André Maynadier, prêtre du diocèse d'Albi ordonné en 1956, est natif de Prat Long dans la région de Vabre. Enseignant à l'école Saint-Louis de Prat Long, passionné d'histoire locale, il tint jusqu'en 1986 une revue intitulée l'Allée des buis. Cette revue d'histoire locale est en lien direct avec les activités de l'école Saint-Louis.

En 1984, en vue de rédiger un article sur le 40e anniversaire de l'attaque du maquis de Laroque, il recueille le témoignage de son cousin, Jean Sablayrolles, ancien maquisard. Ce témoignage est le premier d'une série d'enregistrements sur l'attaque qui donne lieu à la rédaction d'un fascicule intitulé "8 août 1944... Maquis de Laroque". Il aborde également d'autres sujets relatifs à ses recherches d'histoire locale. Après la publication de son article, l'abbé Maynadier conserve l'intégralité de ces enregistrements puis en confie une copie à l'Amicale des maquis de Vabre et une autre à la mairie de Lacaze.

Le maquis de Laroque était installé dans une ferme près du Gijou, à la Sautié, à proximité du vieux chemin de la Setgearié, à Saint-Jean-del-Frech. On y accédait par un chemin creux, à partir de la route de Camalières. Dans la nuit du 7 au 8 août 1944, les maquis de Laroque et de Lacado, ainsi que le terrain de parachutage, Virgule, sont attaqués par une colonne blindée allemande. Cette attaque fait suite à l'embuscade de Cambous en date du 5 août et à l'arrivée d'un commando américain le 6 août. C'est de cette attaque dont il est essentiellement question dans les enquêtes d'André Maynadier.