Inventaire d'archives : Justices seigneuriales

Contenu :

Il s'agit ici d'un répertoire provisoire : les fonds des différentes juridictions sont ordonnés par ordre alphabétique au fur et à mesure des travaux de classement. A terme, ils seront classés par bailliages et sénéchaussées royales dont elles ressortaient.
Ce répertoire remplace le répertoire imprimé en 1914 qui d'une part ne donnait pas le détail des liasses, d'autre part était incomplet. En effet, les archives d'un certain nombre de juridictions seigneuriales n'étaient pas encore entrées aux Archives départementales ou bien se trouvaient dans des versements non inventoriés. Le présent instrument de recherche donne accès aux archives de 204 juridictions dont une trentaine ne figurait pas dans le répertoire imprimé en 1914.
Juridictions dont le siège est extérieur au département de la Creuse
Haute-Vienne : Baignol. Les Combes. Peyrat-le-Château. La Villeneuve au Comte et Nedde
Indre : Brosse. Eguzon. Fougères et L'Aubier
Puy-de-Dôme : Montbardier

Cote :

5 B 1-204

Publication :

Archives départementales de la Creuse.
2004
Guéret

Informations sur le producteur :

Les compétences des justices seigneuriales sont réglées sous l'Ancien Régime par le droit écrit dans le Midi, par les coutumes dans l'Ouest et le Nord. Dans le territoire de l'actuel département de la Creuse, qui pour l'essentiel était l'ancienne province de la Marche, nous sommes sur la frontière entre l'oc et l'oil, entre l'écrit et le coutumier. Le territoire creusois est divisé en ressorts judiciaires de manière très complexe. Seules quelques paroisses situées à l'est du département, dans la sénéchaussée de Limoges, ressortent du droit écrit. Le restant du département se Partage entre les coutumes du Berry, du Bourbonnais, de la Marche et du Poitou. En outre il faut ajouter les coutumes locales de la Combraille et du Franc Alleu, quasi identiques à celles de l'Auvergne. On se reportera avec utilité à la thèse de Pierre Villard pour les différences parfois subtiles entre les coutumes quant à la compétence de ces juridictions subalternes. Pour ajouter à la perplexité du chercheur, les anciennes coutumes divergent quant à l'identité entre fief et justice. Dans les coutumes de la Marche et du Franc Alleu, inspirées de celles de l'Auvergne « Fief et justice n'ont rien de commun », au contraire dans celles du Poitou « Fief et justice sont tout un »…
Il peut y avoir cinq sortes de justices seigneuriales : les châtellenies, les hautes justices, les moyennes justices, les basses justices, les justices foncières. Dans la Creuse, ces justices sont classées en trois types, ce qui est le schéma le plus classique : la basse justice, la moyenne justice et la haute justice.
La basse justice est généralement aussi foncière ; elle traite des contestations d'héritage, des bornages et arpentages, des contrats, des dettes, des fraudes, de ce qui concerne les bois et les fourrages, les poids et mesures et autres délits mineurs possibles d'une amende inférieure à 75 sols tournois au civil ou de 12 sols 6 deniers au criminel.
La moyenne justice traite au civil des tutelles, des curatelles, des biens des mineurs, des scellés, et au criminel des délits dont l'amende ne dépasse pas 75 sols tournois.
La haute justice et la châtellenie connaissent toutes les matières civiles et criminelles.
Dans le ressort géographique qui nous concerne, la quasi-totalité des sièges de justice sont des hautes justices, quelque soit l'étendue de la seigneurie.

Conditions d'accès :

Conformément aux dispositions du Code du patrimoine, ces documents sont librement communicables, sous réserve de leur état de conservation matérielle et des délais prévus par le code du patrimoine. S'ils sont disponibles sous forme numérisée ou microfilmée, les originaux ne sont pas communiqués.

Langues :

Cet instrument de recherche a été rédigé en français.

Organisme responsable de l'accès intellectuel :

Archives départementales de la Creuse.

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAD023_5B_01

Archives départementales de la Creuse

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