Inventaire d'archives : Rectorat de Paris et services inter-académiques (1875-1974)

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INTRODUCTION
Ce fonds, relatif à l'enseignement supérieur (1870-1970), dit des " 800 cartons ", émane, d'une part, pour la période récente, de plusieurs services rectoraux, ayant en gestion la scolarité, le personnel, ainsi que diverses " affaires " des facultés et, d'autre part, de l'ancien service B du rectorat de Paris, chargé de l'enseignement supérieur jusqu'à la réforme des universités - rappelons que cette réforme a été appliquée entre 1968 et 1971 -. Le fonds a été divisé, lors de son classement qui s'est échelonné sur plus de dix ans, en cinq chapitres : papiers des recteurs (I), administration de l'université (II), constructions (III), affaires des facultés (IV), affaires des Instituts (V), affaires des bibliothèques (VI).
Il s'agit ici du second versement effectué au Centre des archives contemporaines. Il concerne uniquement les chapitres IV et V de ce vaste ensemble, et couvre la période 1875-1973.
La faculté de droit a été créée en 1802, place du Panthéon. L'École de pharmacie, instituée en 1803 et devenue faculté en 1920, est d'abord installée rue de l'Arbalète, puis, à partir de 1882, à l'Observatoire. La faculté des lettres, comme celle des sciences, a été créée en 1808 et s'est installée dans les locaux de la Sorbonne en 1821, tandis que l'École de médecine, devenue faculté en 1808, se situe depuis l'origine rue de l'École-de-médecine. Toutes ces anciennes facultés ont disparu lors de la réforme, appliquée entre 1968 et 1971, au profit de la création de treize universités pluridisciplinaires.
Cette partie du fonds apporte des indications de nature variée sur l'ensemble de la vie universitaire, à travers l'organisation administrative des services rectoraux (généralités, personnel, scolarité, enseignement). La spécificité et l'originalité de ce fonds résident dans le détail de l'activité de très nombreuses structures particulières au fonctionnement bien déterminé, que sont les Instituts. Le service B assurait notamment les relations entre les Instituts et le recteur, selon les modalités propres au statut de chaque Institut, et le contrôle de leur administration.
Ce fonds est le résultat du regroupement de petits versements, dont la provenance n'a pu être toujours bien identifiée. Pour cette raison, le plan reprend une organisation traditionnelle de services administratifs, mais ne s'appuie pas sur celle de services depuis longtemps disparus.
Facultés
Les affaires des facultés traitent, pour l'essentiel, des questions de scolarité (organisation et réformes des examens et concours, prix, bourses, programmes des cours, stages), d'enseignement (mouvement des chaires, rapports et enquêtes sur les laboratoires, création de centres de recherche) et de personnel, entre 1875 et 1971. On trouve également, en nombre réduit, quelques dossiers individuels d'étudiants et de cas disciplinaires, à leur sujet.
Plus spécifique, ce premier chapitre comprend des papiers sur l'historique des facultés de Nanterre, d'Orsay et de Reims. Pour Nanterre et Orsay, on note l'existence de dossiers consacrés aux questions de transport et la présence d'une série d'affiches sur les inscriptions et les enseignements.
Le chercheur ne manquera pas de consulter l'inventaire, en cours de rédaction, du chapitre II (administration de l'université).
Instituts
Sur proposition des facultés dont ces organismes relèvent du point de vue scientifique, la création des Instituts d'universités est décidée par le Conseil de l'université, approuvée par le ministre de l'Instruction publique, aux termes du décret du 31 juillet 1920. Ils sont dotés de statuts qui définissent le rôle du recteur, qui est soit président, soit membre de droit de leur conseil d'administration, selon qu'ils aient été créés au sein même de l'université ou seulement rattachés à celle-ci.
On peut discerner, sur le plan juridique, quatre groupes d'Instituts, qu'ils soient d'université ou des facultés :
- les Instituts créés au sein même des facultés, après délibération du Conseil ;
- les Instituts qui sont à l'origine étrangers à l'université, mais qui lui sont rattachés à la suite d'une convention, conformément aux articles 1 et 2 du décret du 31 juillet 1920 ;
- les Instituts fondés par des personnes ou des organismes extérieurs, mais qui lui sont rattachés statutairement dès leur création ;
- enfin, les Instituts placés sous l'égide ou le patronage de plusieurs établissements et notamment de l'université de Paris.
Le manque de moyens en personnel et en matériel et les fréquentes modifications de statuts des divers organismes obligent à un constant effort d'adaptation aux structures universitaires.
L'intérêt de cette seconde moitié du fonds justifie qu'on l'ait traité dans le détail, souvent " pièce-à-pièce ". Après une première subdivision en Instituts d'université, des facultés et autres Instituts, le cadre du classement a été imposé par le contenu des documents (fondation, travaux de construction, d'aménagements et d'entretien, instances de direction, finances, personnel, vie scientifique), qui ont tous été conservés. Seuls ont été éliminés les doublons, et quelques papiers concernant de menus travaux.
Cette partie du fonds, bien que peu homogène, tant par le volume des documents conservés que par leur intérêt, offre cependant des informations très riches à l'historien, sur une vaste période, s'étendant de 1878 à 1974. Si elle n'évoque pas les étudiants eux-mêmes puisqu'il s'agit de papiers rectoraux, elle apporte en revanche des renseignements précieux sur les Instituts concernés : les circonstances de leur fondation (statuts), leurs relations avec les facultés, les mécènes, le monde de la recherche, celui du travail, leurs difficultés financières, les relations internationales, leur rôle intellectuel très important, notamment dans l'entre-deux-guerres, leur vie quotidienne (incidences des deux guerres mondiales), l'activité scientifique (enseignement, recherches, matériel utilisé, publications) et les relations internationales. L'on y discerne également quelques traits de caractère de plusieurs professeurs ou savants, dont Marie Curie, Jean Perrin, Frédéric Joliot-Curie. Par ailleurs, les documents témoignent des procédures administratives et comptables concernant l'acquisition de terrains et la construction de bâtiments et fournissent peut-être quelques compléments d'information sur l'histoire des techniques, de leur coût, sur les salaires du personnel et l'histoire des bâtiments.
La consultation de ce fonds sera utilement complétée par celle des archives propres aux instituts.
Ont participé au classement de ce fonds B. Ascoli, M.-H. Barbé, J. Barbier, J.-B. Bruntech, A. Goulet, J. Grenier, A. Lejeune, A. Masson-Maréchal, B. Mazon, S. Méchine, D. Peyceré, S. Tesson.
Institut aérotechnique
Construit grâce à une donation de Henri Deutsch de la Meurthe sur un terrain contigu à celui du champ de manœuvres de l'École de Saint-Cyr, l'Institut aérotechnique est consacré à l'étude de la technique des appareils en équilibre ou en mouvement dans l'air. Il est inauguré le 6 juillet 1911, quelques mois après l'acceptation définitive de la donation de H. Deutsch de la Meurthe. L'Institut est placé sous l'autorité du doyen de la faculté des sciences. Il est ouvert aux officiers de terre et de mer, ainsi qu'aux ingénieurs poursuivant des recherches relatives à la locomotion aérienne.
Centre des hautes études d'administration musulmanes
Créé par le décret interministériel du 3 novembre 1936, organisé par le décret du 16 avril 1946, ce Centre est rattaché à l'université de Paris. Il doit compléter la formation technique des agents du gouvernement de la République française en pays d'Islam et les instruire sur les problèmes généraux. L'enseignement dure trois mois et est suivi d'une période consacrée aux travaux personnels. Le brevet des hautes études d'administration musulmanes sanctionne les études. Entre le stage et le brevet, un délai d'au moins deux ans est imposé aux candidats, qui restent en relation avec le Centre et doivent être chargés d'une mission dans un pays où ils n'ont pas encore servi.
