Règlement par le comte d'Artois des difficultés qui s'étaient élevées entre Othon, comte de Bourgogne, mari de sa fille Mahaut, et Philippe d'Artois, son fils, au sujet de la succession de leur mère, Amicie de Courtenay. (Septembre 1297, f. 2.)

Mandement du comte d'Artois à Jehan de Sainte-Aldegonde et à Robert du Plessis, bailli d'Hesdin, d'aller avec le bailli d'Amiens recevoir l'assise du comté de Guînes que le roi lui a assigné pour payement de 2 000 livrées de terre au tournois qu'il lui a données par pure faveur. (Décembre 1297, f. 2, v°.)

Nomination de Robert de Beaumez (Belli mansi), châtelain de Bapaume, comme capitaine pour les villes de Bapaume, Lens, Arras et Beuvri ;

Nomination d'Arnoul de Wandona, chevalier, comme capitaine pour Saint-Omer, Merch et Calais de Pierre le Maigre de la Vieuville, de Veteri villa, chevalier, pour Choques, Aire et autres châtellenies jusqu'à Saint-Omer. (13 décembre 1297, f. 2, v°).

Mandement du comte à ses baillis de ne point contraindre Jean de Saint-Pierre-Maisnil, écuier, à payer ses dettes tant qu'il sera au service du roi « la guerre durant, en l'establie de Liste. » (13 décembre 1297, f. 2, v°)

Acte par le quelle le comte remet à Guillaume de Bekenes la garde de l'abbaye d'Avesnes près Bapaume, les religieuses ayant « fait élection en descort et eleu II personnes entre les queles debas est ; » ledit Guillaume est établi « pour prendre en nostre main et garder de par nous touz les biens temporeus appartenans à ladite abbeye et pour administrer iceus au vivre des nonnains et des personnes demourans ou dit lieu et à la retenue des edefices, si comme il ert mestiers et comme il est acoustumé en ladite abbeye. » (13 décembre 1297, f. 2, v°)

Mandement du comte à « ceus qui les contes de nos baillis de notre terre d'Artois recevront au terme de la Chandeleur » de compter pour Jehan de Hove, bailli de Merch, 160 l. P., qu'il a payées à Wale Paele, chevalier du comte d'Artois. (Décembre 1297, f. 3.)

Mandement du comte à ses baillis qu'il a confié à Jehannot de Goy, porteur de ces lettres « aucunes besoignes secrées, » et que s'ils le saisissent en compagnie de voleurs, assassins ou bannis, ils le lui renvoient sans lui faire aucun mal. (Décembre 1297, f. 3.)

Quittance donnée à Mainfroi Paele et Obechin Paele, marchands lombards, de 75 l. p., qu'ils doivent au comte de cens annuel « pour une convenance faite vers nous de demeurer en laquele vile qu'il leur plaira de Calays ou de Merch. » (Jeudi avant Noël 1297, f. 3.)

Permission accordée par le comte d'Artois aux maire et échevins de Saint-Omer de lever pendant six ans « les assises que l'on appelle maletoute » sur toutes marchandises et sur les héritages. (Vendredi avant Noël 1297, f. 3.)

Quittance donnée à Baude le Normand, receveur, pour diverses dépenses d'hôtel, vivres, épiées, linge, etc., montant 877 l. 2 sols 10 d. P. (Jour S. Thomas avant Noël 1297, id.)

Donation faite par le comte d'Artois à Sarrain Joie, veuve de Baude de Pas, et à Ansel de Bengy, son mari, des biens qu'il a eus de Baude de Pas, celui-ci étant bâtard (Dimanche avant Noël 1297, f. 3, v°).

Quittance de 4000 l. p., payées par les échevins de Saint-Omer sur les 6 000 qu'ils doivent au comte pour l'établissement de la maltote (24 décembre 1297, f. 3, v°).

Mandement du comte à Baude le Normand de payer 84 l. p., pour les bestiaux qui doivent lui être envoyés à son ost devant Lille (Noël 1297, id.)

Lettre du comte d'Artois à Gui de Neele, maréchal de France, qui détenait prisonniers à Mondidier Robert Copin, Lambert et Jehan ses frères, accusés du meurtre de Guiot de Warviler à l'armée de Flandre ; le comte mande que ledit Guiot avoua, avant de mourir, avoir tué le père et un des frères dudit Robert (Samedi après Noël 1297, f. 4).

Nomination de Jacques le Moine delà Deure comme bailli de Tournehem ; de Jehan Deule comme bailli de Bapaume (5 janvier 1298, f. 4).

Mandement de payer à Fremin, garde de la maison du comte à Conflans, 15 l. P. pour ses gages et dépenses (Chandeleur 1298, id.)

Vidimus par le comte d'Artois de lettres d'Alfonse, roi de Castille, du 8 novembre 1282, par lesquelles il déshérite Sanche, son second fils, et Pierre, Jean et Jacques, ses autres enfants, les déclare, eux et leurs complices, odieux à Dieu, au roi, à la patrie et aux lois, et donne ses états aux enfants de feu Ferdinand, son fils aîné, et de Blanche, fille de saint Louis, s'obligeant à mettre en possession celui que Philippe roi de France lui en verra et déclarant le roi de France son héritier, si ses petits fils meurent sans enfants (f. 4).

