Document d'archives : 1755 à 1759. L'ensemble du cahier de 30 feuillets (in-4°, papier), a été numérisé et quelques actes ont été analysés.

Contenu :

- Procès-verbaux dressés par Jolly de Saint-Picq, maître particulier de Fontenay-le-Comte :
contre Jean Constantin, garde général de ladite maîtrise, lequel, convoqué pour 9 heures du matin en l'hôtel dudit maître particulier, était arrivé dès 7 heures et " nous aurait répondu avec un air impertinent et d'un ton haut, son chapeau sur la tête, qu'il n'avait point d'heure marquée et que si nous ne lui avions pas fait dire de venir ici qu'il n'y serait pas venu de dix ans, à quoi nous lui aurions dit, est-ce ainsi que l'on en use et que l'on fait son devoir ? il nous aurait répliqué que son père avait de l'honneur, qu'il en avait aussi, qu'il s'embarrassait peu de la bandoulière, et si monsieur le grand maître ne lui donnait pas de gages, il la remettrait au greffe, qu'il était piqué, lors de notre visite générale sur les eaux et la rivière du Lay, nous aurions préféré le greffier a lui pour coucher en notre chambre, en l'auberge du bourg de Mareuil, et aurions fait sortir de notre chambre sa bandoulière et sa casaque.... Ce qui nous a obligé de lui dire : retirez-vous avec votre honneur et votre air impertinent de nous parler de la sorte et de nous manquer de respect " (20 juillet 1755, f° 2) ;
contre le même Constantin qui, étant passé à cheval devant la maison seigneuriale du village de Grange, paroisse de Charzay, où monsieur de Jolly était en train de se rafraîchir avec monsieur d'Escoubleau, curé de Chaix, et questionné d'où il venait, " nous aurait répondu à son ordinaire, d'un air insolant et impertinent, d'un ton haut, son chapeau sur la tête, qu'il venait d'où il lui plaisait et qu'il irait où qu'il voudrait.... Et ensuite il se retira en sifflant et disant : je ne suis pas fâché de mon voyage " (28 juillet 1755, f° 2, v°).

- Procès-verbaux dressés :
par Jean Palliot du Plessis, garde marteau, contre Jean Cornuau, sergent garde de la maîtrise, et autres, pour avoir tué et recélé un sanglier (26 octobre 1756, f° 11) ;
par Jacques Boutin, sergent garde de la maîtrise, assisté de Plumant, garde de la seigneurie de Bourneau, concernant une perquisition " dans ledit bourg de Bourneau, m'étant aperçu, plusieurs fois d'un brigandage de certains habitants qui se pourvoient là où ils peuvent, pour avoir du bois de chauffage et autres commodités " (29 janvier 1758, f° 20).

- Visite générale des forêts de Secondigny et de Vouvant (12 au 17 avril 1758, fos 23, v° ; à 26.

Description :

Critères de sélection :
conservation

Conditions d'accès :

Documents numérisés

Description physique :

Importance matérielle :
0.01

Type de document :

Document d'archives

Archives départementales de la Vendée

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