Institut d'art et d'archéologie
Par décret du 31 juillet 1920, un Institut d'art relevant, d'un point de vue scientifique, de la faculté des lettres, est créé à l'université de Paris. Il a pour but de développer les études supérieures d'archéologie, d'histoire de l'art et d'esthétique. Outre les collections de moulages, photographies, clichés et autres documents, cet Institut comprend la bibliothèque d'art et d'archéologie de l'université de Paris. L'Institut a son siège dans des locaux édifiés rue Michelet, grâce à une donation de la marquise Arconati-Visconti.
Bibliothèque d'art et d'archéologie (fondation Jacques-Doucet)
En 1917, le Conseil de l'université accepte la donation, faite par Jacques Doucet, de sa collection de livres et documents relatifs à l'art et l'archéologie. La bibliothèque située, lors de sa création au début du siècle, 16, rue Spontini est d'abord regroupée 11, rue Berryer avant d'être transférée dans les locaux de l'Institut d'art et d'archéologie, 3, rue Michelet (Paris VI ). e
Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet
En 1929, Jacques Doucet lègue à l'université de Paris sa bibliothèque située rue Noisiel, afin qu'elle rejoigne la bibliothèque d'art et d'archéologie, rue Berryer. Au début des années 30, la bibliothèque est transférée dans les locaux de la bibliothèque Sainte-Geneviève (10, place du Panthéon, Paris V ) mais les deux fonds restent indépendants. e
Institut de géographie
En 1911, le recteur Liard projette d'affecter à la construction d'un Institut de géographie une donation de la marquise Arconati-Visconti. La commission chargée d'étudier le projet demande, le 27 décembre 1912, que le futur Institut ait pour mission de coordonner les enseignements donnés à la faculté des sciences et à la faculté des lettres. Un décret du 21 avril 1926 crée l'Institut. L'installation dans le bâtiment construit spécialement à cet effet, 191, rue Saint-Jacques, a eu lieu en 1925. Le Conseil d'administration a pour président le recteur et pour vice-présidents les doyens des deux facultés dont relève la direction scientifique de l'Institut. À l'enseignement universitaire, s'ajoute un enseignement de cartographie. La recherche a un rôle important ; l'Institut, qui est le siège de la Société de géographie, accueille le Congrès international de géographie et publie les et . Il possède également, par ailleurs, une collection de cartes et plans. Les matières enseignées sont la géographie physique, humaine et économique, en France et dans les colonies. Il est en outre le siège du Centre de recherches et de documentation cartographique et géographique du CNRS. Annales de géographieAtlas de la France
Institut d'ethnologie
Placé sous la direction scientifique des facultés de droit, médecine, sciences et lettres, l'Institut d'ethnologie est créé par décret du 1 août 1925. Il a pour objet de développer les études ethnographiques, en particulier celles qui se rapportent aux colonies et protectorats français. À la date de sa création, le siège de l'Institut se trouve à la faculté des lettres, dans les bâtiments de l'Institut de géographie (191, rue Saint-Jacques, V arrondissement). Il est ensuite transféré au musée de l'Homme. À l'issue d'un stage de six mois, l'Institut délivre un diplôme et prépare ses étudiants au certificat d'ethnologie de la licence délivrée par la faculté des lettres. ere
Institut d'études islamiques et centre d'études de l'Orient contemporain
Fondé en 1929, 13 rue du Four, Paris (VI ), l'Institut n'a commencé à fonctionner d'une manière effective qu'en 1934. Son réglement est modifié par le décret du 14 mai 1946. L'Institut assure un enseignement, et coordonne ceux qui sont dispensés sur l'Islam dans les établissements supérieurs de Paris. Son enseignement porte sur l'Islam classique et contemporain, sur la langue arabe et sur les autres langues du monde islamique. Il prépare aux certificats de la licence d'Arabe, aux certificats d'études supérieures d'histoire et de civilisation arabes, au certificat d'études supérieures d'histoire des religions, aux doctorats et à l'agrégation d'Arabe. Le Centre, 23, avenue F.-Deschanel (VII ), créé à Alger par l'ordonnance du 7 décembre 1943, est transféré à Paris dès octobre 1944 et rattaché à l'Institut d'études islamiques de l'université de Paris. Il a fonctionné de manière autonome avenue Émile-Deschanel d'octobre 1945 à septembre 1956. Il a pour but l'étude scientifique des problèmes posés par l'évolution politique, sociale, économique et culturelle des populations de l'Orient (Asie et Afrique musulmane). Il organise des séances de travail, des conférences publiques ou privées, des congrès, et des missions d'études. Il publie à partir de 1944 les , contenant une chronologie détaillée des événements du Proche et Moyen-Orient. eeCahiers de l'Orient contemporain
Institut d'études du développement économique et social
Cet Institut est créé le 16 octobre 1957 au 58, boulevard Arago, Paris V , au sein de l'université de Paris. Il est rattaché scientifiquement aux cinq facultés parisiennes, et a pour objet de promouvoir les études relatives aux problèmes économiques, sociaux, financiers et administratifs des pays en voie de développement. e
Institut d'esthétique et des sciences de l'art
Le 11 décembre 1961, le Conseil de l'université vote la création d'un Institut d'esthétique et sciences de l'art situé 16, rue Chaptal (Paris XVII ) dans la maison Renan. L'Institut d'esthétique et des sciences de l'art est affecté à la faculté des lettres de Nanterre en 1966. e
Institut d'histoire des sciences et des techniques
Le décret du 28 janvier 1932 fonde, 13, rue du Four (Paris VI ), un Institut d'histoire des sciences, rattaché à la faculté des lettres (décret du 11 avril 1933). Sa mission consiste à organiser, coordonner, développer les études supérieures d'histoire des sciences. L'Institut relève du point de vue scientifique des cinq facultés de l'université de Paris et son siège administratif se situe à la faculté des lettres, en Sorbonne. Cet organisme est rattaché à l'université Paris I, par décision rectorale du 29 novembre 1971. e
Institut français de presse
L'Institut, 27, rue Saint-Guillaume, Paris (VII ), est rattaché à l'université de Paris par décret du 9 février l957. Il a pour objet d'étudier les structures et le rôle des moyens d'information, de constituer un centre de documentation et de recherche et de former des chercheurs en ces matières. L'Institut français de presse avait été précédé par l'Institut des sciences de la presse, créé au sein de l'université de Paris par décret du 5 juillet 1937. Il cessa de fonctionner en 1939, suite à la déclaration de guerre. Il fut remplacé en 1945 par un Centre d'études scientifiques de la presse, supprimé en 1947. En 1951, est fondé l'Institut français de presse, sous la forme d'une association déclarée selon la loi de 1901, en liaison avec la Fondation nationale des sciences politiques et l'UNESCO. Il a pour vocation d'être le centre des études et recherches sur la presse en France. Après modification des statuts, l'Institut a été rattaché à l'université de Paris par décret du 9 février 1957, puis à l'Université de Paris II, à l'issue de la loi d'orientation de l'enseignement supérieur du 12 novembre 1968. e
Institut d'hydrologie et climatologie
Fondé en 1913, l'Institut d'hydrologie et climatologie, dont le siège se trouve au Collège de France, est un établissement autonome. Rattaché en 1934 au ministère de la Santé publique, il est mis à disposition du ministère par le gouvernement de Vichy. En 1954, le projet de rattachement de l'Institut à l'université de Paris est accepté par le Conseil de l'université. L'Institut d'hydrologie et climatologie, composé de plusieurs laboratoires, assure notamment le fonctionnement des stations hydrominérales et climatiques et, par ailleurs, l'étude des propriétés physico-chimiques des eaux minérales.