Mandement du comte à Nicholet de Barule de payer à Calot Jehan, son nain, et à Troipez, valet des chevaux, diverses mesures de blé (13 février 1298, f. 5, v°).

Mandement du comte d'Artois au bailli de Saint-Omer, le prévenant qu'il a octroié « au châtelain de Saint-Omer dez issues et des revenues de la terre et de l'eritage la chatelaine, sa fame, 300 l. P. pour leur vivre, » lui ordonnant de faire estimer cette terre par Jacques Bruiant, et « que li sourplus dez 300 l. Par dessus dites soit converti en payer lez detes du chastelain et de la chastelaine devant nommé. » (22 mars 1298, f. 5, v°).

Nomination de Gérart de Lavaine comme sergent de la forêt d'Eperlecques, à 10 d. P. de gage par jour (Id.)

Acte par lequel le comte d'Artois atteste que, pendant son séjour en Sicile et sur son conseil, feu Eustache de Hardecourt, chevalier, épousa Catherine, fille de feu Gilles de Sanleches, chevalier, et qu'ils vécurent ensemble jusqu'à la mort dudit Eustache (Jour saint Marc 1298, f. 6). Nomination de Jehan Danvin, comme châtelain de Ruhout : il devra faire trois inventaires des garnisons que lui remettra Ansel Danvin, un pour lui, un pour ledit Ansel et le troisième assigné « à notre court ou à maistres d'Artois » ;

d'Ansel Danvin comme châtelain de Calais à la place de Morel Danvin, avec les mêmes instructions. (24 avril 1298, id.)

Mandement du comte d'Artois à Morel Danvin de se rendre par delà Bruges pour y estimer avec le comte de Hollande les dommages que les gens des deux comtes se sont fait réciproquement sur mer, pour s'en enquérir et les faire payer de part et d'autre (24 avril 1298, f. 6).

Reconnaissance donnée par le comte d'Artois aux échevins de Saint-Omer de 4 000 l. P. qu'il leur a empruntées : il leur en paiera 1 000 par an sur ses revenus de Tournehem et d'Eperlecques (Lendemain de la saint Marc 1298, f. 6, v°).

Mandement du comte aux échevins de Saint-Omer de lui envoyer 1 000 l. P. qu'ils ont reçues de la demoiselle de Morbeke, fille de Gauthier de Relengues, chevalier, pour forfaiture prise sur elle « parce qu'elle s'est tenue par devers les anemis au tans de la guerre, (Id., id.)

Donation par le comte d'une rente annuelle de 20 l. p. à Colet, son veneur ; d'une rente annuelle de 10 l. T. à Martin de Pas, son queu. (F. 6, v°).

Amortissement d'une rente annuelle de 40 livrées de terre avec 30 mesures de terre sises dans le bailliage de Saint-Omer, dont deux pourront servir pour le cimetière et l'âtre du monastère des Chartreux que Jehan de Sainte-Aldegonde, bourgeois de Saint-Omer, se propose de fonder à l'aide de ces livrées et mesures. (Le lendemain de la saint Marc 1298, f. 6, v°).

Donation par le comte d'Artois à maître Jacques de Douai, dit de Mons, de tous les profits, pour une année, des biens que son père avait dans le comté d'Artois et dont il a été forfait « parce qu'il a demouré ou tans de la guerre à Douay avec ques les anemis notre sgr le roy et les nostres. ». (Lundi avant la saint Marc, f. 7).

Nomination de Daniau Gant de Bruges comme bailli de Langlée. (Id.)

Lettre du comte d'Artois aux chanoines de Notre-Dame de Lens leur notifiant qu'il a donné à Renaud dit Barbon, clerc, fils du bailli de Rouen, la prébende vacante par la mort de Guy Barbon. (4 juin 1298, id.)

Quittance du comte d'Artois qui a reçu de Pierre de la Reue, trésorier du roi, 2 000 l. Petits tournois en à-compte de ce que le roi lui doit pour l'expédition de Gascogne. (6 juin 1298, id.)

Sauf-conduit accordé à Clay de Linde, marchand, bourgeois de Saint-Omer ;

Sauf-conduit accordé à Clay Climembre pour la nef d'Henri le Marquis, pour lui et ses gens, sauf ceux qui étaient au meurtre du bailli de Calais. (Juin 1298, f. 1, v°).

Donation par le comte d'Artois à Enguerrand de Gueulefin, son saunier, et à Eudeline, sa femme, du manoir et des terres d'Enguerrand Rousselet et de Jean Roussel à Bléviller, confisqués pour forfaiture. (12 mars 1298, id.)

Mandement du comte d'Artois à ses baillis, prévôts, etc., qu'il a permis aux nouveaux et anciens échevins et aux bourgeois de Douai, dont les noms (au nombre de 134) sont insérés dans le présent acte, de porter des armes pour leur défense jusqu'à sa volonté et d'aller armés dans sa terre toutes les fois qu'ils le jugeront à propos. (2 juillet 1298, f. 8).

