(1) Le conseil général s'était occupé de la création d'une école normale d'institutrices dans ses sessions de 1854 à 1857. Le manque de ressources n'avait pas permis de donner suite à cette affaire.

(2) Ces travaux, dont l'exécution était, dès 1890, reconnue urgente par l'architecte ministériel, furent à cette date jugés par le ministre devoir imposer au département des sacrifices tels qu'il invita le recteur (9 décembre 1890) à envisager la suppression de l'école normale d'institutrices du Cantal et de la réunion des élèves-maîtresses avec celles d'un département voisin, par application de l'article 1er de la loi du 9 août 1879. Il s'agissait aussi, et peut-être surtout, de réaliser des économies sur le crédit affecté par le ministère au service des écoles normales. Un premier projet (1890) visait à réunir les deux écoles normales d'instituteurs de la Haute-Loire et du Cantal dans les bâtiments neufs d'Aurillac et les deux écoles d'institutrices des mêmes départements dans les bâtiments neufs du Puy. Un autre projet (1891) tendait à placer les élèves-maîtresses du Cantal dans les bâtiments de l'école normale d'institutrices de Clermont-Ferrand. Mais l'assemblée départementale ne semble pas s'être sérieusement arrêtée à ces projets (pièces jointes au dossier de location). Cette question des locaux amènera la reprise, en 1922-1923, du projet de gémination avec le département de la Haute-Loire, puis avec celui du Lot (dossier à ce sujet dans 1 T 828).