Institut de statistique
Créé par le décret du 26 juillet 1922, l'Institut, 9-11, quai Saint-Bernard (Paris V ), est placé sous la direction scientifique des facultés de droit, sciences, lettres et médecine. L'Institut est chargé de dispenser des enseignements de statistique théorique et de statistique appliquée aux domaines les plus divers. Afin de faciliter son financement par des entreprises industrielles et commerciales, une fondation appelée la science statistique est créée en l927 dans le but de recueillir les subventions et employer celles-ci à pourvoir aux frais des études, des publications et des cours professés. Plusieurs sections furent fondées par la suite au sein de l'Institut, dont le bureau universitaire de recherche opérationnelle (BURO), créé en 1955. Une autre section de l'Institut est constituée par le Centre d'analyse et de recherche sur l'activité universitaire (CARAU), qui regroupe des assistants de la faculté des sciences ayant pour mission de fournir à la direction de l'enseignement supérieur les renseignements relatifs à la conjoncture et à la prospective universitaire. L'Institut est rattaché à l'université de Paris VI, par arrêté ministériel du 21 mars 1970. e
Palais de la découverte
Créé en 1937 à l'occasion de l'exposition internationale des arts et techniques, le palais de la découverte est d'abord rattaché a la Caisse nationale de la recherche scientifique en avril 1938, puis à l'université de Paris par le décret du 9 janvier 1940. C'est un établissement de haut enseignement ouvert à tous, où des expériences fondamentales sont réalisées et répétées par des démonstrateurs qualifiés. Composé de sections (mathématiques, astronomie, physique, chimie, biologie, médecine, chirurgie, microbiologie, sciences de la terre, histoire des sciences), elles-mêmes divisées en départements, le palais de la découverte est en évolution permanente. De nombreux industriels aident le palais par leurs dons et prêts. Cet organisme possède une salle de lecture, une bibliothèque et une librairie. Le Planétarium, inauguré en 1952, est une coupole de 370 places, où se tiennent des séances quotidiennes sur les grands thèmes de l'astronomie et des séances spéciales organisées sur demande pour des groupes scolaires éducatifs ou culturels. Le palais organise des séances de cinéma et des visites. Il publie son programme d'activité en dix fascicules annuels, une collection appelée " Les conférences du palais de la découverte ", des plans, des catalogues des sections et des expositions, et des cartes postales.
Institut de droit comparé
L'Institut, dont la date de création est inconnue, veut développer les études de droit comparé sous toutes leurs formes théoriques et pratiques. Centre de documentation, de recherches et d'initiation à la recherche, il poursuit des enquêtes sur les grands problèmes juridiques, un dépouillement systématique de la documentation juridique et jurisprudentielle et des publications régulières. Il délivre un certificat d'assiduité, un brevet de terminologie juridique, un diplôme d'études juridiques comparatives.
Institut des hautes études de l'Amérique latine
Créé en 1954, il est placé sous la direction du recteur, assisté des doyens des cinq facultés de l'université. L'Institut sanctionne les études accomplies dans deux centres : le Centre d'études politiques économiques et sociales de l'Amérique latine et le Centre d'étude technique du milieu naturel des Amériques latines.
Institut de musicologie
Cet Institut est créé en 1951. Très actif, il propose chaque semaine des concerts de jour, par l'intermédiaire de l'Association des concerts de midi.
Institut de filmologie
L'Association pour la recherche filmologique, déclarée le 8 janvier 1947, est réunie en 1948 par convention à l'université de Paris.
Institut d'études germaniques
Créé en 1928, l'Institut n'a fait l'objet que d'un seul projet de réforme en quarante ans d'existence. Avant la guerre de 1939-1945, l'état-major des armées a envoyé des officiers y suivre des cours. L'Institut, en lien avec l'Allemagne, recevait des conférenciers allemands. Parallèlement à cet enseignement parisien, fonctionnait sur le Rhin le Centre d'études germaniques de Mayence, créé en 1921 par le Haut-commissariat de la République française dans les provinces du Rhin, placé sous le patronage de l'université de Strasbourg. Il devait permettre aux officiers et aux fonctionnaires du corps d'occupation, d'une part, et aux étudiants des pays rhénans, d'autre part, de se préparer aux examens universitaires d'allemand. En 1929, est élaboré un projet de fusion avec l'Institut d'études germaniques de Paris ; mais, en 1930, il a été transféré à Strasbourg.
Enseignement supérieur de la cartographie
Alors que l'usage des cartes se répand largement auprès du public, la formation spécifique des géographes-cartographes est décidée. L'enseignement supérieur de la cartographie est inauguré en 1934 à l'Institut de géographie. En 1958, cet enseignement spécifique fait l'objet de la création de l'École supérieure de cartographie géographique.
Institut des sciences de la presse
Créé en 1937, l'Institut cesse de fonctionner en 1939, et lui succède l'Institut français de presse, association régie par la loi de 1901. Le domaine de travail de l'Institut comprend l'histoire et le régime de la presse, son rôle culturel, son industrie, ses rapports avec l'État et avec les domaines d'activité voisins.
Institut de démographie
L'Institut de démographie situé 2, rue Cujas (Paris, V ) fut créé par décret du 3 octobre 1957. La création de cet Institut s'est accompagnée de celle d'un diplôme d'expert-démographe, accessible après la licence. e
Institut d'histoire de la Révolution française
Un centre d'études de la Révolution française est créé en 1932. En 1939, il est érigé en Institut. Il couvre l'étude des origines de la Révolution, l'influence de cette dernière, son histoire économique et sociale, ainsi que l'histoire de la période napoléonienne.
Cours de civilisation française à la Sorbonne
Ces cours ont été organisés sous les auspices de la Société des amis de l'université de Paris. Aucun titre ou diplôme n'est exigé pour l'inscription. Trois groupes d'enseignement sont donnés en trois trimestres et des cours d'été s'adressent particulièrement aux étudiants étrangers.
Institut des relations internationales contemporaines
Le décret du 20 janvier 1936 porte création de l'Institut d'histoire des relations internationales contemporaines auquel sont rattachés la bibliothèque de documentation internationale contemporaine et le musée de la Grande Guerre. L'Institut organise et dirige les recherches sur l'histoire des relations aux XIX et XX siècles, mais n'a pas vocation à prodiguer un enseignement général. À la demande de son directeur, M. Duroselle, cet établissement est transformé en Institut de la faculté des lettres et sciences humaines de Paris en 1966. ee
Institut d'études scandinaves
Aucun élément, dans le dossier, ne permet d'établir l'historique de cet Institut, créé en 1922.
Institut d'études sémitiques
Créé par le décret du 18 août 1930, il dispose, en novembre 1959, d'un local situé dans l'annexe de la faculté des lettres, 16, rue de la Sorbonne (V ). Ses étudiants doivent s'inscrire auprès des services de cette faculté. L'Institut délivre un diplôme et prépare à la licence ès-lettres, composée de certificats de langues sémitiques anciennes, d'arabe, d'histoire des religions et de linguistique. Il prépare aussi au diplôme de l'école des langues orientales, de l'école du Louvre et de l'école pratique des hautes-études (EPHE). e
Institut de langue et littérature grecques médiévales et modernes
En 1932, est créé l'Institut néo-hellénique. Il devient en 1946 Institut d'études byzantines et néo-helléniques et, en 1959, Institut de langue et littérature grecques médiévales et modernes.
Institut des hautes études chinoises
Association déclarée selon la loi de 1901, l'Institut a fait l'objet d'une convention avec l'université de Paris en 1929, qui le rattache à elle en tant qu'Institut de la faculté des lettres. En 1959, il est transformé en Institut d'université.