Amortissement de la dîme des paroisses de Goy et de Bavaincourt que le chapitre d'Arras a achetée à Willaume d'Arras, chevalier. (1298, f. 8, v°).

Quittance de 2 000 l. p. payées par les habitants de Calais à Renaud Coignet de Barlete, chevalier, garde de la terre d'Artois, dues par eux pour le meurtre du bailli de Calais, y compris 350 l. Auxquelles Hugues May avait été particulièrement taxé ;

autre de 10 000 l. Des mêmes. (Juillet 1298, f. 9, v0).

Vente par Robert de Beaumetz, châtelain de Bapaume, et Hugues de Sapignies, chevaliers, au nom de Renaud de Villemania et de Baudoin de Sapignies, à Renaud Coignet de Barlète, du château de Florence en Basilicate, dans le royaume de Naples, pour 2 000 l. Par. ; cette vente devra être confirmée par le roi de Sicile. (12 juillet 1298, f. 9, v°).

Nomination de Chanterel à la sergenterie de Merck « tant comme il nous plaira.» (Id., f. 10).

Mandement du comte d'Artois à Baude le Normand, son receveur, de payer à Baudet de Croisilles 19 l. 4 s., reliquat d'une somme qui lui est due pour « un atour de armoierie a tout couloures et hanieres. » (11 juillet 1298, id.)

Lettres de rappel accordées à Jehan d'Audenchem envoyé par punition à Saint-Nicolas du Bar. (Id., f. 10, v°).

Donation par le comte d'Artois de la terre de Guillaume de Aveskerke, prévôt d'Aire, qu'il tient pour défaute d'homme, à demoiselle Marie, fille du connétable du Boulonnais, qui a déclaré être le plus proche héritier «sauve la raison dou plus prochain hoir se il y estoit qui relever la woussist. » (Id., id.)

Mandement du comte à Renaud Coignet, maître du comte d'Artois, de porter en comptes 67 l. 14 s. 6 d. Petits tournois qu'il adonnés à maître Palmeius de Riso, son physicien. (21 juillet 1298)

Acte par lequel le comte d'Artois reconnaît que Robert de Bermeraing, bailli de Cambrésis, lui a remis, sur sa demande, plusieurs malfaiteurs, ce qui ne pourra porter préjudice aux droits de l'église de Cambrai. (Juillet 1298, f.1).

Mandement aux baillis et justiciers que Pierre d'Aubert, chevalier, est autorisé à aller et venir par la terre d'Artois jusqu'à l'octave de l'Assomption, sans pouvoir être arrêté pour dettes. (Jeudi après la Madeleine 1298, f. 11).

Donation par le comte d'Artois à Henri le Marquis, chevalier, d'une terre sise à Yvergni, ayant appartenu à Baudoin de Saint-Georges, écuyer ;

à Guillaume le Trompeur d'une rente annuelle de 160 mencauds d'avoine à la mesure d'Arras. (Juillet 1298, f. 11, v°)

Mandement du comte à Baude le Normandde payer 60 l. Petits tournois à Hue de Sapignies, qui est venu à Calais avec 4 écuyers. (Samedi après la Madeleine 1298, f. Il, v°).

Approbation donnée par le comte d'Artois aux comptes de Renaud Coignet qui a payé pour diverses dépenses d'hôtel, entre autres au sire de Beaumetz qui a reçu les comptes des baillis, à Frémin qui garde l'hôtel de Conflans, à Bernard Tronquière, pour la chambre du comte, 1 583 l. 13 s. 4 d. P. (2 août 1298, f. 12).

Acte par lequel Robert atteste que Oudin, son tailleur, a nommé Gauthier de Bruxelles, pannetier du roi, Raoul de Paciaco, Jacques dit Gencien, bourgeois de Paris, et Hubert, clerc dudit Gauthier, ses procureurs, pour demander par devant tous juges ecclésiastiques et séculiers et recevoir en son nom 40 l. Petits tournois qu'Abraham de Jadongue, chevalier, devait à Jehan son frère, tailleur du feu duc de Brabant, et 80 l. Petits tournois dues par ce dernier. (Samedi après la fête de saint Jacques et de saint Cristophe 1298, f. 12, v°).

Mandement du comte à « tous nos hommes qui tiennent de nous en fiés et en arrierefiés » de venir à Arras le samedi suivant « appareillés de chevaus et d'armes pour aler la ou nous vous commanderons, en tel manière que il ni ait nulle deffaute. » (Dimanche après la saint Pierre entrant, août 1298, f. 12, v°).

Mention de contrordre. (Id.)

Mandement du comte à Renaud Coignet de payer diverses dépenses de bouche occasionnées par le séjour du roi à Hesdin, montant à 203 l. 12 s. 9 d. Par. Et 39 sestiers d'avoine. (Jeudi après la saint Pierre entrant août 1298 id.)

Mandement du comte à Renaud Coignet de payer 278 l.12 s. 6 d. Pour vins envoyés à son hôtel « quand nous fumes devant Lille » : ces vins sont désignés sous le nom de « vin franchois » et de « vin d'Auçoirre». (Id., f. 13). Mandement du comte à Renaud Coignet de payer à Jacques Valemer, charpentier, 240 l. P. en exécution d'un « marchiez fait par Jehan de la Haie, bourgeois de Saint-Omer, de refaire noz maisons d'Espellecques de quanque il y faut et de faire deus ponz tout de nuef. » (8 août 1298, f. 13).

