Document d'archives : De Marc-Antoine Jaussaud, en 1750

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Quittances de Marignan, Chauvin, Roux, Bousquet, Bastid, Méjanelle, syndics. — Requête présentée à Le Nain par la fabrique de Montpellier, pour qu'il renvoie le différend avec la fabrique de Nîmes au sujet de Ganges, devant les juges des manufactures de Montpellier, qui exercent leur fonction depuis 1743, août 1750. — Lettre de l'abbé de Caveirac : on cherche à établir une jurande à Montpellier, sous prétexte que de Josserand, juge-mage, exige les serments des récipiendaires et les rançonne ; il demande une protestation motivée des fabricants, et fait connaître que ses deux neveux auraient besoin de quelques paires de bas de grands pages, fins blancs pour l'aîné, noirs pour le cadet, 7 mars 1750. — Mémoire envoyé par Moureau : mention de l'Arrêt du Conseil du 11 février 1749, qui déboute les fabricants de Saint-Hippolyte et de Ganges de leur demande en désunion de jurande ; il est nécessaire de bien énumérer les lieux que la jurande de Nîmes revendique ; on a oublié notamment Saint-Martin-de-Londres où les maîtres sont reçus à Nîmes. — Lettre de Caussat, garde-juré du corps de Toulouse : on fait attention dans cette ville à partir d'aujourd'hui, à ne plus laisser sortir de métiers de la ville, en sorte qu'à l'avenir les certificats donnés par les capitouls, seront visés par deux gardes-jurés, 24 février 1751. — Lettre de Relin, syndic à Bez : les consuls viennent d'afficher une requête des syndics de Montpellier aux maires, consuls, viguiers, juges de police des manufactures de leur ville, pour que tous les maîtres non réunis en jurande, se fassent inscrire dans la maîtrise la plus proche, par application de l'art. 45 du nouveau Règlement général, autorisé par Lettres patentes du 16 juillet 1743. Relin a entendu dire que les fabricants de Montpellier n'ont de droit que dans leur ville, que les syndics de Nîmes ont même droit de visite dans leurs boutiques, et que la jurande nîmoise s'étend aux portes de Toulouse, 22 novembre 1749. — Lettres de de La Roche : les fabricants de Montpellier ne demandent qu'une jurande dans leur ville, mais il est à craindre qu'ils ne cherchent à former ensuite un arrondissement, aux dépens des jurandes de Nîmes, Alès et Uzès ; l'Arrêt attribuant la connaissance en dernier ressort au présidial, des vols de soie, a été obtenu ; il travaille en secret avec le secrétaire de Quincy à faire réunir les bonnetiers de Montpellier à la jurande de Nîmes, mai et juin 1750.

Cote :

4 E 62

Observations :

Commentaire
127 pièces, papier.

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