Institut de civilisation indienne
Fondé en 1928, cet Institut coordonne et centralise les enseignements sur l'Inde ancienne et moderne, l'étude des textes sanscrits. Il prépare au certificat d'études indiennes et aux certificats d'histoire des religions et de linguistique, en ce qui concerne l'Inde.
Institut d'études japonaises
Créé par le décret du 11 août 1934, à la suite d'une donation, il établit un fichier général des fonds japonais des diverses bibliothèques de Paris.
Institut de recherche en sciences sociales
Aucun élément du dossier ne permet de présenter l'histoire de la création de cet Institut.
Institut britannique
L'Institut britannique, créé en 1926, rattaché à l'université de Paris en 1928, est installé 6, rue de la Sorbonne (Paris, V ). Il a pour but de faire connaître aux étudiants français la langue et la civilisation anglaises, et aux étudiants anglais, la langue et la civilisation françaises. Il prépare également aux examens des services diplomatiques et consulaires. Vers 1940, un cours est créé, qui prépare les officiers britanniques aux examens d'interprète militaire. e
Institut de la tuberculose
Projeté dès 1938, l'Institut de la tuberculose de l'université est créé par décret en 1939. Il est rattaché scientifiquement à la faculté de médecine et a pour objectif d'organiser et de favoriser toutes les actions nécessaires à la lutte contre la tuberculose. Il regroupe donc trois sections complémentaires : la section de laboratoires de recherche, la section hospitalière et la section sociale.
Institut de mécanique
L'Institut de mécanique, 2, rue de la porte-d'Issy, (Paris, XV ), a été créé par décret du 20 décembre 1929. C'est un centre d'enseignement théorique, expérimental et de recherche scientifique. Le but est d'encourager directement ou indirectement la recherche dans l'aérodynamique et dans l'aviation. Il dispense des cours et des conférences, assurés par des professeurs de la faculté des sciences, par des savants et spécialistes agréés et par des ingénieurs chargés de recherche expérimentale. e
Cercle nautique de France universitaire
Aucun élément du dossier ne permet d'exposer l'histoire de la création du cercle, implanté dans l'île de Puteaux à Neuilly.
Institut de biologie marine
Créé par décret du 3 mai 1925, cet Institut se compose du regroupement des deux stations biologiques de Roscoff et de Banyuls, qui sont des laboratoires de zoologie maritime. Chacune des deux stations est administrée de manière indépendante. Il convient de leur ajouter celle de Villefranche-sur-mer, dirigée par le directeur de Banyuls.
Roscoff : le laboratoire Lacaze-Duthier est à la fois un établissement d'enseignement et un laboratoire de recherche.
Banyuls : le laboratoire Arago organise trois stages annuels réservés aux étudiants de la faculté des sciences, titulaires d'un certificat de zoologie ou de la licence, et un stage technique de plongée sous-marine.
Villefranche-sur-mer : laboratoire d'enseignement et de recherche sur le plancton, il est aussi un centre d'études expérimentales de la faune maritime.
Institut de chimie biologique
En 1937, le laboratoire de chimie biologique, implanté à l'Institut Pasteur, recherche une nouvelle implantation, l'Institut Pasteur ayant décidé de reprendre ses locaux. L'acquisition d'un immeuble au 140, boulevard du Montparnasse est envisagée, ainsi que la création d'un Institut de chimie biologique. Mais tout nouveau projet d'aménagement et de est écarté durant la guerre. Le laboratoire aménage dans les locaux du 96, boulevard Raspail.
Institut d'optique
L'Institut d'optique théorique et appliquée, reconnu d'utilité publique en 1920, est rattaché à la faculté des sciences. Il est destiné à contribuer par tous les moyens aux progrès de l'optique et au développement de ses applications. Il dispose pour cela d'une école supérieure d'optique, de laboratoires et d'une école de métier du travail des verres de précision. Il est installé 140, boulevard du Montparnasse, puis 3-5, boulevard Pasteur (Paris, XV ). e
École nationale supérieure de chimie
Au 11, rue Pierre-Curie (Paris, V ), l'ENS de chimie forme des ingénieurs-chimistes destinés à se diriger vers différentes branches de l'industrie, ou bien vers la recherche scientifique théorique ou appliquée, ou encore vers l'enseignement. Cette École prépare au diplôme d'ingénieur-chimiste, mais les élèves doivent simultanément préparer une licence de sciences. Les études durent trois ans, après admission au concours d'entrée, qui est annuel. e
Institut Pasteur
L'Institut Pasteur a été fondé en 1888. Une souscription internationale avait été ouverte, trois ans plus tôt, après les découvertes de Pasteur sur la prévention de la rage. En 1900 et 1931, l'Institut s'est doté de la construction de laboratoires, d'un hôpital pour le traitement des maladies contagieuses et d'un laboratoire de recherches sur la tuberculose. Reconnu d'utilité publique en 1887, l'Institut se divise depuis en cinq sections principales : virus, microbiologie, sérums et vaccins, chimie, hôpital.
Institut Henri-Poincaré
Situé 11, rue Pierre-et-Marie-Curie (Paris V ), l'Institut est créé, sous la direction d'Émile Borel, en 1928. Il se consacre à l'enseignement des mathématiques et à leur application. e
Institut de chimie
Cet Institut est créé en 1895. L'installation provisoire rue Michelet a duré jusqu'en 1923, date à laquelle est achevé un bâtiment rue Pierre-Curie (Paris V ). Il y a deux sections, les ingénieurs-chimistes et les étudiants en licence à la faculté. L'Institut délivre le diplôme d'ingénieur-chimiste. Le comité de patronage établit des relations avec l'industrie. L'Institut a pris le nom d'Institut de chimie appliquée. e
Institut de biologie physico-chimique
L'inauguration de cet Institut - également fondation Edmond-de-Rothschild -, élevé 13, rue Pierre-Curie (Paris, V ) sur un terrain dont l'université lui a fait don, a lieu en décembre 1930. En 1936, il est inscrit sur la liste des établissements autorisés à recevoir des instruments et appareils scientifiques qui leur sont adressés de l'étranger. e
Institut du radium
Pierre et Marie Curie découvrent le radium en 1898. En 1903, la faculté des sciences crée pour Pierre Curie un laboratoire de recherche sur le radium et ses applications. Par convention avec l'Institut Pasteur, l'université décide en 1909 la construction d'un laboratoire qui devient l'Institut du radium. Cette construction qui débute en 1911 s'interrompt brutalement en 1914. L'installation définitive rue Pierre-Curie n'a lieu qu'en 1919. L'Institut comprend deux départements : le laboratoire de physique générale et de radioactivité et le laboratoire de radiophysiologie. Un laboratoire de chimie-physique et de radioactivité est construit entre 1920 et 1925. Une fondation au nom des Curie est créée avec l'aide du baron de Rothschild. Elle est reconnue d'utilité publique en 1921.
Institut de physique du globe
L'Institut créé 9-11 quai Saint-Bernard, Paris V , en 1921, est chargé de procéder à des observations régulières dans les observatoires régionaux annexes. Est rattaché à cet établissement le bureau central du magnétisme terrestre. Après la réforme de 1968, il devient Institut de l'université Paris VI. e
Institut de physique nucléaire
Créé par arrêté du 22 janvier 1966, l'Institut est commun aux facultés des sciences de Paris et d'Orsay. Depuis 1968, il est rattaché à l'université Paris XI.
Laboratoire de mécanique physique de Saint-Cyr
Ce laboratoire est installé place de la Gare de Ceinture, à Saint-Cyr-l'École. Ses origines remontent à 1909, où G. Koenigs, professeur de mécanique expérimentale et titulaire, depuis 1897, de la chaire de mécanique physique et expérimentale de la faculté des sciences de Paris, demande avec insistance au ministre, sous la forme d'un rapport circonstancié, la création d'un laboratoire.