Mandement de Robert à tous ses hommes qui tiennent de lui en fief ou en arrière-fief des dépendances de la terre qui fut à Baudoin de Saint-Georges, au terroir d'Ivergni, de faire hommage à Henri le Marquis, chevalier. (10 août 1298, f. 13, v°) 

Ratification par le comte d'Artois du partage fait par arbitres des terres qui lui étaient communes avec l'abbaye de Corbie au terroir de Conchi. (11 août 1298, f. 13, v°).

Acte par lequel le comte atteste qu'ayant enclavé dans son parc d'Hesdin « la communité de la ville de Greigni et des manans en ladite ville » il a « pour faire restor souffisant de ladite communité » acheté à Ennelart de Grigny, chevalier, son homme, « une pieche de terre contenant 80 journeus ou la entour seant au terroir de Grigni au les devers Hubi entre la forest et la rivière » et l'a donnée aux dits habitants ; ceux-ci, après en avoir joui en commun pendant un certain temps, lui en ont demandé le partage ; il a attribué à chacun trois quarterons pour en jouir à toujours et les joindre à leurs maisons, à condition de lui payer tous les ans, à la saint Rémi, des cens et rentes et à condition qu'ils ne pourront jamais les vendre ni les séparer de leurs maisons ; le comte s'y réserve tous droits de justice ; noms des habitants de Grigni. (11 août 1298, f. 14).

Mandement du comte à ses bourgeois de Calais de payer 4 000 l. p. à Robert et à Baude Crespin d'Arras parce qu'ils sont avec les habitants d'Hesdin, Bapaume et Lens, caution de 8 000 l. P. qu'il leur a empruntées. (Id, f. 14, vo).

Mandement du comte à Renaud Coignet de payer 369 l. 16 s. 6 d. P. pour dépenses de draps, pennes, « voirres et hanas de fust, » écuelles et vin, occasionnées par le séjour du roi à Hesdin. (12 août 1298, f. 14, v°).

Ratification par le comte d'Artois d'un échange de terres sises en la paroisse de Fiés entre l'abbaye de Clairmarais et Mathieu de Fiés, homme du comte d'Artois ; les terres cédées par l'abbaye relevaient du comte de Saint-Pol et relèveront à l'avenir du comte d'Artois en compensation de celles cédées par Mathieu de Fiés. (14 août 1298, f. 15).

Mandement du comte à Renaud Coignet de payer à Robert du Plessis, bailli d'Hesdin, 200 l. P. pour faire un vivier « delès les murs de notre ville de Heding à l'endroit de la meson des frères meneurs, » et 20 l. P. qu'il a payées pour ses chiens. (14 août 1298, f. 15, v0).

Mandement du comte à Renaud Coignet de payer à Pierre de Sainte-Croix, chevalier, pour le restor d'un cheval mort à son service 110 l. Petits tournois, d'après l'estimation faite par Simon de Cinq Ormes, de Quinque Ulmis, chevalier, et Guiot de Ribecourt, l'un maître, l'autre prévôt de son écuerie. (12 août 1298, id.)

Mandement du comte à Renaud Coignet de payer à Donat de Vélu, marchand de Florence, 296 l. Petits tournois pour l'achat et le voyage de trois chevaux. (2 septembre 1298, id.)

Quittance donnée par le comte d'Artois à Géraud dit Balene, trésorier du roi dans le Périgord et le Cahorcin, qui a payé aux marchands de Toulouse, Montauban, Marmande et Moissac pour vin, avoine et autres denrées fournies à l'ost du comte d'Artois 999 l. 13 s. 8 d. T. sur ce que le roi lui doit pour l'expédition de Gascogne. (Mai 1298, f. 16.)

Confirmation par le comte d'Artois de la vente faite par Yde dame d'Estraëlles, veuve de Jean sire de Chaule, chevalier, à Jean Paielle, bourgeois d'Arras, et à Jeanain de Courcelles, sa femme, de tout ce qu'elle possédait aux terroirs d'Estraëles et d'Estrées. (1298, f. 16.)

Premier contrat de mariage du comte d'Artois et de Marguerite de Hainaut. (Cet acte est biffé et on lit en marge qu'il a été cassé et placé ailleurs cum additione). (21 octobre 1298, f. 16, v°).

Mandement du comte à Robert Coignet de payer 272 l. 19 s. 11 d. P. pour achat d'avoine, de blé, boeufs, moutons, porcs, pendant le séjour du comte devant Lille « en la compagnie monsgr le roy. » (23 octobre 1298, f. 17).

Confirmation par le comte d'Artois de la charte de donations accordée par Philippe, comte de Flandre, à l'abbaye du Mont-Saint-Eloy en 1190. (Octobre 1298, id.)

Confirmation par le comte d'Artois de la fondation faite par Hue de Bapaume, archidiacre d'Ostrevent, d'une chapelle en sa maison d'Avesnes-lez-Bapaume, au lieu dit de la Motte. (Août 1298, f. 17, v°).

