Document d'archives : Chapitre XXXII - Affaires de culte

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Si l'on en excepte une demande d'enquête sur les désordres reprochés aux religieuses de Marcigny, une subvention pour le séminaire d'Autun imposée par Louis XIV, l'affectation des revenus des manses abbatiales de Bèze et de Saint-Étienne de Dijon, alors vacantes, aux réparations des bâtiments conventuels, toutes les pièces de ce chapitre, ainsi que la plupart de celles du chapitre suivant, se rapportent aux aumônes que les États avaient l'habitude de distribuer lors de leurs assemblées, soit aux monastères, soit aux hôpitaux et aux établissements charitables de la province. On y remarque aussi l'opposition formée par les Élus aux prétentions de l'ordre de Saint-Lazare d'absorber les hôpitaux autres que ceux de fondation royale : les encouragements accordés à la maison de la Miséricorde de Dijon, à la chambre des pansements gratuits, etc. Les Élus, lors des disettes, et elles étaient malheureusement trop fréquentes, s'ingénient à porter du soulagement à leurs administrés. Ils procurent des semences aux communautés qui en sont dépourvues; imposent en céréales les localités plus favorisées au profit de celles où la récolte a manqué. En 1709, 1717, 1771, 1775, quand le blé fait défaut, ils créent des ateliers de charité, achètent du riz à Marseille, des légumes, du blé où ils peuvent en découvrir, accordent des primes pour leur transport et les répandent là où les besoins se font sentir. Les États votent, en 1784, une somme de 12.000 livres destinée à venir au secours des incendiés, et les Élus invitent les évêques à organiser dans leurs diocèses des bureaux pour en faire la répartition.

Cote :

C 3686

Inventaire d'archives :

États de Bourgogne

Type de document :

Document d'archives

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