Institut de programmation
Un arrêté ministériel du 26 novembre 1963 crée, à la faculté des sciences, un Institut de programmation, dont l'enseignement porte sur les disciplines intéressant le traitement de l'information. Il prépare au certificat de technologie de programmation - en vue du diplôme d'études supérieures techniques de la faculté des sciences correspondant - mais également à des diplômes d'université, au certificat d'aptitude aux fonctions de programmeur. L'Institut est provisoirement implanté dans les bâtiments du laboratoire central de calcul numérique, 23, rue du Maroc, près de l'impasse d'Aubervilliers à Paris, locaux qui appartiennent au CNRS.
Centre d'études et de recherches de paléontologie biostratigraphique
Créé à la faculté des sciences d'Orsay par arrêté du 16 octobre 1968, l'Institut est placé sous le patronage de la faculté des sciences d'Orsay, de l'école des mines et du bureau de recherches géologiques et minières. Il collabore aux travaux de géologie de ce bureau en matière de cartographie. Après la réforme de 1968, le Centre devient l'UER d'orientation et formation en biologie et géologie de l'université Paris-XI.
Institut de neuro-biologie
L'Institut de neuro-biologie, situé dans les locaux des cliniques neurologiques et chirurgicales à l'hôpital de la Salpétrière (XIII arrondissement de Paris), a été créé par un arrêté du 3 juin 1936. Cet Institut a pour objet de créer un centre de recherches biologiques concernant le système nerveux central et périphérique. Les problèmes de neuro-histologie, de neuro-physiologie, de neuro-chirurgie, seront l'objet particulier des recherches de l'Institut, en raison de l'union nécessaire de discipline distinctes. e
Institut de pédiatrie
L'Institut de pédiatrie sociale situé à l'hôpital des enfants-malades, 149, rue de Sèvres (Paris, XV ), a été créé par un décret du 27 décembre 1954. Cet Institut a pour but de développer l'étude de la médecine sociale des enfants. e
École de puériculture
L'École de puériculture de la faculté de médecine située dans les bâtiments de l'Hospice des enfants-assistés, 26, boulevard Brune (Paris, XIV ), a été constituée officiellement le 1 juillet 1919. Fondée sur la proposition et grâce à la collaboration de la Croix-Rouge américaine, cette École est à la fois un établissement général d'enseignement et une œuvre d'assistance sociale. L'École, instituée par une convention spéciale, tout en étant autonome, est placée sous le contrôle scientifique et moral de la faculté de médecine, défini par une convention spéciale. L'enseignement de l'École de puériculture s'adresse aux médecins français et étrangers, aux étudiants en fin de scolarité et aux jeunes filles qui préparent les diplômes d'État d'infirmière hospitalière, d'assistance sociale et de puériculture. eer
Institut d'éducation physique
Créé par le décret du 9 juin 1928, en même tant que ceux de Bordeaux, Lyon et Lille, cet Institut est à la fois un centre d'enseignement et de recherche destiné aux médecins, aux candidats au professorat d'éducation physique et aux moniteurs des sociétés d'éducation physique. L'Institut organise en outre dès 1930 un cours de perfectionnement préparant à l'examen du certificat d'aptitude à l'enseignement de la gymnastique. L'École normale d'éducation physique est créée par le décret du 5 octobre 1933, par transformation de ce cours de perfectionnement. Destinée à former les professeurs d'éducation physique, elle dépend de la direction générale de l'éducation physique et des sports. Elle est remplacée le 1 janvier 1945 par les Écoles normales supérieures d'éducation physique qui délivrent un enseignement à des élèves boursiers. er
Institut de police scientifique
L'Institut de police scientifique, situé 12, rue de l'École-de-Médecine, (Paris, V ), a été créé par un arrêté du 29 juillet 1935 et rattaché quelques années plus tard à la faculté de médecine. Cet Institut organise un enseignement portant plus particulièrement sur la médecine légale, la psychiatrie, la police scientifique, l'organisation de la police et la conduite des enquêtes. Un diplôme de police scientifique est délivré aux auditeurs qui, après s'être inscrits à la faculté de médecine, ont subi l'examen spécial. e
Institut de biologie clinique
L'Institut de biologie clinique situé à l'hôpital Cochin, 27, faubourg Saint-Jacques (Paris, XIV ), a été créé par décret du 15 février 1930. Cet Institut a pour objet l'étude purement médicale des applications de la biologie à la clinique. e
Institut du cancer
Sur la proposition de Gustave Roussy, professeur à la faculté de médecine de Paris, le Conseil de faculté vote, le 26 janvier 1926, le rattachement à la faculté de médecine de l'Institut de recherches pour l'étude et le traitement du cancer, situé 16 bis, rue Paul-Vaillant-Couturier, à Villejuif. Cette décision est appliquée à la suite d'un décret du 7 mai 1926. L'Institut du cancer de la faculté de médecine de Paris a plusieurs objets : grouper sous une direction unique les diverses disciplines médicales et scientifiques qui concourent à la solution d'un des plus graves problèmes de la biologie et de pathologie, faciliter les recherches en mettant à la disposition des travailleurs tous les moyens d'investigation nécessaires et servir enfin d'établissement d'assistance et d'hospitalisation pour les cancéreux indigents, curables ou incurables. L'Institut poursuit donc un triple but : il est, à la fois, un organisme scientifique, hospitalier et social. L'Institut du cancer comprend deux sections distinctes : la section scientifique et la section hospitalière qui, plus tard, seront réunies dans les mêmes bâtiments. À côté de cet Institut, une Fondation pour le développement de l'Institut du cancer a été constituée en vue d'en assurer le fonctionnement matériel et de réunir les fonds nécessaires à la construction des nouveaux bâtiments. Cette fondation est, en outre, chargée de l'organisation scientifique de l'Institut du cancer, sous le contrôle de la faculté de médecine. Une convention spéciale à cet effet a été passée entre la faculté et la fondation. Par un décret du 28 juin 1948, l'Institut du cancer de l'université de Paris a été transformé en un Institut de recherches scientifiques sur le cancer. Par un décret du 15 mai 1950, cet Institut a pris la dénomination d'Institut Gustave-Roussy.
Institut des hautes études internationales
L'Institut des hautes études internationales, établissement libre d'enseignement supérieur situé 10, place du Panthéon, dans les locaux mis à sa disposition par la faculté de droit, est fondé et dirigé par trois jurisconsultes : MM. Alvarez, Fauchille et de Lapradelle. Rattaché à la faculté de droit de Paris (tout en demeurant autonome), il est inauguré le 19 avril 1921.
Cet Institut présente un double caractère : il est à la fois une école spéciale de droit international et une école internationale ; il a pour objet l'enseignement du droit international public et privé. L'enseignement est d'une durée de deux années. Les cours ont lieu à la faculté de droit et au Centre européen de la dotation Carnegie : 173, boulevard Saint-Germain à Paris.
Institut de préparation scientifique aux études économiques
Créé par décret du 26 octobre 1948, cet Institut, situé dans les locaux de la faculté de droit de l'université de Paris, a pour but d'organiser des cours, conférences et travaux pratiques en vue du certificat de préparation scientifique aux études économiques et de l'étude de certaines matières à option, comprises ou à comprendre dans le programme du doctorat de sciences économiques. L'Institut de préparation scientifique aux études économiques a été dissout par décret, le 23 mars 1956.