Contrat de mariage du comte d'Artois et de Marguerite de Hainaut : le comte donne à Marguerite et aux enfants communs, 7 000 livrées de terre à tournois, à tenir à toujours en fief et hommage du comté d'Artois ; si Marguerite « eust ou noneust hoirs de nous » Robert lui donne pour son douaire la moitié des dites 7 000 livrées sa vie durant ; de laquelle somme 2 000 l. seront assignées sur la terre que le roi de France lui a donnée, et les 5 000 autres sur les ville et châtellenie de Lens, réserve faite par le comte de tout ce qu'il a sur les maisons et terres qui appartiennent à l'abbaye de Saint-Vaast ; si cette châtellenie ne suffit pas, on complétera la somme sur la terre de Welaines et sur Aubigni, Remi et Avesnes-le-Comte ; si Marguerite survit à son mari, elle jouira sa vie durant des manoirs des lieux où sera assigné son douaire, sauf du château de Lens ; cette prisée "sera faite par Robert de Beaumetz, châtelain de Bapaume, Jean de Haveskerke, Gilles de Bellaimmont et Baudoin d'Aubrechicourt, chevaliers ; le comte d'Artois promet de faire confirmer ces lettres par son hoir en présence du roi de France. (21 octobre 1298, f. 17, v°.)

Commission donnée par le comte d'Artois à Jehan de Monchi, bailli d'Arras, Jehan de Biauquesne et Jehan Grant de Rulecourt pour procéder au bornage duvivier d'Anzin, appartenant à l'abbaye du Mont-Saint-Eloy. (1298, f. 18).

Confirmation par le comte d'Artois de la prolongation de la trève conclue entre ses gens et ceux du comte de Hollande pour achever de régler leurs difficultés. (Novembre 1298, id.)

Confirmation par le comte d'Artois des acquisitions de terre faites dans le comté d'Artois par Renaud Coignet. (Mercredi après la Toussaint 1298, f. 18, v°).

Mandement du comte d'Artois à Renaud Coignet de payer 3 134 l. 11 s. 5. d. p. pour dépenses d'hôtel faites pour la venue de la comtesse de Hainaut et de sa fille Marguerite : « 200 d'ays de Danemarce pour faire les estaus de notre chapelle » à Hesdin ; une robe d'écarlate ; draps de la livrée de la Toussaint ; vin « nouvel » et vin « viez » d'Auxerre ; bijoux, « un trechoir et un chapiau d'or, une couronne d'or, une fremail d'or, un chapelet esmaillé d'or, un tresoir d'or et de pelles, quatre chaintures à pelles, un fremail d'or a pierres et a pelles, une coupe d'or » etc. ; dons à des menestriers ; « couleurs pour paindre la chapelete de notre noeve sale de Hesding. » (Mercredi après la Toussaint 1298, f. 18, v°). Donations diverses, en argent, faites par le comte d'Artois à Robert du Plessis, chevalier, à Renaud Coignet « garde de notre terre » à Robin Sol, fauconnier, à Thomas Briet, châtelain d'Eperlecques, à Simon dit Boulet de Fléchin, chevalier. (En plusieurs actes. Octobre 1298, f. 19).

Mandement du comte d'Artois à Renaud Coignet de payer à Beuchin Rogerin « notre varlet de la compaignie des perrouces » 2 666 l. 15 s. 6 d. P. que cette compagnie a prêtés au comte d'Artois. (Vendredi après la Toussaint 1292, f. 20, v°.)

Mandement du comte à Renaud Coignet de « bailler et délivrer monnoie » à Jehan de Ghisne, son varlet, qu'il a établi « pour faire les despens del ostel le contesse notre chiere compaigne, » « toutes fois que mestiers sera et que il vous enquerrera. » (Id. Id.)

Quittance de 5 000 l. t. données par le comte de Hainaut au comte d'Artois pour terme échu de 30 000 qu'il lui doit à cause du mariage de sa fille Marguerite. (8 nov. 1298, id.)

Mandement du comte à Renaud Coignet de payer à maistre Bienvenu, son physicien, 64 l. T.» pour restor de chevaus par devers le roy dou tamps de Guascoigne. » (8 nov. 1298, f. 21).

Donation par le comte d'Artois à Wale Pahele, son chevalier et familier « pour ses grans services et agréables tant en la guerre de Guascoigne comme ailleurs, » de 100 l. Par. De rente annuelle et perpétuelle à tenir en fief lige. « Donné à Orcoys en Béargne le 6e jour de février » 1297. (F. 21).

Sauf-conduit accordé par le comte d'Artois à un marchand qui amène à son hôtel à Paris « 100 porceaus et 10 grosses bestes ; »

à un autre qui amène a Hesdin « 120 porceaus et 12 grosses bestes. » (20 novembre 1298, f 11).

Lettres de non-préjudice données à l'abbaye de Clairmarais pour la rupture du vivier du comte à Ruhout, dit levivier de la Candele, faite « pour faire courre les yaues dou dit vivier pour avoir des poissons pour nous » lors de la venue du roi et de la reine de France à Hesdin. (Jeudi avant la saint André 1298, f. 21, v°.)

