Les enfants naissaient à la maison, on faisait venir le docteur et les voisines qui avaient l'habitude. Les gens des environs venaient, se débrouillaient pour faire avoir du lait à la mère et l'aider, étant donné qu'elle était immobilisée. On préférait que le premier soit un garçon, cela rassurait sur la continuité de la maison. Huit à quinze jours après, on le baptisait, au cas où il lui arriverait quelque chose. On déterrait une bouteille de champagne que l'on avait enterrée au pied du mai pour le mariage et on faisait la fête, en famille. La mère, la grand-mère, les soeurs aînées s'occupaient du nouveau-né.