Document d'archives : Fondations.

Contenu :

(Liasse) 7 pièces parchemin, 4 pièces papier, 1 cahier papier. — Philippe de Joinville et Marguerite sa femme donnent aux cordeliers 6 sous de monnaie lorraine de rente et cens à prendre sur une pièce de vigne sise au ban de Rouceux, et tous les droits qui accompagnent cette rente. À charge pour les religieux de chanter chaque année une messe de requiem et le Fidelium après la dite messe, aux octaves de la fête de la Nativité de la Vierge, pour les âmes de la famille et les donateurs eux-mêmes (1466, 8 décembre). Original parchemin. — Constitution de la confrérie des boulangers et pâtissiers de Neufchâteau, en l’église du couvent des cordeliers « en l’honneur de Dieu et de Monsieur saint Honoré » (1575, 17 mai). Original parchemin. — Fondation d’une messe hebdomadaire en souvenir de Didier Haune, marchand de Neufchâteau, par sa veuve Didière Herbel. Trois cents francs de rente sur une pièce de pré contenant trois fauchées, près du moulin de Moncel (1631, 2 décembre) 1 pièce parchemin. — Fondation de messe par Gérard Mulot, marchand, demeurant à Neufchâteau (1633). L’écriture de cet acte a perdu toute son encre. Il reste au dos des fragments de l’analyse et cette mention : Il faut interpeller Jean Vuillaume à paier ou à déguerpir. 1 pièce parchemin. — Fondation d’une messe à l’intention de feu Philibert Thomassin et pour servir de décharge à dame Anne Thomassin, sa sœur (1633, 7 mai). 1 pièce parchemin. — Fondation de Jacob Nicoley due par Jeanne Claude sa veuve. Constitution d’une rente de sept francs sur une chaumière sise « au viet bordel proche les faulbourgs dudit Neufchâteau » (1662, 4 janvier). 1 pièce parchemin. — Obligation au profit des cordeliers contre Charles-Henri Tigniron, demeurant à Neufchâteau, pour la fondation de trois hautes messes, faite par la défunte Alix du Bourg, veuve de feu Philibert Thomassin (1666, 15 mars). 1 pièce parchemin. — Testament de Marguerite Bazillot, veuve de Michel Corre, demeurant à Neufchâteau, où elle donne, pour diverses fondations, sept cents francs aux cordeliers (1691, 14 septembre). Copie papier. — Fondation de messes par Nicole Rolin, veuve de feu François Poirson, maire de Neufchâteau. Trente-quatre messes basses de requiem, chaque année à l’autel de Saint-Jean-Baptiste, pour la somme de 400 livres dues par Anne Cellier, veuve de Jacques Eslin, sur la maison qu’elle habite dans la rue Saint-Jean, à raison de 20 livres par an. Cette donation est complétée par un don de 100 livres en argent comptant, mis en constitution pour rapporter 25 livres par an, avec le total. (1737, 19 février-11 mars). Copie, 2 pièces papier. — « L’index des fondations de la maison des pères cordeliers de Neufchâteau »... Fol. 3 v° : 1er février. — Pendant le mois de février, trente-quatre messes basses de requiem à l’autel de Saint-Jean dit des Cachets, fondée par Nicole Rolin, veuve de François Poirson, par acte du 19 février 1737 ; fol, 5 : 23 février. — « Le 26 de ce mois de l’an 1778, nous avons commencé la desserte de l’hôpital de Saint-Esprit. Il a été convenu qu’il nous seroit payé par le dit hôpital deux cent cinquante livres de Lorraine, et que nous acquitterions les obligations dont il est chargé ; fol. 10 : 16 may : « La Confrairie de Saint-Honoré qui est celle des boulangers, nous devons fournir un luminaire blanc pour les premières vêpres et la grande messe du jour, le lendemain un luminaire blanc ou jaune pour la messe des défunts » ; fol. 10 v° : « 19 may : Le jour de Saint-Yves, la confrairie de MM. les avocats, la veille les vêpres solemnels, le jour la grand messe et le lendemain une messe haute de requiem » ; fol. 18 v° : « 4 novembre : Le mardy d’après la Toussaint la rentrée du bailliage. Ordre pour cette rentrée, prescrit par M. de Sauville, lieutenant général. L’on sonnera le premier coup de messe à huit heures et demie, et le dernier à neuf, qui continuera jusques l’arrivée du bailliage, auquel moment on touchera l’orgue. L’autel sera décoré comme le jour le plus solemnel, la messe commencera par le Veni Creator, que le célébrant antennera, accompagné de diacre et soudiacre, et de deux chappiers couverts des plus beaux ornements. Quoy fait les chappiers iront prendre place sur les stalles au chœur, pendant la messe basse, et les diacre et soudiacre assisteront le celebrant. La messe finie, les chappiers reviendront à l’autel pour chanter le psaume Exaudiat, et sera le verset Domine salvum répété par l’orgue et par le chœur. En 1776... » (Dates extrêmes : 1737-1778). 1 cahier, 22 feuillets papier. — État des messes de fondations dites du 28 octobre 1790 au 1er janvier 1791 (1791). 1 pièce papier.

Cote :

22 H 11

Inventaire d'archives :

Clergé régulier

Informations sur le producteur :

Producteur public inconnu

Informations sur l'acquisition :

inconnue versement numéro via reprise-3540 Producteur public inconnu

Archives départementales des Vosges

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