Document d'archives : Théâtre lyrique impérial, puis national, à la salle du Châtelet, puis au théâtre de la Gaîté

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À noter : L'ouverture du théâtre subventionné de la Gaïté remonte à 1851, mais, en fait, on relève à partir de 1820 déjà plusieurs tentatives de création d'une scène lyrique supplémentaire, dont la dernière fut celle de l'ou vert le 15 décembre 1847 par Adolphe Adam au Cirque olympique (Cf. Adolphe ADAM..-Paris, 1857).Opéra nationalLes souvenirs d'un musicien
Inauguré le 27 septembre 1851 sous le nom d'dans la salle de l'anciend'Alexandre Dumas, Bd. du Temple, il prit le 12 avril de l'année suivante le nom de. Son premier directeur, Edmond Seveste, constitua pour lui un répertoire français, et fit en outre une part importante aux traductions d'oeuvres étrangères négligées en principe à l'Opéra-Comique, en cherchant à rendre populaires celles qui étaient plus difficilement accessibles pour la foule à l'Opéra ou aux Italiens. Jules Seveste reprit la direction à la mort de son frère Edmond, le 28 février 1852, et fut remplacé à son tour, lorsqu'il mourut le 30 juin 1854, par Emile Perrin, qui était déjà directeur de l'Opéra-Comique. Celui-ci se retira en octobre 1855 et eut pour successeur Pellegri jusqu'en 1856, année où Carvalho se chargea de la direction pour la garde jusqu'au 1er avril 1860, cèdant alors la place à Charles Réty. Malheureusement la gestion financière de ces divers directeurs se révéla désastreuse.Opéra nationalThéâtre historiquethéâtre lyrique
Carvalho étant revenu à la direction en 1862, le théâtre fut transféré dans la salle de la place du Châtelet. En 1868, profitant de la position difficile où se trouvait le Théâtre italien, il décida, tout en conservant la direction subventionnée du théâtre lyrique, de réserver exclusivement cette scène, avec diminution du prix des places, aux oeuvres françaises du répertoire, aux productions des jeunes auteurs dans le domaine de l'OpéraComique, tandis que les grands opéras et traductions étaient joués à la salle Ventadour, devenus trois fois par semaine en quelque sorte sa succursale, sous le nom de. Ce fut un nouvel échec, les deux théâtres fermèrent presque en même temps, celui du Châtelet le 4 mai 1868.Théâtre de la Renaissance
Pasdeloup, créateur des concerts populaires, lui succéda, mais inexpérimenté comme impresario théâtral, abandonna la partie le 1er février 1870. Les artistes se constituèrent alors en société, toutefois ceci n'empêcha pas la fermeture du théâtre le 31 mai.
Le 1er juillet suivant, Louis Martinet, directeur de l', devint directeur du Théâtre lyrique impérial. Mais pendant la guerre, les locaux du Châtelet incendiés durent être abandonnés, on continua dans les soussols de l'Athénée, avec une subvention réduite ; l'exploitation devint impraticable et fut abandonnée.Athénée
Après un projet de direction d'un nouveau théâtre lyrique élaboré pour Arsène Houssaye, puis pour Prosper Bagier à la salle Ventadour, cette direction fut confiée à Albert Vizentini, chef d'orchestre d'Offenbach et son successeur à la direction du théâtre de la Gaîté lyrique, en décembre 1875. Le théâtre lyrique nationale fut donc transféré à la Gaîté et finit par disparaître définitivement en 1878. (Cf. Arthur POUGIN.par la Société des compositeurs de musique)Question du théâtre lyrique. Mémoire présenté à Monsieur le Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts
- Paris, 1879. - Albert SOUBIES., 1851 - 1870Histoire du théâtre lyrique
- Paris, 1899. - Jeanne LAURENT. La République et les Beaux-Arts. - Paris 1955, p. 40 - 42).

Cote :

F/21/4649

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