L’enquêtrice se rend chez monsieur Jacques Julien, alors absent de son domicile. C’est sa fille, Corinne Julien qui la reçoit, et lui parle de sa passion des pigeons. Son premier contact avec les pigeons s’est fait dans la ferme de son grand-père à Simiane-la-Rotonde. Il possédait quelques couples qu’il élevait au sein de sa bergerie. L’informatrice observe les pigeons qui nichent non loin de chez elle. D’après elle, on peut connaître le temps qu’il va faire dans la journée d’après le plumage de ces oiseaux. S’il est propre et bien peigné, c’est qu’il va faire beau, et si il est ébouriffé ou en bataille, c’est que le temps sera mauvais. Elle adore manger le pigeon, c’est son plat préféré. Chez elle ils le cuisinent à l’étouffée, sans rajouter d’autres ingrédients. Ils parlent ensuite du cas d’une personne allergique aux pigeons, puis la colombine utilisée comme fumier. Corinne Julien regrette que les pigeonniers ferment dans la région, obligeant les pigeons à dormir dehors “dans le froid”.

Corinne Julien et un témoin inconnu sont enregistrés par Laurence Miceli-Nicolas pour l'association Alpes de Lumière au Revest-du-Bion (04)