Acte par lequel le comte reconnaît avoir quitté pour 3 ans, moyennant 300 l. Par. Son droit d'avoir le vin à 8 deniers le lot quand il se trouve dans la ville d'Hesdin. (Vendredi avant la saint André 1298, f. 21, v°).

Approbation donnée par le comte d'Artois aux comptes de Thierry d'Hérisson, clerc et familier, du 1er mai au 23 juillet, vérifiés par Robert de Beaumetz, châtelain de Bapaume, Renaud Coignet, Hue de Bapaume, archidiacre d'Ostrevent ; recettes 9 000 l. Par., dépenses 8 996 l. 8 s. 4 d. P. ; dépenses d'hôtel et de chambre, 1 000 l. P. données à l'impératrice de Constantinople, à Paris. (Jeudi avant saint Clément 1298, f. 21, v°).

Quittance donnée par le comte d'Artois à Baude li Normans d'Arras « establis à recevoir notre monnoie des revenues de notre conté d'Artoys, » du jour de la Madeleine 1297 « que nous veinsmes de Gascoigne en Artoys jusques à la fête de Toussains darrainement passée. » Recettes 8 321 l. 5 s. 7 d. P. venant d'un subside payé par les villes d'Artois « à notre revenue de Gascoigne » de sommes versées par le trésorier du roi « pour les soudoiers qui estoient en la garde de nos chastiaus ; de « Jehan de la Coupele et Renaut de Louvres notre procureur establis de par le roy et de par nous sur les marchandises alans de France en Flandres et de Flandres venant en France au tans de la guerre prendre et arrester ; » des lombards establis à Calais ; des bailliages d'Artois. (Novembre 1298, f. 22).

Confirmation par le comte d'Artois de la vente d'un manoir sis au terroir de Courrières, faite par Jehan dit Ramelot d'Angre à Jake fille de Jehan Bissot de Masengarbe, femme de Jacquème de Loos, moyennant 8 l. P. payées aux gens « establis de par nous seur les finances des acquestes faites de personnes non nobles et de esglises en fiez et en arrière-fiez, alloes et autres terres. » (Septembre 1295, f. 22, v°.

Lettre du comte à Robert de Trancarville : il peut venir le trouver, le comte ayant reçu lettres ouvertes du sire de Harcourt « de l'asseurance de vous et des vostres, de lui et des siens duques au mois de Noël. » (26 décembre 1298, f.22, v°).

Mandement du comte à Renaud Coignet de porter en comptes plusieurs dépenses d'hôtel faites pour la comtesse d'Artois, draps, chaperons de menu vair, trois pots d'argent, aumône aux Frères mineurs d'Hesdin, « pour escrire et noter XVI offices de Monsgr saint Lois et pour le parchemin VI lb. VIII s., » en tout 262 l. 6 s. Par. (Samedi après la Conception N.-D. 1298, f. 23).

Nomination d'Henri le Marquis comme prévôt et châtelain de Calais en remplacement d'Elenart de Sainte-Aldegonde prévôt et d'Ansel Danvin châtelain de Calais. (Mercredi après Noël 1298, id.)

Mandement du comte à Renaud Coignet de s'informer pourquoi on a ôté de l'échevinage d'Arras Pierre de Neuville, bourgeois d'Arras, de le punir s'il a commis un méfait, sinon d'amender les échevins d'Arras et de le rétablir dans ses fonctions. (Mercredi après Noël 1298, f. 23, v°).

Mandement du comte à Renaud Coignet de payer « chinc bacins, une nef et un pot à aumosne tout d'argent » achetés par la comtesse d'Artois. (29 décembre 1298, f. 28, v0).

Mandement du comte à Renaud Coignet de rendre à Jehan de le Hale, bourgeois de Saint-Omer, ce qu'il a payé pour fournitures de draps pour ses valets, clercs, veneurs, etc., pour « un millier de hanepiaus blans » pour « le tailloiret un pot fait comme damoiselle pesant 10 mars et pour l'or et pour l'esmail 43 lb. 4 s. » (29 décembre 1298, f. 23, v°).

Commission donnée par le comte d'Artois à Philippe de Lorris, de Lorriaco, clerc, pour percevoir avec Geoffroy du Bois, de Bosco, clerc du roi, le subside du centième et du cinquantième en Artois, (5 Janvier 1299, f.24).

Mandement du comte de passer dans les comptes de Renaud Coignet plusieurs dépenses d'hôtel faites par son ordre, pour « hanas de madrée » ; « à Jehan de le Hale notre bourgeois de Saint-Omer pour grainne à taindre les dras de notre livrée de Pasques 400 lb. » ; « pour faire le seel de la comtesse 110 s. ; « à un homme et une femme que nous envoiames en Hongherie 4 lb. Et quand ils furent revenus 10 lb. » ; 26 hanaps d'argent à pied doré ; hanaps avec et sans couvercle ; « pour une afiche d'or à pierres précieuses achatée dou commandement la contesse notre chiere compagne 100 lb » ; fourrures, étoffes, « samiz ardans », « tartaires de Luque », « cendauz rouges », « cendaus, un vert et un hinde. » (7 janvier1299, f. 24).

