Une italienne, femme de charbonnier parle de son arrivée en France à l’âge de 15 ans avec sa famille. Un passage traite de sa vie en Italie (l’école, la messe de Noël, le mode de vie). Ses parents étaient paysans en Italie et faisaient charbonniers l’été en France. Elle s’est mariée en 1927, puis, elle et son mari ont acheté un commerce en 1929, pendant la guerre, son mari a vendu du bois pour arrondir les fins de mois. Elle évoque les activités rencontrées il y a une soixantaine d’années à St-Etienne-Les-Orgues: la chasse pour les hommes, le bal du village tous les dimanches. Elle parle aussi des fêtes importantes qui avaient lieu au mois d’août à St-Etienne-les-Orgues et le 17 janvier en Italie pour la St-Antoine. Les charbonniers italiens venaient surtout en France l’été, notamment pour la récolte des lavandes. Son fils raconte une anecdote sur les bergers qui soignaient leurs morsures avec de la poudre à canon à laquelle ils mettaient le feu. Il évoque aussi un cousin qui se soignait par les plantes, et beaucoup de charbonniers ne pouvaient se payer un médecin. L’assassinat d’une famille de charbonniers à Lardiers est abordé. L’informatrice parle des cabanes de charbonniers dans lesquelles son mari, ses enfants et elle vivaient sur des paillasses. L’informatrice détaille la fabrication des charbonnières. Les hommes coupaient les arbres pour les charbonnières, tandis que les femme les ébranchaient. Tous le monde aidait à porter le bois et à remplir les couffes. Les patrons venaient ensuite chercher le charbon qui était utilisé pour la cuisine. Ils faisaient également des fagots de bois qui étaient portés au boulanger pour chauffer son four à pain. Le fils témoigne de son travail avec son père et des quelques souvenirs qu’il a encore de son enfance (nourriture, citernes de charbonniers).