Document d'archives : Entretien avec un homme qui évoque les cercles, les événements festif et la vie collective au village dans les années 1950 à...

Titre :

Entretien avec un homme qui évoque les cercles, les événements festif et la vie collective au village dans les années 1950 à Saint-Martin-de-Vésubie mêlant des souvenris en langues française et provençale

Contenu :

Après avoir rapidement évoqué les rivalités entre les villages de Roquebillière et Belvédère, l’habitant de Saint-Martin-Vésubie donne quelques usages de surnoms entre les villageois (les Totchi, ceux qui ne sont pas dégourdis Roquebillière et les Miaou, à Belvédère). Après quelques échanges, le témoin préfère passer au « patois » de Saint-Martin. Il explique parler cette langue à la maison et sur les chantiers. Il est spécifique à ce village, il donne quelques exemples de différences en nommant des objets de la vie quotidienne ou des légumes, et il trouve la langue plus proche de l’Italie. Les questions sur les « chambrettes » a peu de retour. Le témoin se souvient que l’on disait « Anan a la chambre » lorsqu’on allait jouer aux cartes. Il a peu de souvenir, sinon que ce n’étaient que des hommes qui s’y rendaient et les classes sociales séparaient chaque cercle. Il évoque ensuite, à la demande de l’enquêteur, les confréries de pénitents blancs et noirs. Il se souvient que les Pénitents blancs avaient leur chapelle en haut du village, plus grande et mieux décorées que celle des Noirs. Il se souvient des processions, des fêtes et des chants au village. Il signale le cercle alpin, mais il est un plutôt privé. Des repas festifs s’organisaient, il cite à ce propos, les ravioles et les gnocchis. Il se souvient de taper sur plaquette de bois au moment du carnaval, faites sur des plaquettes de bois tilleul encore vert ou la massette et la timbale. Il évoque le four communal et les différentes fournées jusque dans les années 1950. Les souvenirs sont par bribes. Il se souvient de la fabrication des fromages et de la rivalité pour en faire le meilleur. A l’évocation du charivari, comme il n’en a pas gardé trace une femme intervient pour dire que lors de son mariage des coups de feu ont été tirés parce qu’elle épousait un étranger, la conscription, le chemin de croix, quelques chanson politiques ou sur le carnaval sont rapidement informées, l’arbre de mai, le feu de la Saint-Jean que l’on saute. Tout au long de l’entretien l’enquêteur revient sur les rivalités entre blancs (les riches) et noirs (les pauvres) et le témoin donne quelques exemples d’événements dont il a le souvenir.

Cote :

MMSH-PH-7713

Inventaire d'archives :

Fonds Pierre-Jean Chabert

Description physique :

Importance matérielle :
Durée : 40 min

Références bibliographiques :

Chabert, Pierre-Jean, Les cercles en Provence : discours sur la réalité: essai d'ethnolinguistique, thèse d'état présentée devant l'Université de Provence, Aix-Marseille 1, 1989, tome 4, p. 1114.

Où consulter le document :

Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH) - Secteur Archives de la recherche

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