Inventaire d'archives : Théâtre Nanterre Amandiers

Contenu :

Ce répertoire se divise en trois grandes parties, qui correspondent à l'histoire administrative du théâtre des Amandiers : la Maison de la culture (1968-1982) et Théâtre des Amandiers (1965-1971) ; le Centre dramatique national de Nanterre - Théâtre des Amandiers (1971-1982) et enfin le Théâtre des Amandiers de Nanterre, puis Nanterre-Amandiers (depuis 1982). C'est cette dernière partie qui a la plus grande part dans le corpus.

Pour chacune des périodes, ce fonds présente le fonctionnement du théâtre, la direction ou les équipes de direction et les créations et manifestations.
Les créations, à compter de 1982 sont classées par saison, puis par spectacle ou manifestation. Il est possible de trouver le dossier de l'événement qui se compose, le plus souvent, d'une présentation, d'un dossier de presse, du texte du spectacle, d'un programme, d'une plaquette, d'une revue de presse et d'un bilan, l'affiche, des documents iconographiques et audiovisuels, un dossier d'organisation des tournées et enfin, parfois, de la préparation des éléments de décors.
Concernant les documents iconographiques il est important de signaler que dans le cadre de la préparation des spectacles et, sans doute, pour le choix des comédiens, des documents photographiques ont été réunis. Ainsi, pour certains spectacles se trouvent des photographies de pièces qui n'ont pas été jouées au théâtre Nanterre-Amandiers mais qui mettent en scène des comédiens choisis pour tel ou tel spectacle à Nanterre.

Ce fonds est particulièrement riche en documents iconographiques : plus de 8000 photographies, diapositives, négatifs... le composent. Le versement 2047W comprend 9779 articles, mais il faut cependant signaler que les cotes 2047 W 3100 à 2047 W 3999 sont vacantes. Le versement comporte donc réellement 8880 articles.

Publication :

Archives départementales des Hauts-de-Seine
04/10/2019 à 10:19

Informations sur le producteur :

Dès 1965, Nanterre, chef-lieu du nouveau département des Hauts-de-Seine, est choisi pour accueillir une Maison de la culture à vocation régionale, préfigurée en 1968.
Le théâtre des Amandiers est créé, dans une salle provisoire, par Pierre Debauche, responsable de la compagnie de théâtre éponyme et organisateur du premier Festival de Nanterre au lieu-dit Côte des Amandiers. Communiste depuis 1935, la municipalité décide de donner un éclat particulier à la fête des 5 et 6 juin 1965 traditionnellement marquée par le couronnement de la Rosière. Ce premier festival se tient du 7 mai au 20 juin 1965. Il regroupe 39 manifestations d'art et de culture et totalise 11576 entrées (2047W55).
Le deuxième festival est organisé dans des hangars désaffectés de la faculté de Lettres et le troisième au sein du palais des sports de Nanterre. En 1968, un théâtre provisoire est installé rue Greuze et la Maison de la culture est préfigurée.
Distinct de la Maison de la culture de Nanterre, le théâtre des Amandiers est codirigé par Pierre Debauche et Pierre Laville. Ils ont demandé l'octroi du statut de Centre dramatique national (CDN) dès le mois de juin 1970. Le CDN, juridiquement constitué en coopérative ouvrière de production à personnel et capital variables, voit le jour le 1er janvier 1971 par décision du ministère des Affaires culturelles. Un contrat conclu avec la Maison de la culture de Nanterre permet au Centre dramatique d'utiliser le label "Théâtre des Amandiers" et la Maison de la culture l'héberge provisoirement, les manifestations sont d'ailleurs souvent organisées conjointement par la Maison de la culture et le Centre dramatique national.
Bien que menacé de fermeture en 1976, une association « Maison de la culture de Nanterre » est créée cette même année. Le programme est varié : théâtre, cinéma, variétés, expositions... Cette année marque également le déménagement du Centre dramatique qui quitte les locaux de la rue Greuze pour s'installer dans la nouvelle Maison de la culture, 7 avenue Picasso, son emplacement actuel.
Contraint par le ministère de la Culture de faire un choix, Pierre Débauche choisit en 1974 de se consacrer à la Maison de la culture afin d'assurer la réalisation du programme de construction du futur bâtiment qui sera inauguré en 1976. Xavier Pommeret lui succède à la direction du Centre dramatique national. Pierre Laville, quant à lui, démissionne en 1975.
Lorsque Pierre Debauche quitte la direction de la Maison de la culture, Raoul Sangla, réalisateur pour la télévision, est désigné pour le remplacer à compter du 1er septembre 1978.
En 1982, alors que le contrat de Raoul Sangla est arrivé à son terme, sont dissous la Maison de la culture et le Centre dramatique national de Nanterre. La société à responsabilité limitée « Nanterre-Amandiers », gérée par Patrice Chéreau et Catherine Tasca, voit le jour.
La saison 1982-1983 est la première saison d'activité de la nouvelle société chargée de l'exploitation du théâtre des Amandiers. Deux spectacles sont mis en scène par Patrice Chéreau : Combat de Nègre et de chiens de Bernard-Marie Koltès et Les paravents de Jean Genet.
En novembre 1982, une école de comédiens, dirigée par Pierre Romans, ouvre ses portes et sélectionne 26 élèves pour une formation de deux ans.
A la riche programmation du théâtre s'ajoute, en 1988, l'invitation de Patrice Chéreau au Festival d'Avignon. Il y met en scène Hamlet de Shakespeare.
Patrice Chéreau quitte en 1990 la direction du théâtre Nanterre-Amandiers, Jean-Pierre Vincent est nommé de 1990 à 2001. Jean-Louis Martinelli lui succède en 2002. Philippe Quesne prend sa suite après sa nomination, en co-direction avec Nathalie Vimeux, en novembre 2013.
Parallèlement à l'histoire du théâtre des Amandiers, Georges Aperghis, compositeur grec, crée en banlieue parisienne l'Atelier Théâtre et Musique (ATEM). D'abord installé à Bagnolet, de 1976 à 1991, il s'installe au théâtre des Amandiers à compter de 1992 jusqu'au départ de Georges Aperghis en 1997. Depuis 1998, T et M (Théâtre et Musique) est le titre générique sous lequel se poursuit l'activité de l'ATEM.

Conditions d'accès :

En application de l'art. L. 213-2 I 3 du code du patrimoine, le délai de communicabilité des documents portant atteinte à la vie privée est de 50 ans. Sont ainsi être concernés par ce délai la correspondance, les listes nominatives des abonnés.

Observations :

AUTRES FONDS D'ARCHIVES PUBLIQUES

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAD092_theatre_nanterre-amandiers

Où consulter le document :

Archives départementales des Hauts-de-Seine

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