« Devis de l'acqueduc qui convient faire pour le débouchement des eaux des fossés de la ville, commançant au contour vizom viseu le bastion de la Glacière, jusques au fond de la terre de Mr de Mallevieilhe », signé : J. Cavallier (Pézenas, le 24 décembre 1758). - « État estimatif de l'acqueduc qui convient faire, passant [le] long du chemin de Gazel, pour le débouchement des eaux des fossés de la ville de Pézenas », signé : J. Cavallier (Pézenas, le 24 décembre 1758) ; - la dite estimation s'élevant à 6 418 livres. - Requête des maire et consuls de Pézenas à l'Intendant ; - ordonnance de l'Intendant leur permettant « de faire publier en la forme ordinaire les ouvrages contenus audit devis et de recevoir les offres et moindres » (2 janvier 1759).

M. Sales a « l'espérance de concilier les deux parties oposées, pour mettre à l'abri des inondations de la rivière de Penne la partie basse de la ville de Pézenas » (décembre 1758). - Plainte adressée à l'Intendant : « M. de Juvenel, qui jouit d'un domaine sur la rivière de Penne, vient d'usurper par des plantements d'un bord à l'autre le lit de cette rivière, qui en a pris un nouveau depuis peu ; de cette manière, Penne va tout à fait détruire le grand chemin de la Montagne, apellé chemin de Castres, parce qu'on va par ce chemin aux foires de Montagnac et à Montpellier ; cette usurpation sera la cause infaillible que plus de 200 septérées, dans la plaine qu'on appelle Roujan, seront ensablées et hors d'état de payer les impositions » (16 janvier 1759) ; - vérification du fait par « Cavalier, inspecteur des fontaines de cette ville » ; - « plan des lieux », par le dit Cavalier ; - lettre de Sales (28 janvier) : - « la rivière de Peyne ayant changé son lit en une certaine partie, on a planté à l'embouchure de l'endroit abandonné,.... ce qui contiendra à l'avenir Peyne dans le nouveau lit qu'elle a pris ; . je croirois qu'il conviendrait de faire arracher cette plantation, et cela pour la conservation du chemin de Montagnac à Castres ».