Monnaies et billets de banque. Cours et effets sur les prix. - Arrêt du Conseil ordonnant que les billets de la Banque générale seront pris pour acquitter les impositions et seront, en raison de l'augmentation des espèces, comptés sur le pied de 6 livres l'écu (1er juin 1718). - Recouvrement des sommes provenant de l'augmentation des espèces (1719). - Exemption du droit de 4 sols pour livre reconnue aux règlements des fermes générales en billets (1720). - Tolérance pour l'agiotage des billets, mais défense de stipuler dans les marchés un règlement total ou partiel en espèces. - Examen des espèces et des billets se trouvant dans la caisse de la Monnaie de Toulouse et dans celle de la compagnie des Indes. - Placet des marchands de Nîmes, réunis en assemblée générale, signalant l'opposition de certains à l'établissement de la Banque dans leur ville, et le réclamant pour leur part ; une soixantaine de signatures (23 novembre 1720). - Demandes pour faire « couper » en petits billets des billets de 1 000 livres. *- Difficultés pour les gages de la cour des Aides, les étapes, payés en billets de 1 000 livres inconvertibles. - Le curé de N.-D. de Montpellier a mis en compte en banque l'argenterie du maître-autel, il demande de recevoir 12 800 livres en espèces. - Le ministre Le Pelletier confirme la nécessité de cesser toute distribution d'espèces pour des billets ; l'intention du Régent est « d'éteindre totalement les billets » (17 oct. 1720).

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Intendance de Languedoc