Le lundi 3 août 1914, Philippe-Désiré Riols rejoint le 6e groupe d'artillerie à pied d'Afrique (6e GAPA) à Philippeville (Algérie), où il subit un bombardement par le croiseur allemand "Goeben". Le 5 août, envoyé à Bône, il est désigné comme maître pointeur pour le fort génois. Le lendemain, il embarque pour la France depuis Alger sur le vapeur France et arrive à Marseille le 12 août 1914 où il reste jusqu'au 4 septembre, date à laquelle il part pour Toul (Meurthe-et-Moselle, Lorraine). Philippe-Désiré Riols effectue alors des exercices de manœuvre avec un canon de 155 long aux alentours du fort de Villey-le-Sec (Meurthe-et-Moselle, Lorraine), de Chaudeney, de la batterie de Bois-sous-Roche et du fort Saint-Michel. Il assiste à des bombardements allemands sur les villages de Gondreville, Villey-le-Sec et Villeroy [vues n° 11-12]. Le 28 octobre 1914, par instruction spéciale, Philippe-Désiré Riols apprend "avec joie que les Allemands sont rejetés hors de Lorraine". Il fait partie des pointeurs affectés à la première pièce de la batterie 3 de Bois-sous-Roche. Philippe-Désiré Riols relate la vie quotidienne à la batterie de Bois-sous-Roche [vues n° 13-15, 20] et les conditions dans lesquelles il suit les entrainements des pointeurs [vues n° 16, 18] dans les environs de Pierre-la-Treiche, Bicqueley, Chaudeney, Villey-le-Sec. Occupé à installer un réseau Decauville, il va chercher le 14 décembre des rails à la caserne Jeanne d'Arc de Dommartin-lès-Toul [vue n° 23]. Le 10 janvier 1915, Philippe-Désiré Riols part pour Noviant-aux-Prés (Meurthe-et-Moselle, Lorraine). Il y essuie des tirs de shrapnells dès son arrivée [vue n° 27], effectue des gardes à la gare, puis monte à la batterie. Le 22 février 1915, Philippe-Désiré Riols est désigné pour aller poser une ligne téléphonique à l'Observatoire de la Plantation (tranchées de premières lignes), avec une équipe du Génie. Le 25 février, il sert une batterie de 120 long avec cingolis (roues à chenilles) au bois de la Haye, à 2 km de Noviant (vue n° 29). Le 5 avril 1915, Philippe-Désiré Riols subit une canonnade allemande au bois de Mortmare, d'où il décrit le combat [vues n° 30-32] ; il est alors blessé par un éclat d'obus au pied gauche, évacué au poste de secours de Montauville, transporté à l'hôpital de Pont-à-Mousson, puis évacué sur Toul à l'hôpital Thouvenot et enfin à Lyon (Rhône, Rhône-Alpes), le 13 mai 1915, sur l'hôpital central n° 40. Le 18 juillet, Philippe-Désiré Riols embarque pour l'Algérie, arrive à Blandan et rejoint le dépôt du 6e groupe d'artillerie à Alger (Algérie). Le 10 février 1916, il gagne à nouveau Marseille, puis rejoint le 1er groupe d'artillerie de campagne (1er GAC) à Tonnoy (Meurthe-et-Moselle, Lorraine), où il est affecté à la 3e batterie située au château de Richardménil (Meurthe-et-Moselle, Lorraine). Le 11 avril 1916, Philippe-Désiré Riols débarque à Ligny-en-Barrois (Meuse, Lorraine) ; sa batterie se trouve dans le bois de Chattancourt, en face du bois d'Avocourt, sur l'aile gauche du front de Verdun (Meuse, Lorraine). Quinze jours après, il effectue sous les bombardements la pose de la ligne téléphonique du poste de commandement [vue n° 34] à l'observatoire à la côte 274. Le 18 mai 1916, la batterie de Philippe-Désiré Riols brise une attaque allemande sur le bois d'Avocourt. Dix jours après, Philippe-Désiré Riols part pour Verdun (Meuse, Lorraine) où il arrive le 20 juillet pour relever le 50e régiment d'artillerie (50e RA) [vues n° 36-38]. Le 4 septembre 1916, Philippe-Désiré Riols relève ensuite le 30e régiment d'artillerie dans le "ravin hanté" en face de Douaumont (Meuse, Lorraine) [vue n° 39]. Le 3 décembre, il subit une attaque allemande par obus à gaz [vues n° 39-40]. Le 7 décembre 1916, Philippe-Désiré Riols participe au déchargement de deux péniches sur le canal de la Meuse, près de Bras [vue n° 40].