Chemins, ponts et chaussées du diocèse de Mende. - Ordonnance de l'Intendant autorisant le devis dressé par « Bertrand, inspecteur des chemins du diocèse de Mende », des ouvrages du « chemin à faire depuis le pont de Montferrand jusqu'à celui de Saint-Laurent-de-Rivedol » (3 août 1750) ; - correspondance entre l'Intendant et le subdélégué Barrandon au sujet du dit chemin (1751) ; - « le sieur Rodier, entrepreneur des chemins du diocèse de Mende », adjudicataire, au prix de 9 800 livres, du « chemin depuis le pont de Montferrand, au diocèse de Mende, jusques à Saint-Laurent-de-Rivedolte, en Rouergue ». - Ordonnance de l'Intendant prescrivant à l'inspecteur Bertrand de dresser un devis estimatif des réparations à faire au « chemin allant du pont de Brugen à la clé de Delpas ou au Pereiret » (25 juillet 1750). - État estimatif, dressé par Bertrand, des travaux à exécuter à divers chemins du diocèse de Mende, travaux « dont les beaux d'adjudication doivent être passés par Monsieur Barrandon, subdélégué, le 28 de ce mois » (fait à Chanac, le 3 août 1750). - « Devis du parapet et autres réparations à faire près Florac, vers le pont de Barre », signé : Bertrand (6 août 1750). - Lettre de Barrandon à l'Intendant au sujet des réparations de divers chemins (30 août 1750). - Ordonnance de l'Intendant pour le paiement d'une « indemnité, à raison des domages causés au pré de Jean Calcat par la construction d'un pont sur la rivière de Rachas » (22 août 1750). - « Le sieur Atger, entrepreneur de l'entretien des chemins royaux des Cevènes » (lettre de Barrandon, 13 septembre 1750). - Requête des « maire et consuls de la ville de Chirac en Gévaudant » (s. d., avant le 6 octobre 1750), et lettre de Barrandon (14 octobre 1750) au sujet des réparations à faire au pont sur la Coulagne : - « leur ville est de plus anciennes et de plus chargées en impos du diocèse,& cependant ses habitants n'ont d'autre faculté ny de ressource que celles que sa situation leur procure pour une facture de leines qu'ils préparent en estam pour tout le Gévaudan et pour le passage de toute la graisse qui descend des montagnes pour le Languedoc et la Provence, de telle sorte que pour soutenir ce double commerce si utille à tout le païs, la Province eut toujours grand soin d'entretenir le chemin qui va de leur dite ville dans le Languedoc, par lequel toutes les dites leines et toute la dite graisse peut commodément passer, et pour cela on y fit construire sur la petite rivière de Coulognes un pont de plus beaux, de plus solides et des plus considérables du diocèse, mais comme il falut les bâtir au milieu d'une petite plaine dans laquelle cette petite rivière naturellement rapide s'étend avec impétuosité, on jugea à propos d'en détermider le cours vers le dit pont par une, fortification qu'on fit au-dessus, qui a été entièrement détruite par les continuelles inondations par lesquelles cette petite rivière a fait tant de progrès à côté du dit pont, dont elle a même commencé d'ébranler quelques pierres de deux de ses pilliers, qu'il court risque qu'à la première inondation elle ne change entièrement de lit et de cours en laissant de coté le dit pont inutille ». - Certificats divers de l'inspecteur Bertrand constatant la vérification faite par lui de divers travaux (novembre 1750) : - « chemin depuis la sortie du pont de Larcis jusques aux fourches patibulaires de Saint-Chély-d'Abcher, dont l'entretien feut baillé par messieurs les Commissaires du diocèze de Mende à Jean Pantel, de Volvirorgues (?) parroisse d'Ispagnac », - « chemin depuis le lieu de Rientort jusques à La Garde, frontière d'Auvergne, et celluy de Serverettes au Malzieu, dont l'entretien feut baillé par messieurs les Commissaires du diocèze de Mende à Guillaume Durand et autres », - « chemin depuis le lieu de Rieutort jusques à la ville de Mende, dont le nommé Boyer et autres assossiés ou caution out parfait leur chemin », - « chemins depuis lieu de Laubert et de Rochegrosse, passant par la Bitarelle, route de Langogne, jusques aux extrémités du Diocèze, dont l'entretien feut baillé par messieurs les Commissaires au sieur François Raymondon, du dit Langogne, au prix 310 livres par an », - « réparations du pont et chemin de Luc, dont le bail d'adjudication feut passé le 15 octobre dernier au sieur Victorin Robert, de Villefort », - « réparation de l'entretien du chemin de Villefort à Mende ».

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Intendance de Languedoc