Document d'archives : 1443-1444

Contenu :

Description détaillée
Comptes de l'administration des consuls : B. Delbosc, P. Viladier, P. Palet, Jacme Masip, François Castel et Grozo ; Jean Clari étant leur trésorier. — Au chapitre des recettes, il y a mention qu'on n'a affermé ni la traité des pastels, ni l'entrée des vins, parce qu'il y aurait eu plus de dommage que de profit pour la ville. — Subside de 45000 livres accordé à M. d'Anjou à Montpellier ; autre subside de 120,000 livres. — Antoine Combérou, régent des écoles, a 9 livres 6 sous, ou douze moutons de pension. — Acquisition de la maison d'école des enfants. — Trois cannes de potain (pouston) pour faire la chaire (cadieyra) du magister de l'école, 15 sous. — Le 15 novembre, les consuls envoient un espion, sur la nouvelle que Combéfa était pris par aucuns ennemis, qu'on disait Anglais, ou par Salazar. — A Pierre Richart, vicaire de M. d'Albi, 2 marcs d'argent. La ville voulait donner à l'évêque, pour sa première entrée, une pipe de vin, des torches, des confitures, etc. ; mais on ne trouva rien de bon, rien de digne, et le vicaire demanda la valeur du présent en argent. — Le 17 décembre, les consuls donnent à madame la viguière, pour son nouvel avènement, 12 écus, valant 16 livres 5 deniers. — Un clerc de l'école relie le petit livre des cens. — Dépenses pour l'entrée du Dauphin, le 26 décembre, lendemain de Noël ; on chassa, et le prince prit lui-même part à la chasse. Il permit aux gens de Salazar de traverser la ville, tandis que les consuls voulaient qu'ils passassent par le chemin des moulins. Après son départ arriva le bâtard de Ros, et on ne lui permit pas de traverser la ville avec ses gens. — Une corde de 20 deniers à la cloche Paulin, pour sonner le tocsin. — Arrestation des consuls à la maison consulaire, à la requête du receveur des subsides ; saisie de la vaisselle d'argent. — Jean Du Breuil (Del Bruelh), seigneur du parlement de Paris, vient mettre l'évêque d'Albi en possession de l'évêché, qui était entre les mains du Roi ; la ville donne une barrique de vin vermeil poysant, de Gaillac, à 6 écus la pipe, 3 écus valant 4 livres 1 Sou 3 deniers ; une barrique de vin blanc à 8 moutons la pipe, 4 moutons valant 3 livres 20 deniers ; de l'avoine, des torches, etc. — 2 paires de chapons à maître Guillaume Cozinot, conseiller du Dauphin, afin d'obtenir sauvegarde pour la culture des champs et la récolte des fruits dans la seigneurie d'Albi. — Les gens d'armes serraient la ville de près ; le blé était très-cher ; il n'y avait plus d'argent, et il fallut donner 3 marcs pour pouvoir faire la récolte du pastel. — Le 3 février, la ville donne à Louis Sorbier, lieutenant de Joachim Roant, du vin vieux de Gaillac, des miches, de l'avoine,25 harengs (arenx) à 1 écu le cent, etc. — Le 21 février, passage de deux messagers qui, par ordre du Dauphin, allaient en toute hâte (cochadamen) à Lavaur, avec lettres patentes les autorisant à requérir des chevaux sur leur passage ; on leur donna des chevaux frais à la maison commune ; ils étaient accompagnés du seigneur Jean Girart, du régent et du baylieu, qui garda Charles d'Armagnac à la Berbie. — Le 27, vin, miches, avoine, etc., au maître d'artillerie du Dauphin, qui avait son artillerie à Mailhoc et allait au siège de Sévérac, avec les gens de Salazar, revenus de Gascogne. — Passage de messagers envoyés en toute hâte par le Dauphin, aux garnisons de Sévérac et de Capdenac, que tenait le bâtard d'Armagnac.

Cote :

4 EDT CC 192

Description physique :

Description physique: (Registre.) — In-folio, 28 feuillets, papier.
Registre
Registre: Oui

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