Mandement du comte à Renaud Coignet de payer à Clément le brodeur de Paris 75 l. p. « pour une cape brodée achatée pour notre capele par la main monsgr Andrieu notre chapelain. » (11 Janvier 1299, f. 24, v°)

Mandement du comte à Renaud Coignet de payer à Marguerite de le Crois de Corbie 10 l. t. « pour raison d'unes grieves » (Samedi avant la Saint-Vincent 1299, f. 25.)

Mandement du comte à Renaud Coignet de payer à Geoffroi Cocatrix, échanson du roi, 3076 l. 18 s. 1 d. P. dus parties pour comptes précédents, parties pour achat de « 3 palefroiz » de « 12 cuillers » de « 2 mars d'argent pour faire le seel la contesse d'Artois. » (16 Janvier 1299, 25.)

Procuration donnée parle comte d'Artois à Renaud du Louvres, de Luperis, clerc, de le représenter dans toute affaire et contre toute personne en la cour du roi. (Dimanche après Noël 1298, f. 25).

Nomination de Jehan Gazier comme bailli d'Arras ; (Jeudi avant la Chandeleur 1299, f. 25, v°).

Mandement du comte à Renaud Coignet de payera Jehanne sa concierge de Paris « pour oevres faites par li en notre hostel de Paris, » 21 l. 16 s. 2 d. P. (22 Janvier 12 99, f. 25, v°).

Mandement du comte à Renaud Coignet de conférer à Renaud, de Luperis, clerc, son procureur, la première prébende vacante, à sa nomination. (15 Janvier 1299, f. 25, v°).

Donation par le comte d'Artois à Robin de la Forge, de Forgia, son maréchal, d'une rente viagère de 201 l. (24 Janvier 1299, f. 26). 

Mandementdu comte à Renaud Coignet de payer à Jehan et Yve Le Breton, pelletiers à Paris, 2 371 l. 8 s. P. pour fourrures de menu vair, de « popes » de « dos d'escoureous de Galabre, » d'agneau, de « gris fin ». (25 Janvier 1299, f.26).

Ordre de passer en comptes une somme de 491 l. P. payée par Renaud Coignet pour achat de joyaux : 210 grosses perles fines, un hanap d'or donné à l'impératrice de Constantinople, une ceinture « à perles et pierrerie » pour la comtesse d'Artois ; (1er février 1299, f. 26, v°.)

Mandement du comte à Renaud Coignet de payer à Huet, son valet, 73 l. 14 s. P. qu'il a dépensés pour armures. (4 février 1299, f. 26, v°).

Acte par lequel le comte d'Artois atteste avoir commandé à Geoffroi Cocatrix, échanson du roi, de lui envoyer à Montreuil 160 tonneaux de vins de Clamecy, de Beaune, de Saint-Pourcin, d'Auxerre et de France. (Samedi avant la Chandeleur 1299, f. 27.)

Mandement du comte à Renaud Coignet de payer 306 l. 9 s. 5 d. P. pour draps fournis par Oudin, son tailleur, et par Estievene Marchel, drapier de Paris. (4 février 1299, f. 27).

Mandement du comte à Renaud Coignet de payer une somme de 1185 l. 2 s. P. due pour dépenses de son hôtel en vertu de comptes faits par ses « officiaus » à Thierry, son clerc, et à Bernard Tronquière, son valet : dépenses de la cuisine, de la fourrière, de la sausserie, de la fruiterie, gages, fourrages à l'armée de Flandre, etc. (4 février 1299, f. 27, v°).

Mandement du comte à Renaud Coignet de payer les droits qui reviennent aux pannetiers, boutelliers, cuisiniers, fruitiers de son hôtel sur les denrées dépensées pendant la guerre de Flandre : « a chiaus de notre cuizine pour 138 bues et pour 122 pour chiaus, pour le buef 3 s. Et pour porc 18 d., 40 l. 7 s. ; à Guillaume le fruitier de 2300 l. De chire, 8 l. Dou cent, pour sa droiture, 180 l. De chire à la raison de 22 deniers la libr., 16 l.10 s.» etc. (4 février 1299, f. 28).

Mandement du comte à Renaud Coignet de payer 307 l. 4 s. P. à Pierre de Tressellier à Paris. (4 Février 1299, f. 28).

Ordre du comte d'Artois de laisser passer de France en Artois 12 sommiers portant les épices qu'il a fait acheter à la foire de Laigny. (7 Février 1299, id.)

Mandement du comte à Renaud Coignet de payer 377 l. 18 d. P. qu'il doit à la veuve d'Amaury d'Amiens « pour cendaus et pour samis et pourautres choses nécessaires pour nous. » (4 Février 1299, f. 28, v°).

Mandement du comte à Renaud Coignet de payer à Jehan le Fruitier 20 l. P. en à-compte de 20 onces d'or, qui font 40 l. Que Robert lui doit, (Id., id.)