Institut d'urbanisme et École nationale d'administration municipale
L'Institut d'urbanisme, situé à la Sorbonne, a été créé par délibération du Conseil général de la Seine le 9 juillet 1919, sous l'appellation d'École des hautes études urbaines. L'École a pris le nom d'Institut d'urbanisme de l'université de Paris, réuni à l'université de Paris (facultés de droit et des lettres) par décret du 29 décembre 1924. Son enseignement se rapporte à l'ensemble des matières visant l'étude des villes, leur organisation administrative, économique et sociale, leur aménagement, leur embellissement et leur extension. Il a un double caractère scientifique et pratique. La durée de l'enseignement est de deux années. Chaque année est sanctionnée par un concours. À l'Institut d'urbanisme, est annexée l'École nationale d'administration municipale (décision ministérielle du 28 décembre 1929) qui a pour objet le perfectionnement des employés en fonction et la préparation des employés qui se destinent aux emplois supérieurs des mairies. Elle comprend deux sections : une section administrative et une section technique. La durée normale de l'enseignement est de trois années.
Institut d'études slaves
Fondé en 1919, cet Institut est rattaché à la faculté des lettres par une convention du 14 mars 1922. Dès 1920, il prend la forme d'une association qui est reconnue d'utilité publique par le décret du 22 novembre 1925. Depuis 1924, l'Institut dispose d'une bibliothèque, de salles de travail et d'une salle de lecture. Par convention, l'Institut de Prague est affilié à l'Institut d'études slaves.
Institut d'études finno-ougriennes
Aucun élément du dossier ne permet de retracer l'historique de cet Institut, qui relève de la faculté des lettres et sciences humaines. Le dossier contient uniquement une lettre adressée par le directeur du centre, Jean Perrot, au recteur de l'académie de Paris, appelant l'attention de ce dernier sur les conditions très difficiles dans lesquelles ce centre va devoir organiser son activité (notamment la grave pénurie de locaux dont souffre la faculté).
Centre de recherches sur la civilisation de l'Europe moderne
Cet Institut est créé en 1958, au 17, rue de la Sorbonne (V ). C'est un centre de recherches, qui prépare uniquement aux divers doctorats de la faculté des lettres et sciences humaines. e
Institut de préparation des professeurs de français à l'étranger
Créée en 1920, l'école de préparation des professeurs de français à l'étranger prend en 1945 le nom d'école supérieure de préparation et de perfectionnement des professeurs de français à l'étranger, puis, en 1963, d'Institut des professeurs de français à l'étranger. Une troisième année d'études est créée en 1949.
Institut d'études italiennes
Il est créé en 1930, 5, rue de l'École-de-Médecine (Paris, V ) et coordonne les études relatives à la civilisation italienne. Il permet aux étudiants français de connaître diverses manifestations de la vie italienne. Il délivre un diplôme d'études italiennes. e
Institut d'études latines
Aucun élément du dossier ne permet de retracer l'historique de cet Institut, créé en 1936, sis dans les locaux de la faculté des lettres, à la Sorbonne (Paris, V ). e
Institut d'études provençales
La création de l'Institut d'études provençales, situé 16, rue de la Sorbonne, Paris, V , rattaché à la faculté des lettres, a été approuvé par le Conseil de cette faculté, dans ses séances des 19 décembre 1951 et 28 mars 1952, et le Conseil de l'université, dans sa séance du 26 mai 1952. Cet Institut a pour objet, selon son projet de statut, de coordonner et de développer les études relatives aux parlers, à la littérature, à l'histoire et à la civilisation des pays d'oc. L'Institut prépare au certificat de philologie et littérature provençales, ainsi qu'aux doctorats d'État et d'université. e
Institut d'études roumaines
Créé comme Institut de philologie roumaine, il apparaissait déjà, en 1911, sous la forme d'un séminaire de langue roumaine, subventionné par le gouvernement roumain. C'est en 1944 qu'est apparu légalement l'Institut, subventionné jusqu'en 1948 et sis dans les locaux de la faculté des lettres, à la Sorbonne (Paris, V ). e
Institut d'études théâtrales
En 1959, c'est un Institut de faculté qui s'installe dans les locaux de la faculté des lettres, à la Sorbonne (Paris, V ). L'enseignement comprend les disciplines relatives au théâtre qui sont et seront professées à l'université ou dans les autres établissements d'enseignement supérieur. En 1962, il est créé un diplôme de l'Institut d'études théâtrales. e
Institut d'histoire économique et sociale
Marc Bloch est à l'initiative de cet Institut, créé en 1938, qui existe depuis 1937 sous le nom d'Institut d'histoire et de sociologie économiques. Il est installé dans les locaux de la faculté des lettres, à la Sorbonne (Paris, V ). Il a pour objet de développer, coordonner et aider les études relatives à l'histoire des faits économiques, en eux-mêmes, et dans leurs rapports avec l'histoire des idées, ainsi que des structures sociales. e
Institut d'histoire du syndicalisme
Le projet de création de l'Institut, en 1963, devient une réalité en 1966. Il est hébergé dans les locaux de la faculté des lettres, à la Sorbonne (Paris, V ). Il participe à la recherche, la conservation et l'exploitation des archives et publications des syndicats. e
Institut de linguistique
L'Institut de linguistique situé 17, rue de la Sorbonne, (Paris, V ), et relevant de la faculté des lettres, a été créé par un décret du 17 décembre 1921. Il a pour objet de servir de centre aux études théoriques et pratiques qui se rapportent à la science du langage et de diriger les recherches dans les différents ordres qu'elle comporte. Il établit une coordination entre les enseignements déjà existants et organise des enseignements nouveaux, en vue d'offrir aux étudiants un ensemble cohérent et complet d'études linguistiques appuyées de travaux pratiques. Il se tient en relations avec les Instituts consacrés à des disciplines connexes, comme l'Institut de phonétique, l'Institut de psychologie et l'Institut de géographie. L'Institut délivre après examen un diplôme d'études linguistiques. e
Institut d'études anglaises et d'études nord-américaines
Après le projet de création d'un Institut britannique à Paris, est créé en 1926, l'Institut d'études anglaises et d'études nord-américaines, 5, rue de l'École-de-Médecine (Paris, V ). Il n'est légalisé qu'en 1931. Les examens préparés sont les mêmes que ceux préparés à la faculté. e
Institut de littératures modernes comparées
L'Institut de littératures modernes comparées situé 17, rue de la Sorbonne (Paris, V ), et relevant scientifiquement et administrativement de la faculté des lettres, a été créé par un arrêté du 13 février 1931. Cet Institut, qui a pour objet de coordonner et de développer les études ayant trait aux relations littéraires entre les nations occidentales depuis la Renaissance, prépare les étudiants au certificat d'études supérieures de littérature comparée, au diplôme d'études supérieures de lettres modernes et aux différents doctorats. e
Institut des langues vivantes
Cet Institut créé au 5, rue de l'École-de-Médecine (Paris, V ), est appelé Institut des langues vivantes puis, à partir de 1934, Institut des langues modernes. Il correspond aux enseignements des langues allemande, anglaise, italienne et scandinaves de la faculté des lettres. Il prépare à la licence ès-lettres et au diplôme d'études supérieures de langues et littératures étrangères vivantes. e
Institut portugais
Créé en 1932, l'Institut coordonne et développe les études relatives au Portugal et à ses colonies.
Bibliothèque du centre d'études portugaises et brésiliennes
La bibliothèque est installée dans les locaux du groupement des universités et grandes écoles pour les relations avec l'Amérique latine. Le fonds est constitué à l'initiative de Monteiro Aillaud descendant d'une famille de libraires français, établis à Lisbonne au XVIII . Le marquis de Faria fait don d'une collection d'ouvrages traitant des relations intellectuelles entre la France et le Portugal. En 1932, est créé un Institut portugais, remplacé en 1947 par l'Institut d'études portugaises et brésiliennes. e
Institut d'histoire moderne et contemporaine
L'Institut d'histoire moderne et contemporaine situé 17, rue de la Sorbonne (Paris, V ), et relevant spécialement de la faculté des lettres, a été créé par un décret du 21 avril 1927. Cet Institut a pour objet l'organisation et le développement des études supérieures d'histoire moderne et contemporaine. e
Centre de recherches et d'études psychanalytiques
Resté à l'état de projet (1960), ce centre devait concurrencer un Institut de psychanalyse, établissement libre d'enseignement supérieur, chargé par la société psychanalytique de Paris d'assurer la formation de praticiens.
