Document d'archives : Chapitre XIX - Gouverneurs et lieutenant généraux de la Province
Contenu :
Présentation du contenu
Quand, après la réunion du duché à la France, la province eut à sa tète un gouverneur étranger au pays avec son cortège de commandants militaires et de lieutenants-généraux, de premiers présidents et d'intendants, les États, pour se concilier leur bienveillance, prirent l'habitude de leur offrir, à titre gracieux, un présent d'argent : mais comme, pour l'accepter, l'autorisation du roi devenait nécessaire, il arriva peu à peu, comme toujours, que ce qui était facultatif devint obligatoire ; il entra donc en ligne de compte des appointements déjà très beaux, servis à ces personnages, et s'étendit même aux personnes de leur maison. Sous Louis XV, le chiffre de ces libéralités s'élevait à plus de 260.000 livres. Les pièces de ces trois articles concernent presque uniquement les dons ou gratifications faits au gouverneur et à ses lieutenants : l'article C 3480 (1580-1787) est consacré aux gardes du gouverneur formant dans le principe un corps de 10 arquebusiers à cheval commandés par un capitaine, réduit, au XVIIIe siècle, à douze hommes qu'on appelait gardes de la Porte.
Cote :
C 3477-3480