Document d'archives : Correspondance de la paroisse Saint-Louis de La Roche-sur-Yon reçue à l'évêché entre avril et mai 1848.

Contenu :

1848
- 6 avril, lettre de M. LUSSAGNET qui demande à l’évêque s’il l’autorise à « bénir, dimanche prochain, l’arbre de la Liberté » (vue 20).
- 24 avril, pétition adressée au préfet par les habitants de Napoléon-Vendée en vue d’obtenir « qu’à l’avenir, le corps du pauvre soit accompagné d’un prêtre jusqu’au cimetière, comme le corps du riche ».
- 6 mai, lettre du préfet qui transmet à l’évêque la pétition des habitants de Napoléon et le prie de décider « une question qui, dans les circonstances où nous nous trouvons, excite un vif intérêt ».
- 7 mai, ordonnance de l’évêque qui enjoint au conseil de fabrique de délibérer sur la pétition présentée par les habitants de Napoléon (pièce manquante au moment de la numérisation).
- 7 mai, lettre de M. LUSSAGNET à l’évêque au sujet de la pétition : « Il me semble que ceci est facile à accorder ».
- 10 mai, délibération du conseil de fabrique qui « prie Monseigneur l’évêque de Luçon de faire droit à la pétition des 203 habitants de la ville de Napoléon-Vendée ».
- 11 mai, lettre de l’évêque qui demande à M. LUSSAGNET des renseignements complémentaires avant de porter une ordonnance relative à la conduite des corps au cimetière.
- 11 mai, lettre de M. LUSSAGNET qui explique à l’évêque que les frais de la fabrique aura à supporter pour la conduite des pauvres entraînera une restriction des charités faites au profit de ces mêmes pauvres.
- 14 mai, lettre d’une quarantaine de paroissiens qui demandent à l’évêque d’ordonner que toutes les levées soient faites à domicile : « vous feriez une juste application du principe d’égalité désiré depuis si longtemps par nos concitoyens ».
- 17 mai, lettre de M. LUSSAGNET à l’évêque : « Les membres du conseil de fabrique manifestent de nouveau le désir... que les indigents soient conduits au cimetière par un prêtre et trois enfants de chœur, sans chant ».
- 21 mai, réponse du secrétaire de l’évêché de La Rochelle au secrétaire de l’évêché de Luçon : « En ce qui concerne les sépultures des indigents, il n’y a point uniformité dans le diocèse, l’Ordinaire ayant cru devoir laisser subsister les divers usages ».
- 23 mai, réponse du secrétaire de l’évêché de Poitiers au secrétaire de l’évêché de Luçon : « Les obsèques des indigents se font ici comme les enterrements de 3e classe ».
- 26 mai, lettre de M. LUSSAGNET à l’évêque l’informant de la réception d’une pétition de quelques habitants de Napoléon relative au cérémonial de sépultures des indigentes (vues 40-41).

Archives départementales de la Vendée

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