Institut de langue et littérature françaises
L'Institut de langue et littérature françaises situé 17, rue de la Sorbonne, (Paris, V ) dans les locaux de l'ancienne bibliothèque Albert-Dumont et relevant administrativement et scientifiquement de la faculté des lettres dans les conditions prévues par l'article 3 du décret du 31 juillet 1931, a été créé par un arrêté du 16 juin 1931. Cet Institut a pour objet de coordonner et de développer les études portant sur l'histoire de la langue et de la littérature françaises depuis les origines jusqu'à nos jours. Il organise les recherches scientifiques dans ce domaine, forme des enseignants et des chercheurs et prépare les étudiants aux divers certificats d'études supérieures et aux maîtrises qui se rattachent à ces disciplines. e
Institut de papyrologie
Cet Institut donne, à la Sorbonne (Paris, V ), des cours d'initiation à l'étude des papyrus et ostraca grecs, provenant d'Égypte, d'intérêt documentaire ou littéraire. e
Institut des sciences humaines appliquées
Aucun élément dans le dossier sur la création et le fonctionnement de l'Institut des sciences humaines appliquées situé 17, rue Richer, (Paris, IX ). e
Institut d'études byzantines et néo-helléniques
Créé en 1920, cet Institut étudie la Grèce byzantine et moderne dans les domaines littéraire, philologique et linguistique. Il délivre un diplôme d'études byzantines et néo-helléniques.
Centre d'études turques et Institut d'études turques
Créé en 1934, inauguré en 1935, ce centre est transformé en Institut d'études turques par décret du 23 février 1959. Il organise des études sur la langue, l'histoire et la civilisation turques.
Institut d'études hispaniques
Créé en 1928, l'Institut resserre les liens entre les milieux intellectuels français et espagnols. Il passe en trois décennies de deux à vingt professeurs, de quarante à deux-mille étudiants. Il se retrouve ainsi à l'étroit dans ses locaux à la fin des années 50. Il est par conséquent surélevé de trois étages entre 1957 et 1962.
Centre d'études hispaniques appliquées
Aucun élément ne figure dans le dossier sur la création et le fonctionnement du Centre d'études hispaniques appliquées situé 31, rue Gay-Lussac (Paris, V ). e
Institut de phonétique
Créé en 1927, il est érigé en 1929 en Institut d'université. Émile Pathé en est l'initiateur depuis 1911. Il comprend plusieurs laboratoires, dont le laboratoire de la Parole, qui lui est rattaché en 1927. Celui-ci est installé dans les locaux de l'Institut national des sourds-muets. En 1928, le musée de la Parole et du geste lui est adjoint.
Institut de psychologie
L'Institut est créé en 1921. En 1912, à la mort d'A. Binet, H. Piéron prend la direction du laboratoire de psychologie physiologique de l'École pratique des hautes-études. À la mort de Ch. Henry, ce laboratoire devient le Laboratoire de psychologie expérimentale et de physiologie des sensations. En 1944, l'Institut prépare au certificat d'études supérieures de psycho-physiologie. H. Piéron quitte, en 1951, ses fonctions de directeur ainsi que la chaire de physiologie des sensations, qui était sienne au Collège de France depuis 1923.
Centre d'études supérieures du tourisme
Créé sous l'impulsion du Commissariat général au tourisme et la direction de l'enseignement supérieur, le centre devait initialement être un Institut d'études supérieures du tourisme, fonctionnant à la fois comme centre de formation des cadres du tourisme et comme laboratoire de recherches appliquées.
Phonothèque nationale
La Phonothèque nationale est destinée à recevoir tous les documents phonographiques provenant du Dépôt légal et reconnus dignes d'être conservés. Elle est créée - en application de la loi du 19 mai 1925, qui avait institué le dépôt légal des œuvres phonographiques dans les mêmes conditions que celui des œuvres imprimées - par décret du 8 avril 1938. Elle constitue une annexe de la Bibliothèque Nationale. Initialement, elle s'installe dans des locaux mis à sa disposition par l'université de Paris, au musée de la Parole, 19, rue des Bernardins (Paris, V ), sans qu'aucun lien de droit n'existe entre l'université et la Phonothèque (toutefois, le recteur préside le Conseil d'administration). Dès 1939, un arrêté de Jean Zay, ministre de l'Éducation nationale, décide qu'une commission examinera les conditions de dépôt. En effet, il apparaît impossible que le dépôt soit systématique. La commission examine donc l'intérêt des films, disques et phonogrammes, susceptibles d'être conservés. e
Institut des hautes études d'interprétariat
Institut d'université, l'Institut des hautes études d'interprétariat, installé 15, rue Champollion (Paris, V ), donne une formation technique aux futurs interprètes, traducteurs, interprètes parlementaires agréés auprès des Conseils internationaux, interprètes de congrès, traducteurs-interprètes spécialisés dans le commerce et l'industrie. À sa création, les langues enseignées sont l'allemand, l'anglais, l'espagnol et l'italien. En fonction des demandes, on y ajoute, plus tard, le russe et l'arabe. Il comporte deux sections, une française et une étrangère, dans lesquelles on étudie deux langues, le français étant obligatoirement la première langue pour les étudiants étrangers. Des stages d'études d'un mois environ sont régulièrement organisés à l'étranger, ainsi que des échanges. e
Institut des sciences sociales du travail
Au 6, rue de Tournon (Paris, V ), cet Institut a pour but de promouvoir et de diffuser des connaissances scientifiques sur les aspects humains et sociaux du travail dans le monde moderne. Il est placé sous le patronage double de l'université de Paris et du ministère du Travail, qui apporte expérience et contact avec des problèmes concrets. Il forme des spécialistes capables de résoudre les problèmes sociaux du travail et des relations humaines dans l'industrie. Il est également chargé de former des conseillers du travail et en délivre le diplôme. Il forme enfin des responsables du personnel dans les entreprises, et fait office de centre de documentation. e
Institut national agronomique
Installé 16, rue Claude-Bernard (Paris, V ), l'Institut national agronomique forme des ingénieurs en agriculture et industries qui s'y rattachent, des chercheurs spécialisés dans les questions intéressant les diverses spécialités de l'agriculture, des cadres supérieurs pour les administrations chargées des questions de production agricole et des directeurs de coopératives agricoles. Les deux premières années sont consacrées à un enseignement général scientifique et technique, la troisième année à des études techniques spéciales, qui s'effectuent à l'Institut lui-même (en section scientifique, agricole ou industries agricoles), ou bien dans une école d'application. L'entrée dans ces établissements est subordonnée au rang de classement de l'élève en fin de seconde année. e
Institut des hautes études de défense nationale
Cet Institut succède au Collège des hautes études de défense nationale, créé par décret du 14 août 1936. Il est inauguré le 29 novembre 1948. Le Comité de défense nationale, s'inspirant des enseignements tirés de la guerre, décide la réorganisation de l'enseignement militaire et en définit deux degrés : cours d'état-major distincts pour les trois armées ; école supérieure des forces armées avec trois sections (air, guerre, marine) ayant des cours communs et des cours distincts. Il adopte le principe d'un troisième degré, enseigné dans un centre des hautes études de défense nationale. L'Institut des hautes études de défense nationale, installé au 13, place Joffre (Paris, VII ) est officialisé par un décret du 30 juillet 1949. e
Institut d'études politiques de Paris
