; on se plaindra au visiteur général qui se trouve à ce moment à Toulouse (8 mars).
— La part d'imposition que doit payer le consulat est égale à 25 595 livres, 10 sous, 5 deniers, non compris les deniers municipaux et le remboursement des dettes ; le P. Gros, gardien du couvent des capucins d'Albi, prêchera l'avant et le Carême et touchera 150 livres pour ses gages (28).
— Députation d'un consul et d'un syndic auprès du marquis d'Ambres qui arrive de la cour pour le féliciter de son heureux voyage (16 avril).
— Il est d'usage " de tout temps en ceste ville de pourvoir à un régeant des escoles qui doibt avoir ung second régeant pour les abécédaires " ; le régent actuel étant en même temps curé de Mousieys sera remplacé parce que les soins de sa cure l'empêchent de bien remplir sa charge ; le bail conclu avec un médecin, l'une des années précédentes, n'est pas prolongé (10 juin).
— Le conseil prend fait et cause pour les jurats du Riol en procès devant la Chambre des Requêtes du Parlement de Toulouse contre le doyen de Varen qui prétendait avoir tous droits de juridiction sur leur territoire (15 juillet).
— Les murailles de la ville seront réparées (8 août).
— Emprunt de 212 livres que l'on offrira pour éviter le logement des gens de guerre (12).
— Election des consuls (26).
— Nomination de huit auditeurs des comptes pour les deux dernières années (27).
— Remplacement des conseillers sortants ; un des consuls se rendra à Albi savoir si l'on doit recevoir une mande de 800 et quelques livres pour la réparation des murs de Narbonne (2 septembre).
— Remerciements à M. de La Prune, seigneur de Roquereine, qui a obtenu que la ville fut dispensée du logement d'une compagnie (5).
— Le marquis d'Ambres doit passer à Cordes, en se rendant à Villefranche (16).
— Le marquis de Roquefeuil doit y venir loger ; en partant de Saint-Antonin (12 octobre).
— Le conseil se décide à payer le " taillon des fortifications de Narbonne " (21).
— Le chirurgien Vidalet réclame le prix du loyer de la maison qu'il a occupée, selon le contrat conclu par lui avec les consuls de l'année 1633-1634 (31 janvier 1636).
— On redoute d'avoir à héberger les gens d'armes du comte de Merville (8 février).
— Députation d'un consul et de deux habitants auprès du marquis d'Ambres qui est arrivé à Narbonne depuis quelques jours pour le féliciter de son heureux voyage (5 mars).
— Autre députation à Béziers, pour obtenir du gouverneur de la province, le duc d'Halluin, le délogement de la compagnie de Merville qui vient de s'établir aux Cabannes (4 avril).
— Le consulat devra fournir pour sa part d'imposition, 24 250 livres en outre des 676 livres pour sa contribution à la réparation des murs de Narbonne (13).
— La somme de 1 250 livres est accordée à M. de La Prune pour le dédommager des frais qu'il a supportés en s'occupant des intérêts de la ville (17).
— " Depuis tout ce temps, les villes de Gaillac, Cordes et Rabastens, alternativement, chascune en son tour, sont entrées en la charge et fonction du scindicq [diocésain] et en la tenue de l'Assiette on recepvoit le serement en tel cas requis de celui qui debvoit entrer en ladite charge " ; en conséquence, on proteste contre le refus du commissaire général de l'Assiette de recevoir le serment du syndic député cette année par Cordes et on réclamera lé rétablissement de cette fonction " qu'on prétend avoir esté supprimée par édit de Sa Majesté " (3 mai).
— Emprunt de 500 livres pour l'entretien des soldats du comte de Bioule (27 juin).
— Passage du sénéchal de Toulouse, M. de Cornusson (13 juillet).
— Suivant la coutume, les consuls sortants ont remis au juge d'Albigeois une liste de huit habitants qui a été agréée par le procureur du roi, le syndic de la ville, deux membres de la noblesse et les 24 conseillers, avant d'être proposés aux suffrages du conseil qui désignera les quatre nouveaux consuls ; les absents de cette réunion préparatoire sont condamnés à une amende de 3 livres ; la compagnie de M. de Gouvernet doit passer dix jours à Cordes (31 août).
— Remplacement des conseillers sortants ; emprunt de 600 livres pour la réparation des murailles " à cause des larrons ou des troubles qui sont en ceste province " et de 200 livres pour acheter de la poudre ; les armes détenues par les habitants seront portées à la maison commune ; le lieutenant au siège de Cordes est en instance auprès de la Chambre des Comptes de Montpellier afin que défense soit faite à la communauté de payer aucun salaire au juge pour l'élection des consuls ou des conseillers parce que ces revenus doivent lui appartenir (7 septembre).
