Charte d'Étienne, évêque d'Autun, faisant savoir qu'Étienne et Pierre, fils de Uldric de Saint-Brisson, donnent à l'abbaye de Fontenay tout ce qu'ils possédaient sur le territoire de Montchaume, avec deux deniers de cens sur une chaume qui était la propriété de leur père, et sa dîme sur le territoire des Quintes. En reconnaissance, les religieux de Fontenay donnent 30 sous à leur sœur Parisia et à son époux, et acceptent le don que leur fait leur mère de sa personne. Les religieux reçoivent ensuite le désistement pur et simple de d'Arnoul d'Aligny, qui attaquait cette donation, et après la mort de celui-ci, celui de son fils Séguin, qui est associé aux bonnes œuvres de l'abbaye (XIIe s.). Acte de Gautier, êvêque d'Autun, faisant mention de la donation faite à l'abbaye de Fontenay par le chevalier Geoffroi de Saint-Léger, du consentement de sa femme et de ses quatre enfants, des deux tiers de la forêt d'Hervaux, dont les moines possédaient l'autre tiers. Ceux-ci lui font présent de 80 livres de Dijon, d'une vache à sa femme, de 4 sous à chacun de ses fils, de... à ses filles (1210, mutilé). Chartes : de Gauthier, évêque d'Autun, ratifiant l'aumône faite par les quatre frères Hugues, Robert, Gui et Allier de Quarré à l'abbaye de Notre-Dame de Fontenay de tout ce qu'ils possédaient dans les bois des Quartiers, et de tous leurs droits sur les hâtes d'Arphanz (1214) ; d'Hugues, duc de Bourgogne, relatant une transaction sur procès intervenue entre l'abbaye de Notre-Dame de Fontenay et les quatre damoiseaux de Quarré-les-Tombes, Guillaume, Robert, Gui et Allier, par laquelle ils reconnaissent pour valable l'engagement aux moines des bois de Sauvemay, de Montcrampon, des Quartiers, d'Arphant et des Parronniers, en fixent les limites, et par compensation des dommages causés, abandonnent aux religieux de Fontenay tous les cens qu'ils leur doivent (1236) ; de Gui, évêque d'Autun, relatant que les frères André, Guillaume, Garnier et Séguin, fils de Théobert de Saint-Brisson, se sont désistés de toutes les réclamations qu'ils élevaient contre les religieux de Fontenay et ont abandonné toutes leurs prétentions sur la foresterie de Brinville (1238, 8 octobre). Jugement arbitral par Gauthier, curé de Saint-Brisson, et deux autres arbitres par lequel un nommé Pierre le Bègue est condamné à renoncer en faveur des moines de Fontenay à ses prétentions sur le bois et le terrage d'Auchaz et des Quintes (1244). Testament du chevalier Gui de La Roche, seigneur de Vernon, par lequel il choisit sa sépulture en l'église de l'abbaye de Fontenay, à laquelle il laisse une rente de cinq setiers de grains, dont trois de seigle et deux d'avoine à prendre sur son exploitation agricole de Vernon ; de plus, il abandonne toutes ses prétentions sur les Challonges de Rueres et la forêt de Gonfrot et le bois de l'abbaye de Fontenay. Il lègue à l'église de La Roche une rente d'un setier de seigle et un setier d'avoine à prendre sur les terres et les dîmes de Clermont ; à D. Guillaume, vicaire de la paroisse, 40 s. tournois ; au clerc de ladite église XX s. t. ; à l'œuvre de l'église de Saint-Thibaut, une rente annuelle de 5 s. de monnaie courante à prendre sur ses cens de Clermont, etc. Suivent de nombreux legs à des maisons religieuses et à des particuliers. Il nomme pour exécuteurs testamentaires le prieur de Fontenay et le bailli d'Auxois (1263). Vente au recteur de la métairie de Saint-Aignan, membre dépendant de l'abbaye de Notre-Dame de Fontenay, par Jeanneau Robin de Saint-Léger, Pernet Robin, son neveu, Perreau Gaidoz, Marianelte, veuve de Séguin du Pertuis, et Jean Li Bans de diverses pièces situées dans la forêt des Chaz, et au-dessus de la fontaine des Hurgeris, les prés exceptés (1292).