Mandement du comte à Renaud Coignet de porter en comptes 226 l.16 s. t. « qui valent a parisis 180 l.28 s. 5 d. » qu'il a payés pour les épices achetés à la foire de Laigny : pains de sucre, gingembre, canelle, poivre, clous de girofle, « garingal, grains de Paradis, » raisin, huile d'olives, safran, riz. (7 Février 1299, id.)

Mandement du comte à Renaud Coignet de rembourser à Hernoul Perrouce, à Philippe Perrouce et à leurs compagnons de la « compaignie des perruches » 5 000 l. P. qu'ils lui ont prêtées. (Février 1299, f. 29).

Commission de bailli de Saint-Omer donnée à Jehan de Biaukaisne. (3 Mars 1299, id.)

Confirmation par le comte d'Artois des acquisitions faites à titre gratuit ou onéreux en la comté d'Artois par l'abbaye de Notre-Dame de Longvillers au diocèse de Boulogne, moyennant, pour le comte d'Artois, 60 l. P. pour droit de nouvel acquêt, et une rente annuelle de 12 deniers payables à la Saint-Rémy. (Octobre 1294, f.29, v0).

Ordre du comte d'Artois de passer en comptes 900 l. Tournois petits versées à Gautier de Villanis son clerc, pro parte nostre camere recipienti, et 100 l. Petits tournois versées à Robert du Plessis, de Plessio, chevalier, bailli d'Hesdin, pour travaux faits ou à faire au château d'Hesdin, sommes versées par Philippe de Lorris, de Lorriaco, clerc, statutus per nos ad recolligendum et recipiendum partem nobis contingentem ex quinquagesimali subsidio dudum per regiam curiam in comitatu nostro Attrebatensi imposito. (10 Mars 1299, f. 30.)

Privilége accordé par le comte d'Artois à la communauté de la ville de Calais d'établir une assise sur toutes les marchandises " qu'ils achèteront et vendront les uns aux autres " dans toute l'étendue de la prévôté " et non mie sur les avoirs que li estrange marchant achateront et vendront ; " tarif de cette assise ; cet argent ne pourra servir qu'à payer les dettes de la ville ; sa perception et son emploi seront surveillés par quatre prudhommes, " du commun de Calais " désignés par le prévôt du comte d'Artois et partelle autre personne qu'il lui plaira de nommer. (Mercredi après les Brandons 1299, f. 30.)

Mandement du comte d'Artois à son bailli de Saint-Omer de payer à Paul, son ménestrel, qui a été " dehaitiez hors de notre compaignie à Saint-Omer et ailleurs par l'espace de trente-deux jours, " 4 s. par jour. (8 Mars 1299, f. 31.)

Quittance donnée par le comte d'Artois à. Rogier Castelet de Bapaume condamné à 2 000 l, p. d'amende, pour 1 000 l. qu'il a payées ; le comte lui fait remise du reste. (21 Mars 1299, f. 31.)

Sauf-conduit valable jusqu'à la Pentecôte, dans l'intérieur du comté d'Artois, accordé à Simon Danyn, banni à cause du meurtre du bailli de Calais. (23 Mars1299, f. 51.)

Donation par le comte d'Artois à André de Grigni, son valet, d'une maison et de terres à Bourchuel près Hénin-Liétard, ayant appartenu a Baude le Marsain, brûlé par jugement des hommes du château de Lens pour homicide. Cet acte est biffé. (20 Mars 1299, f.31. V0.)

Ordre du comte d'Artois de passer en comptes diverses sommes dépensées pendant son séjour à Bapaume, Beuvri, Aire, Hesdin, Tournehem, Merck, Calais avec la comtesse d'Artois et l'Impératrice. (20 Mars 1299, f. 31, v°.)

Ordre de porter en comptes 312 l.19 s. 6 d. p. payés par Renaud Coignet pour dépenses d'hôtel : " pour chinc bouteilles de gingembras achaté à Paris 8 l, 10 s. ; " " à Jake notre paigneurs de Heding pour 3 miliers et demi d'or et pour coulleurs 30 l. ; " pour aumônes, etc. Cet acte est biffé. (25 Mars 1299, f. 32.)

Mandement du comte à Renaud Coignet que l'ayant nomméavec Robert de Beaumez, châtelain de Bapaume, et le sgr de Haveskerque pour régler avec le comte de Blois ce qui concerne la terre d'Eperlecques, il lui donne pouvoir de désigner quelqu'un pour remplacer celui des deux dessus dits qui viendrait à manquer. (20 Mars 1299, f. 32, v°.)

Lettre du comte d'Artois à Jehan comte de Assele et à Jehan Commin le jeune magne nobilitatis viris, leur recommandant Guillaume Langardin, marchand, bourgeois de Saint-Omer, qui veut faire du commerce, mercaturas suas exercere, dans leur pays. (Lundi après Oculi mei 1299, id.)

Quittance donnée par le comte d'Artois à Renaud Coignet pour 150 l. 18 s. p. qu'il a données à Gauthier, clerc du comte. (25 Mars 1299, id.)

Mandement du comte à Renaud Coignet d'acheter une keue de vin et de l'envoyer à la femme de Robin, son fauconnier, " pour sa gesine. " (25 Mars 1299, id.).