— L'archevêque d'Albi doit venir à Cordes au commencement du mois suivant (20 avril 1732).

— La maison des régentes menace ruine (13 juillet).

— Election des consuls (31 août).

— Remplacement des conseillers sortants (7 septembre).

— Le sieur Ladevèze, bourgeois et second consul, est député aux Etats convoqués à Montpellier pour le 27 de ce mois ; ratification du bail passé par les consuls pour la réparation du presbytère de Campes au prix de 460 livres, d'une constitution de rente au denier vingt en faveur de l'archiprêtre Flottes qui a prêté à la communauté 94 livres pour la réparation de la maison des régentes ; " le nombre des escoliers est à présent fort petit " ; on supprime la charge de troisième régent et les salaires du premier sont fixés à 200 livres, ceux du second à 150 : l'archiprêtre sera remboursé de 38 livres employées à la réparation de l'encensoir en argent de l'église Saint-Michel (2 novembre).

— Une députation ira féliciter l'archevêque d'Albi récemment nommé commandeur de l'ordre du Saint-Esprit (9 février 1733).

— Les ponts des Cabannes de Saint-Pierre et de Neguesaume sont en si mauvais état que les charrois sont obligés d'aller passer par celui de Salles (8 mars).

— La muraille des Planols, sous les écoles, s'est écroulée et on craint que les maisons situées de l'autre côté du chemin ne soient entraînées dans sa chute ; les clauses de l'arrentement de la cave qui est sous l'hôtel de ville et du jardin attenant n'ont pas été exécutées par le preneur ; la chapellenie dite de Campagnac n'est plus desservie faute de pouvoir en percevoir les revenus (17 mai).

— Election des consuls (30 août).

— Remplacement des conseillers sortants (6 septembre).

— L'archiprêtre Clausade demande que l'état du presbytère soit vérifié avant qu'il en prenne possession (27 septembre).

— Le clocher de l'église de Sarmases sera réparé (14 novembre).

— A la requête du promoteur de l'officialité d'Albi, l'intendant invite les consuls à imposer à l'avenir la somme de 600 livres au lieu de 150, en faveur des régents, le conseil déclare ne pouvoir accéder à cette demande. Un Te Deum sera chanté pour célébrer la prise de Milan (7 février 1734).

— Une ordonnance royale augmente le nombre des miliciens que la communauté doit fournir (13).

— Des dragons dont M. de La Prune a reçu le commandement doivent séjourner à Cordes ; ils seront logés chez les particuliers, "attendu qu'il n'y a point de casernes " (11 mars).

— Le bureau des pauvres consent à leur céder l'hôpital " qui a servy autre fois de casernes ", moyennant une légère indemnité (7 avril).

— Les dragons doivent partir le lendemain (8 mai).

— L'archevêque d'Albi sera prié de procurer des régents à la communauté (17 juin).

— Nomination de trois régents aux gages de 200, 100 et 60 livres (1er août).

— La communauté doit remplacer dix miliciens (8 février 1735).

— Les régentes recevront 50 livres de plus que par le passé (1er mai).

— La peyrade de Cordes aux Cabannes sera réparée depuis la porte de Notre-Dame (30).

— Installation du maire noble Jean Delpuech pourvu de cet office par lettres patentes du 17 décembre 1734 et ordonnance de l'intendant de Bernage du 13 août 1735 (9 septembre).

— Députation dudit maire aux Etats convoqués à Narbonne pour le 15 de ce mois (2 décembre).

— Le consulat doit fournir huit miliciens (29 janvier 1736).

— On n'a imposé, l'année précédente, que 200 livres pour les trois régents ; cette somme sera portée à 400 livres (6 mai).

— Nomination d'un premier régent ; les écoliers doivent être conduits à l'église, tous les matins après la classe, pour entendre la messe ou faire leur prière (10 juin).

— Mathieu-Paul de Roquefort, premier consul et capitaine au régiment de Saint-Sernin, revenant d'Italie, réclame ce qui lui est dû à raison de son chaperon consulaire, attendu qu'il n'a pas été fait de nouvelles élections depuis son départ ; le conseil répond que pendant ce temps un maire a été installé et qu'on lui a accordé 100 livres ; l'intendant jugera cette affaire (2 décembre).

— La fréquence des assassinats et des vols sera signalée au marquis de la Fare, commandant de la province, afin qu'il installe à Cordes une des brigades de la maréchaussée établies à Albi (27 janvier 1737).

— Cette demande est agréée : un exempt et quatre cavaliers composant l'une des brigades d'Albi se rendront à Cordes et seront soutenus par des dragons envoyés de Gaillac (13 février).

— Installation de Jean-François Miquel, bourgeois, pourvu de la charge de premier consul par lettres patentes du 2 juillet précédent (20 août).

— Election des consuls, en vertu de l'arrêt du Conseil d'Etat du 6 décembre 1737 qui suspend l'exécution de l'édit du mois de novembre 1733 rétablissant les offices municipaux et permet aux communautés de procéder à l'élection de ses officiers suivant les anciens règlements (5 janvier 1738).

— Remplacement de 12 conseillers (12).

— Le fils aîné de feu Antoine Martin, notaire, est choisi pour succéder à son père comme gardien du cadastre et départeur des tailles ; la partie supérieure de la porte Notre-Dame est " presque entièrement détruite " ; les Capucins " qui sont voisins " offrent de la réparer à la condition qu'on leur abandonne la propriété de cette construction ; il sera procédé à la vérification des lieux et à l'estimation des frais (27 avril).

— Il y a lieu de réparer le grand chemin qui conduit de la porte du Formiguié à la chapelle du Saint-Crucifix (18 mai).

— Ratification du bail de la boucherie sur le pied de 9 sous la livre de veau et de mouton et de 6 sous la livre de bœuf ou génisse (29 juin).

— Election des consuls (7 septembre).

— Remplacement des conseillers sortants (14).

— Deux doreurs offrent de dorer la chaire de l'église du Saint-Crucifix moyennant la somme de 300 livres ; l'église de Sarmases menace ruine (28).

— Le retable du maître autel dans l'église du Saint-Crucifix est détérioré (16 novembre).

— Députation du second consul aux Etats convoqués à Montpellier pour le 11 décembre (23).

— Lacune pour l'année 1739.

— Les consuls feront réparer la porte de Notre-Dame (22 mai 1740).

— Nomination des premier et second régents des écoles (12 juin).

— Election des consuls (28 août).

— Remplacement des conseillers sortants (4 septembre).

— On fera réparer le chemin qui va de la porte de Sainte-Catherine au Saint-Crucifix (19 février 1741).

— Devis des travaux à exécuter pour la charpente qui soutient les cloches de l'église Saint-Michel et pour celle de la toiture de la halle (18 juin).

— Election des consuls (27 août).

— Remplacement des conseillers sortants ; conformément aux anciens règlements, le second consul sera alternativement un avocat ou un bourgeois allivré pour au moins 2 livres 10 sous ; le troisième sera choisi parmi les marchands, notaires et praticiens, devra être allivré pour 15 sous et avoir été déjà quatrième consul ; ce dernier sera pris dans la même classe pourvu qu'il ait allivrement de 10 sous ; nul ne sera consul ni conseiller s'il est comptable ou reliquataire des comptes publics et s'il ne réside depuis trois ans dans le consulat (premier consul) ou dans la ville (2°, 3° et 4° consuls), ou s'il est le parent jusqu'au 4° degré de celui qui le désignera (3 septembre).

— Homologation de cette délibération par le Parlement de Toulouse (27 octobre).

— Détail des sommes imposées sur le consulat (22 avril 1742).

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