Délibérations. — Testaments politiques des consuls sortant d'exercice. — Arrivée du maréchal de Montmorency à Albi ; il avait avec lui des protestants qui, de concert avec ceux d'Albi, font ouvrir un temple dans la ville ; mais le peuple, malgré les consuls, démolit bientôt la maison où ce temple est établi. — Réception de l'évêque Julien de Médicis. — Copie d'une lettre de Montmorency, relative aux entreprises des protestants dans le diocèse. — L'ennemi, embusqué au pont du Tarn, veut surprendre la ville, mais sa tentative échoue. — Une assemblée diocésaine proteste de sa fidélité au Roi. — M. Daulhon, vicaire général, se plaint de la négligence qu'on met à exécuter les mesurés relatives à la conservation de la ville ; il dit qu'on admet des suspects dans les conseils : les consuls lui répondent que les habitants persisteront dans leur devoir pour le service du Roi. — La ville est condamnée à quatre mille livres d'indemnité envers les Carmes, pour la démolition de leur couvent. — Le danger augmente ; Carlus et Fréjairolles sont pris ; on prie M. d'Aubijoux de venir à Albi. — Les robes consulaires seront faites aux frais de la communauté, mais sans écarlate ni velours. — Protestation contre la nomination de Rogier Reynès au consulat faite par les officiers de l'évêque ; Reynès est emprisonné comme débiteur de la ville. — Protestation pour le maintien du privilège de l'assistance de vingt prud'hommes aux procès criminels. — Procession générale pour la délivrance de la ville, attaquée dans la nuit du ler au 2 janvier. — On appelle à Albi le capitaine, Lapierre, avec quelques autres gentilshommes, suivant la volonté de la Reine-mère et de Montmorency. — Avis d'une nouvelle attaque contre la ville, du côté du palais épiscopal. —Prière à l'évêque de faire cesser les vices et paillardises dans la ville, et d'autoriser les consuls à agir dans ce but ; ses officiers s'y refusent. — Succès de l'ennemi ; nouveau règlement pour la garde. — Tentative du baron de Paulin contre la ville, etc.