(Registre). Registre de 75 feuillets papier. — Copies de la bulle de Pascal II, du 3 des nones de mai 1102), de la bulle de Calixte II, du 3 des nones de février 1123, de la bulle de Nicolas V confirmant tous les privilèges accordés à l’abbaye par ses prédécesseurs, ainsi que toutes les donations qui lui ont été successivement faites (Rome, Saint-Pierre, 1448, ides de mars) — Traité entre l’abbaye et les religieux relatif à l’union de la mense conventuelle (1653, 5 avril et 2 mai) — Prise de possession de la mense conventuelle (1653, 20 mai) — Bulle de Clément VIII, relative à la séparation des menses (Rome, Saint-Marc, 1595, 1er août) — Prise de possession à la suite de la séparation des menses ; requête au duc de Lorraine, et arrêt du duc (Nancy, 1596, 16 septembre) ; procuration du chapitre et prise de possession (1596, novembre 1604, avril) — Traité passé entre l’abbé Paticier et ses religieux : ceux-ci demandaient que l’abbé leur abandonnât un bâtiment utilisé à d’autres usages pour leur permettre de se loger plus décemment, leur nombre ayant augmenté ; l’abbé acquiesce moyennant finance (1629, 22 août) — Accord entre les religieux et l’abbé du Bourg à la suite d’un procès pendant entre les parties au sujet de la succession de l’abbé Paticier ; les religieux auront une part, qui est fixée dans ladite succession, tant en argent qu’en objets mobiliers ; ils rentreront en possession des villages et seigneureries de Gircourt et Pierrefitte, des bois de Remicourt, dont l’abbé leur remettra les titres ; ils jouiront, pendant la vie du sieur du Bourg, de la pêche de l’étang dit du sieur Collin, sans aucune redevance ; les meubles et ornements liturgiques appartiendront en nue propriété à l’abbaye, et seront mis en commun pour l’usage (Toul, 1655, 22 octobre) — Délibération capitulaire ratifiant l’accord précédent (1655, 6 novembre) — Prise de possession en exécution de l’accord (1655, 17 novembre et 1656, 16 mars) — Consécration par l’abbé Antoine du Bourg, de la pierre du grand autel (1656, 17 janvier) — Echange entre l’abbé du Bourg et les religieux de bâtiments sis dans l’enceinte de l’abbaye (1656, 23 mars) — Echange entre les mêmes de deux étangs ; l’abbé donne aux religieux l’étang de Ruptxenrupt (ou Etang Dubois) sis au ban de Girancourt, et reçoit celui du sieur Colin (1658, 8 octobre) — Vente par Louis Châtelain, receveur de l’abbesse d’Epinal, à Antoine du Bourg, abbé de Chaumousey, de l’étang appelé Ruxenrupt, sis à Renauvoid, pour la somme de huit cents francs, monnaie de Lorraine, et vingt francs pour les vins (1658, 6 septembre) — Traité passé entre l’abbé du Bourg et les religieux pour mettre fin à certaines difficultés et incertitudes qui existaient entre eux : L’abbé, qui a les charges de l’aumônerie, réunit à la mense abbatiale les revenus que percevait l’aumônier sur les gagnages de Bettegney-Saint-Brice, d’Oncourt, avec le moulin, de Lambo, de Ménil-en-Xaintois, d’Ambacourt avec les moulins d’Ambacourt et de Bettoncourt, sur les gagnages de Noncourt et de Dolaincourt ; il prendra, pour sa part, le pré de la chapelle de Sainte-Barbe près de la route d’Epinal, la moitié de la rente due à l’aumônerie par les gens de Chaumousey, la moitié du moulin de Bouzey (avec certaines conventions) ; de leur côté les religieux, qui ont la charge des messes de l’aumônerie, réuniront à la mense conventuelle les dîmes du gagnage de Remicourt, celles de Dommartin-lès-Vallois, d’Uxegney, et de Pierrefitte, les droits de l’aumônerie aux Ableuvenettes, les rentes en chapons et poulets dues à l’aumônerie par les habitants de Chaumousey, d’Ajomont et du Void, diverses masures, champs, prés, jardins, etc.... dépendant de ladite aumônerie, et exempts de tous dîmages, l’autre moitié du moulin de Bouzey ; en outre les religieux auront la possession, sans redevance, de la métairie des Michottes ; ils percevront toutes les dîmes de Renauvoid et d’Olima, en considération des services qu’ils rendent à la cure de Chaumousey-la-Ville. Le traité comporte encore un certain nombre de conventions se référant à des transactions antérieures, à des échanges ou partages, ou relatives à la succession des religieux et au patronnage des cures de l’abbaye (1660, 8 décembre) — Transaction passé entre l’abbé du Bourg et les religieux au sujet des réparations des bâtiments de l’abbaye (1662, 17 mai). — Vente aux religieux par l’abbé du Bourg, de l’étang de Chaumousey (1665, juin et août ) — Vente aux religieux, par le même abbé, d’une pièce de terre contiguë aux murailles du jardin desdits religieux (1666, 20 mars) — Cession, par le même abbé, aux religieux, de sa part dans le droit de collation et les dîmes de Manonviller et Domjevin, ainsi que du prieuré du Chesnois, consistant en chapelle, maison ruinée et dépendances, à l’exception de quelques droits qu’il se réserve ; en échange, les religieux seront chargés de l’entretien de l’horloge, des cordes pour es cloches et de la lampe de l’église abbatiale (1666, 20 mars) — Aveu et dénombrement des biens de la mense canoniale (1681, 29 juillet) — Opposition de l’abbé Antoine de Lenoncourt à ce dénombrement (1682, 11 décembre) ; Débat et argumentations contradictoires au sujet de ce même dénombrement et de celui que veut faire l’abbé (1683, janvier-juin) — Echange entre l’abbé de Lenoncourt et ses religieux, de bâtiments et de terres sises dans l’enceinte du monastère (1694) — Autre échange entre les mêmes : entre autres choses, l’abbé cède «la chapelle qui sert à présent de sacristie, pour y mettre un escalier, pour descendre à l’église depuis la tribune» ; les religieux abandonnent à l’abbé leur chapitre pour en faire une sacristie (1697, 8 août) — Renonciation faite par l’abbé Legagneur, en faveur de la mense conventuelle, à la suite de la protestation des religieux contre les ventes que leurs prédécesseurs avaient faites à l’abbé François Paticier : l’abbé se déporte de tout ce qui avait été ainsi aliéné, sous la condition que les prieur et religieux feront incessamment construire, au profit de la mense abbatiale, une maison, avec grange et écurie à Ambacourt, destinée au fermier qui cultivera le gagnage (1709, 21 octobre). A la suite est transcrit le contrat de vente incriminé, du 14 juin 1600 — Remontrances faites par les religieux à M. Le Gagneur, abbé général et abbé de Chaumousey, montrant «l’insuffisance et inégalité de la manse conventuelle» pour entretenir le nombre des religieux porté à l’acte de séparation des menses de 1595 (1710, 7 avril) — Contrat d’augmentation de la mense conventuelle passé entre l’abbé général Le Gagneur et ses religieux (1710, 12 juillet) — Procuration donné au P. George Callet, sous-prieur, pour l’acceptation de ce contrat (1710, 3 juillet) — Arrêt d’homologation de la cour de Lorraine (1710, 15 juillet) — Transaction en suite de procès entre l’abbaye et la communauté de Chaumousey-la-Ville, au sujet de la futaie appelée les Cuvattes, et d’un bois appelé La Voivre (1713, 30 mars) — Ratification par l’abbé Nicolas Verlet, du contrat d’augmentation de la mense conventuelle (1720, 30 juillet) — Lettres d’amortissement de 1712, 1721 — Accord entre l’abbé Nicolas Verlet et les religieux au sujet de l’hôtel abbatial. Celui-ci menace ruine, et il y a avantage à le reconstruire sur un nouveau terrain ; les religieux proposent ce terrain à leur abbé, et lui présentent un devis. L’abbé abandonne le quartier abbatial, la seconde cour avec les greniers, un verger et un jardin potager, ce qui permettra aux religieux de se mieux loger, mais sous la condition qu’on lui bâtira «un quartier abbatial tout à neuf», une cour de décharge, et qu’on lui établira un jardin potager dans le pré au-dessous de ce logis (1725, 23 juillet).