Pour effectuer des recherches au sein de cet ensemble, consulter au préalable le registre manuscrit Register of stellar photograph dans lequel sont inventoriées les observations photographiques d'Isaac Roberts. Seuls les clichés publiés sont mentionnés dans l'inventaire ci-dessous, non exhaustif.

Cet ensemble rassemble quasiment tous les clichés d'observation d'Isaac Roberts, qui ont été numérotés par l'astronome. Il attribuait en effet un numéro "IR*" à chacune de ses observations. Ce numéro d'observation a été reporté à la fois sur les plaques (et leurs pochettes) et sur les registres manuscrits, ce qui permettait d'effectuer des va-et-vient entre les clichés et les registres d'observation. En somme, chaque numéro correspond à une observation photographique précise, référencée dans les registres.

Si la plupart des informations sur les plaques sont consultables dans les registres manuscrits, des inscriptions sont aussi gravées directement dans l’émulsion des plaques : le numéro d’ordre (IR* suivi d’un numéro), l'ascension droite et la déclinaison, l’heure sidérale de la prise de vue, et l'objet parfois. Les pochettes d'origine des plaques sont aussi souvent riches en annotations.

Les négatifs originaux des observations d'Isaac Roberts sont donc classés dans cet ensemble. Certains négatifs n'ont pas été retrouvés. Le premier registre Register of stellar photograph fait certes état de 3544 plaques portant un numéro d’inventaire avec un préfixe « IR [symbole d'étoile] » (IR *), en vérité certains numéros sont restés vacants. Par ailleurs, certains clichés sont déjà mentionnés comme manquants avant même leur transfert à l’Observatoire.

En plus des négatifs originaux, cet ensemble contient aussi de nombreux positifs numérotés et autres copies de plaques certainement effectuées par les photographes de l'Observatoire de Paris à la demande de Dorothea Klumpke.

Ainsi, dans cet ensemble, sous un seul et même numéro d'observation, on ne trouve pas forcément une seule et unique plaque : en plus du négatif original, on compte souvent plusieurs autres versions de la même observation (des positifs, des contretypes, internégatifs). Les clichés les plus fameux sont d'ailleurs les plus reproduits.

Plusieurs instruments ont été utilisés par Isaac Roberts et son assistant William Sadler Franks. Les deux principaux sont le télescope de 20 pouces construit par Grubb et la lunette de 5 pouces construite par Cooke qui était montée sur le tube du télescope de 20 pouces. Isaac Roberts a aussi parfois utilisé un instrument de 4 pouces de Voigtländer et un instrument de 3 pouces et demi de Dallmeyer.

En 1907, dans son introduction au catalogue préliminaire de la collection de photographies d'Isaac Roberts, Dorothea Klumpke distingue en effet les clichés du "20-in Reflector" de ceux du "5-in Cooke lens". Dans son introduction à l'Atlas d'Isaac Roberts, elle précise qu'Isaac Roberts a pris, avec son assistant W.-S. Franks : « une double série de clichés, photographiant simultanément (avec son réflecteur de 0, 50 m d'ouverture et 2,50 m de distance focale, et avec un objectif à portraits de Cooke, de 127 millimètres d'ouverture) les régions du ciel où se trouvent les nébuleuses diffuses de W. Herschel ».

L'assistant W. Franks écrit dans son hommage à Isaac Roberts en 1904 : His views on the relative performance of camera-lenses are well known ; but it is not so well known that he had a very perfect star-camera fixed on the tube of the 20-inch reflector, with which all objects were photographed in duplicate during the last 9 years ; and it was the unvarying superiority of the reflector plates that made him so sceptical as to much that was called nebulosity on camera plates by other observers. Dorothea Klumpke a néanmoins publié dans l'Atlas de nombreux clichés pris avec la caméra.