Document d'archives : 1593

Contenu :

Description détaillée
On essayera d'obtenir du duc de Joyeuse qu'il continue de faire payer la garnison à l'aide des deniers royaux (1er janvier).
—En attendant cette autorisation, on prendra sur la taille de quoi entretenir les soldats pendant quinze jours (12).
— Convocation à l'Assiette qui se tiendra à Albi le lendemain (14 février).
— La garnison est diminuée de dix hommes, "tant que la compagnye du capitaine Saint-Pierre demeurera en ceste ville", les consuls protestent (28).
—Les penitants de la devotion de ceste ville suplient le conseil leur octroier une place qu'est pres le portal de Guibal pour faire une chapelle joignant la maison de Me Maignie et de la tour de laymaro" accordé (4 avril).
— La taille sera baillée comme les deux derniéres années (26).
— Le ministre de la trinité, F. de Lanauze prie le conseil de pourvoir au service de manoeuvre qui lui a été promis pour la construction de l'église des trinitaires (11 mai).
— La levée de la taille est baillée à deux habitants, avec une indemnité de 180 écus (23).
— Suivant l'ancienne coutume, les consuls "toutz quatre ensemble doibvent faire leur élection consulaire de huict personnes pour estre procédé à la création nouvelle de quatre" ; mais le consul noble, Philippe de Roquefère, seigneur de Sarnhac, prétend avoir reçu l'ordre du duc de Joyeuse de rester en charge jusqu'à sa venue à Cordes, le conseil délibère d'envoyer au duc des députés pour le supplier de faire respecter les privilèges locaux (29 août).
— On lui demandera aussi de pouvoir payer la garnison avec les deniers royaux (21 septembre).
— La dernière Assiette tenue à Albi a accordé 150 écus à la ville de Cordes "pour la portion de la foulle sofferte l'année dernière durant le siège de la Guéppie et à cause d'icelluy" (4 novembre).
— Le bruit court qu'il y a des malades atteints de la peste dans une hôtellerie ; on portera les "infects" s'il y a lieu à Saint-Jean [de Mordagne] ; Le seigneur de Cazelles, consul, se rendra à Albi pour demander aux Etats l'autorisation de payer la garnison avec les recettes de la taille (18).
— Les maison suspectes seront désinfectées et ceux qui se chargent de ce soin recevront la somme de cent livres, pour un mois ; on fournira des vivres aux pauvres malades (21).
— Jean Lafore, chirurgien, menace de quitter la ville : le conseil décide de lui donner cent livres, pour un an, "à la charge qu'il ne pourra aller sans congié des consuls" (24).
— Attendu que la contagion est en la ville et que l'on a à payer des désinfecteurs, des soldats, la nourriture des indigents, on profitera de ce que le duc de Joyeuse se trouve à Toulouse pour solliciter de lui quelques secours ; d'autre part les consuls "n'ont que cent livres chacun pour leur livrée consulaire et pour la robe ordinaire de leur valet laquelle some n'est suffizante que pour avoir ladicte livrée en la forme qu'il fauct, en esgard à la charté des étoffes, difficulté d'en trouver et avancer que leur fault faire à l'achap d'icele pour la Noel anuelement" : en conséquence, ils demandent que la livrée soit fixée à 50 écus ; le conseil admet leur conclusion et ils adressent aux trésoriers généraux de la sénéchaussée de Toulouse une requête (ci-jointe) pour être autorisés à imposer la somme de 200 écus, le bureau des finances approuve la dite requête (5 décembre).

Cote :

69 EDT BB 18

Description physique :

Description physique:
Importance matérielle
Importance matérielle: Liasse, 31 pièces papier.

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