Document d'archives : Procès ; inventaire des titres ; pièces diverses.

Contenu :

(Liasse). 6 pièces parchemin, 42 pièces papier. — Sommation du prieur Ferdinand Dordelu aux habitants de Romont, pour le paiement d’une livre de cire (19 décembre 1703). — Procès intenté par les habitants de Romont au même prieur au sujet du taureau banal fourni par lui «qui est trop pesant et ne s’acquittant point de son devoir dans le troupeau» ; le prieur consent à le changer, mais la communauté devra se charger de se le procurer ; la communauté refuse ; le prieur soutient alors les qualités du taureau qu’il a fourni : les prétendus défauts qu’on lui attribue ne sont que dans l’imagination du pâtre ; visite du taureau ; plainte portée par le prieur contre Jean Claudel, de Romont, qui «malicieusement auroit le jour d’hier jeté une grosse pierre au taureau banal à la charge du plaignant, capable de le tuer, ou au moins de la blesser notablement, et ce, en haine de ce que le plaignant le soutient actuellement en justice bon et valable pour le troupeau, voulant par ces voies le rendre inhabile avant la visite qui en est ordonné par sentence du bailliage de Nancy ; avant cette visite, le prieur a cité un passage de la «Nouvelle maison rustique», page 160, article 4, donnant les qualités du bon taureau : qui «doit être gras, gros et bien fait, avoir l’oeil éveillé, la taille plus longue que haute, les épaules larges, les jambes charnues, la tête courte, la poitrine large, le front ouvert, ... sûr dans sa marche, qu’il épouvante de son regard, qu’il ait les yeux noirs et le poil rouge, les cornes courtes, la queue longue, bien couverte de poil...». La visite qui a suivi n’a pas permis de reconnaître toutes ces qualités chez le taureau du prieur, qui a été reconnu insuffisant pour un troupeau de communauté. Le prieur a été condamné (1714). — Contraintes contre les prieurs de Romont (1664-1725). — Procès entre D. F. Dordelu et Claude Poirson, curé de Romont, au sujet de la dîme d’un canton de bois appelé le Chesnot (1724). — Condamnation, sur la plainte de Roulot, meunier du moulin de Constantmoulin, de Nicolas Gérardin, propriétaire du moulin de Girondelle, qui était allé «quéter» des grains au village de Romont, au préjudice de la banalité annexée au moulin de Constantmoulin. Il y eut ensuite un appel principal et des appels incidents pour lesquels se portent partie, la veuve du meunier de Girondelle, les doyen, chanoines et chapitre de Saint-Dié, le sieur de Tornielle, marquis de Gerbéviller, le comte de Lambertie, prieur de Romont, le meunier de Constantmoulin Roulot et plusieurs officiers et hommes de loi. L’affaire porta éventuellement sur la banalité du moulin de Constantmoulin dont le marquis de Gerbéviller et le chapitre de Saint-Dié se partagent les amendes pour infractions à la dite banalité ; le prieur de Romont est obligé d’y aller faire moudre son grain (1772-1775). — Récit d’une démarche faite auprès du pape par l’abbé de Senones (non désigné) et deux autres personnes ; il s’agit de l’état des abbayes de l’ordre, mais sans plus de précision sur l’affaire (s.d.). — Inventaire des titres et papiers que le R. P. Hyacinthe Lafosse, ci-devant prieur de Saint-Léopold de Nancy et à présent abbé de Senones, a remis entre les mains du marquis de Lambertie, au nom de l’abbé de Lambertie, son fils, prieur de Romont (1728). Il s’agit des titres, baux principalement passés par D. Hyacinthe Lafosse, administrateur délégué du prieuré pendant la vacance du bénéfice.Placet de D. Ferdinand Dordelu à S.A.R. contre les arrêts de la Cour au sujet des dîmes (sans aucune précision, ni aucun détail) (1725).

Cote :

9 H 6

Inventaire d'archives :

Clergé régulier

Informations sur le producteur :

Producteur public inconnu

Informations sur l'acquisition :

inconnue versement numéro via reprise-3531 Producteur public inconnu

Archives départementales des Vosges

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