— Désormais, le brevet (minute) des délibérations sera signé par le président, le secrétaire et les conseillers ; toute absence, non justifiée, sera punie d'une amende de 3 livres ; les consuls communiqueront un jour à l'avance leurs propositions au président, au syndic, au procureur du roi et aux trois conseillers qui doivent donner leur avis les premiers (21).
— La compagnie du comte de Bioule logera à Cordes pendant dix jours (28).
— Les habitants des Cabannes refusent de contribuer à ces frais (29).
— Les dépenses occasionnées par l'élection des consuls et l'apurement de leurs comptes est fixée pour l'avenir à 75 livres dont 20 au juge d'Albigeois, 15 au procureur du roi, 5 au greffier, 5 à chacun des sept auditeurs ; on s'entendra avec les autres communautés pour " s'oppozer à l'établissment qu'on entend faire du sénéchal [à] Alby " (19 octobre).
— On a appris qu'il " a été fait choix par Sa Majesté et nosseigneurs de son conseil d'establir un sénéchal et présidial en une des villes de Castres, Galhac, ou ceste ville " ; on s'informera si Cordes peut prétendre cest éstablissement " (2 novembre).
— Confirmation de la décision prise le 21 septembre touchant la communication prélable des propositions des consuls (16).
— M. d'Ambres et sa femme doivent arriver dans la journée (28 janvier 1637).
— La part de la taille à fournir par le consulat s'élève à la somme de 20 732 livres, 17 sous, non compris 909 livres, 1 sou pour l'entretien des troupes du duc d'Halluin à Réalmont et à Lombers pendant 30 jours ; depuis quelques temps, les habitants de Marnaves, La Salvetat, la Parrouquial et autres lieux négligent de nommer des jurats " pour faire la levée des deniers royaux " ; ils devront s'assembler dans les trois jours et élire une ou plusieurs personnes qui viendront prêter serment devant les consuls, selon la coutume et une transaction de 1601. (19 avril).
— Les consuls emprunteront les fonds nécessaires à l'entretien pendant 10 jours des recrues du marquis d'Ambres commandées par le baron de Roquecerière (6 juin).
— La communauté ne jouit d'aucun bien soumis aux droits de francs-fiefs et nouveaux acquêts ; en conséquence, on montrera au commissaire député à ce sujet les hommages rendus au roi en 1612 et 1631 (7).
— " La damoyselle de Ciron, velve du sieur de Monestiés, demande la justice haute, moyenne et basse du lieu de Moseys (Mouzies) avec guêt et garde et lors du decez dudit sieur de Monesties a faict faire dedans et dehors une ceinture de duil (deuil) à l'esglise dudit Mosyeys " ; le conseil proteste contre ces prétentions attendu que cette localité dépend de Cordes (21).
— Le consul qui avait tenté vainement une conciliation avec Marguerite de Ciron a été maltraité par le fils de celle-ci, Antoine de Monestiés ; on aura recours au baron d'Ambres (26).
— La compagnie du baron de Roquecerière doit passer huit jours à Cordes ; emprunt de 100 livres à cette occasion (4 juillet).
— M. d'Ambres a bien voulu ordonner le départ de ces gens d'armes (6).
— Réparations au pavé des rues à l'aide de " pierre brezier " (grès) provenant d'une maison ruinée (12).
— Démêlés avec le lieutenant du juge d'Albigeois au siège de Cordes, qui a instruit une affaire criminelle au mépris des privilèges des consuls, ceux-ci ayant de tout temps rendu la justice au criminel dans toutes les localités du consulat " en ladite ville privativement, à tous autres soubs le nom et authorité du Roy " (2 août).
— La compagnie de M. de Jalenques doit séjourner en ville (4).
— Les frais des étapes seront supportés par les forains comme par les habitants de Cordes, conformément à la décision prise par le duc d'Halluin le 11 du mois précédent (7).
— Les recrues du régiment du comte de Sèvres doivent arriver ce jour même : emprunt de blé, vin, foin et avoine (11).
— On a obtenu du duc d'Halluin un ordre de départ de ces soldats (17).
— La communauté est taxée à 909 livres, 1 sou pour l'entretien pendant un mois de la troupe du comte de Bioule à Réalmont (23).
— Elections des consuls, de six auditeurs des comptes, dont un pour la noblesse, trois pour la ville, un pour les juratifs et un pour les paroisses ; nomination d'un syndic des pauvres pour trois ans, sur une liste de deux noms présentée par les consuls (31).
— Remplacement des conseillers sortants ; les habitants qui détiennent encore des armes depuis l'entrée du baron d'Ambres en 1634 les restitueront afin qu'on les répare ; on achètera de la poudre et autres munitions qui seront portées, avec lesdites armes, dans la tour du sieur Froseus, si celui-ci consent à les garder ; serment de l'assesseur des consuls (6 septembre).
— Députation auprès de M. de Cornusson afin qu'il n'amène pas son régiment de Cordes (18).

Cote :

69 EDT BB 47

Description physique :

Description physique:
Registre
Registre: Oui
Importance matérielle
Importance matérielle: Registre, In-f°, 203 feuillets papier.

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