Le baron de Montyon a fait un testament olographe (12 novembre 1819), déposé chez Cottenet, notaire à Paris, par lequel, il institue sa filleule Robertine de La Balivière sa légataire universelle, à concurrence de 60 000 francs minimum, à charge pour elle de régler ses dettes et d'acquitter les autres legs, dont la fondation de plusieurs prix annuels à décerner par les Académies des sciences et française, et un legs de 10 000 francs à chacun des hospices des 12 arrondissements de Paris, à distribuer en gratifications aux pauvres, somme qui pourra être multipliée jusqu'à 4 fois si le montant de la fortune le permet, et sous réserve que les autres legs puissent être distribués. L'exécution du testament a donné lieu à transaction entre l'Administration générale des hôpitaux et hospices et les Académies d'une part, et la comtesse de La Balivière, au nom de sa fille mineure, Marie-Anne, substituée à sa sœur décédée d'autre part, transaction homologuée par jugement du tribunal civil de première instance du département de la Seine le 29 août 1822.