Installé 27, rue Saint-Guillaume (Paris, VII ), l'IEP se substitue, en 1945, à l'École libre des sciences politiques créée en 1872. Par ailleurs, la Fondation nationale des sciences politiques est créée par ordonnance, le 9 octobre 1945. Elle est chargée de la gestion administrative et financière de l'IEP. Elle administre également des services de recherche, dont le Centre d'études de la vie politique française. Elle dispose encore d'un Centre d'études scientifiques de la politique intérieure, devenu Centre d'études de la vie politique française contemporaine (CEVIPOF), unité de recherche associée au CNRS. Son objectif est le développement des travaux relatifs aux formes de la vie politique intérieure française (histoire et géographie électorales, droit parlementaire). e
Centre d'études scientifiques de la politique intérieure
Association placée sous le régime de la loi de 1901 et créée en 1946, à l'initiative de la Fondation nationale des sciences politiques, ce centre, installé dans les locaux de la Fondation, 27, rue Saint-Guillaume (Paris, VII ), a pour objet de développer et de faciliter les travaux scientifiques portant sur les formes de la vie politique intérieure, notamment sur l'histoire et la géographie électorales françaises, et sur le droit et la coutume parlementaire comparés. L'association est dirigée par un Conseil d'administration élu par l'assemblée générale. e
Institut national des sciences et techniques nucléaires
Créé par décret du 18 juin 1956, l'Institut a son siège à Gif-sur-Yvette, dans les locaux du Commissariat à l'énergie atomique de Saclay. Sa mission est d'assurer, en liaison avec l'université, des enseignements portant sur les sciences et les techniques nucléaires, destinés à compléter la formation des ingénieurs et des techniciens. Elle consiste aussi à instaurer une collaboration permanente entre les facultés des sciences, de médecine, de pharmacie, les grandes écoles d'ingénieurs et les quatre grands établissements scientifiques, ainsi qu'avec le Commissariat à l'énergie atomique. L'Institut délivre des certificats en vue de certains doctorats de 3 cycle et dispense des enseignements de radiobiologie, de génie atomique, de métallurgie spéciale, de théorie et technique des accélérateurs de particules. Les étudiants ayant au moins, selon les cas, une licence ès-sciences, un diplôme d'ingénieur, six inscriptions annuelles de médecine ou le diplôme de pharmacien, peuvent accéder à ces enseignements. e
Office national de météorologie
Créé par décret du 4 décembre 1920, l'Office est chargé de donner satisfaction à tous les besoins d'ordre météorologique, comportant l'utilisation d'un réseau général d'observations (prévisions, avertissement, climatologie et documentation). Il règle la participation de tous les postes et stations météorologiques de France, en accord avec les administrations dont ils dépendent. Il intègre le Bureau central météorologique, qui dépendait jusque-là du ministère de l'Instruction publique.
Musée pédagogique
Installé dans les locaux du Centre national de documentation pédagogique, 29, rue d'Ulm (Paris, V ), le Musée pédagogique, qui a son budget propre, constitue la bibliothèque de l'Office pédagogique, créé au ministère de l'Instruction publique en 1926. L'Office a pour objet : la recherche scientifique dans le domaine du développement mental et l'adaptation des méthodes scolaires à l'esprit de l'enfant ; la formation et l'orientation des chercheurs dans cet ordre d'études ; la coordination des résultats obtenus dans les centres de recherche déjà existants (université de Paris, École des hautes-études, sociétés pédagogiques...). e
Institut de recherches économiques et sociales d'Alger
Il s'agit d'une association placée sous le régime de la loi de 1901, qui se propose, à partir de septembre 1954, de promouvoir l'étude des problèmes du développement économique et social de l'Algérie et de l'Afrique du nord, mais aussi d'autres pays. L'Institut établit des relations entre chercheurs, administrateurs et techniciens, organise des recherches scientifiques en matière économique et sociale et dresse l'inventaire des connaissances et renseignements relatifs à ces problèmes. Il comporte un laboratoire de recherches statistiques et de science économique appliquée à l'Afrique du nord, des groupes de recherche, un centre d'études sociales, un centre d'études de productivité et des bureaux d'études. Le siège social est à Alger, dans le quartier de la Bouzaréah ; une permanence est tenue à la faculté de droit d'Alger, 69, boulevard du Télemly. Enfin, il existe un bureau à Paris XII , 39, avenue de Saint-Mandé. e
Institut de pathologie
En 1931, est envisagée la création d'un Institut de pathologie, qui ne verra pas le jour. Son but est d'acquérir la compréhension vraiment intime de la maladie et, pour cela, de " l'attaquer " avec rigueur, en utilisant tous les moyens possibles d'investigation scientifique : bactériologie, biochimie, physiologie, physique. Au sein de cet Institut, les cliniciens veulent s'orienter vers la recherche des causes et du mécanisme de la maladie. L'idée de créer un instrument de recherche scientifique en médecine perdure jusqu'en 1935.
Institut municipal d'électro-radiologie
Fondé en 1894, par le conseil municipal, dans un baraquement de la Salpêtrière, cet Institut est établi ensuite au 37, boulevard Saint-Marcel (Paris, XIII ). Ses objectifs sont l'assistance, la recherche et la pédagogie. Il est composé de services de radiographie, radioscopie, curiethérapie, photothérapie, électrothérapie, haute fréquence, cryothérapie et d'un laboratoire de recherches. Le projet de le rattacher à la faculté de médecine de Paris, en 1927, n'a jamais abouti. e
Centre d'études de politique étrangère
Au 54, rue de Varenne (Paris, VII ), le Centre d'études de politique étrangère possède un groupe d'études sur l'assistance technique et les investissements en faveur des pays insuffisamment développés. Trois rapports non datés [1950] figurent dans ce dossier : , , et . eLes projets de compagnies européennesNote sur la réglementation et la pratique administrative concernant les investissements privés étrangers dans l'Union françaiseL'ONU devant les problèmes de l'assistance technique et de l'économie des pays sous-développés
Institut scientifique franco-canadien
Fondé le 30 mai 1926 par une charte provinciale de la province de Québec, cet Institut est l'œuvre de Louis-Janvier Dalbis, professeur à l'université de Montréal. Il n'a pas de locaux propres, mais utilise ceux des universités ou écoles qui font appel à son cours. Ses archives et son secrétariat sont regroupés dans un bureau de l'École polytechnique de Montréal. Le comité de direction invite successivement des médecins, des physiciens, des biologistes, des géographes, des historiens, des juristes, des économistes, des techniciens et des artistes, pour des périodes de quatre à dix semaines. En 1935, est créé un comité de patronage.
Institut pédagogique national
L'Institut est installé au 29, rue d'Ulm (Paris, V ). À la rentrée de septembre 1962, le service de la correspondance scolaire internationale publie une notice sur ses objectifs et son fonctionnement. En 1963, une réorganisation permet de préciser les fonctions confiées au service d'accueil et de liaison, ainsi que sa structure interne, dans le cadre de l'Institut, comme dans celui de l'académie de Paris. e
École nationale supérieure d'aéronautique
Fondée en 1909, 32, boulevard Victor (Paris, XV ), l'école devient, en 1928, une ENS. Elle forme, d'une part, des ingénieurs militaires de l'air et, d'autre part, des ingénieurs destinés à l'industrie aéronautique. Son enseignement dure trois années. À l'issue de l'examen de sortie, les élèves reçoivent le diplôme d'ingénieur civil de l'aéronautique. e
Institut de médecine coloniale
Rattaché à la faculté de médecine, 15, rue de l'École-de-Médecine (Paris, V ), l'Institut veut donner une connaissance spécifique des maladies et de l'hygiène des pays chauds. Sa création date de 1902 (arrêté du ministre de l'Instruction publique). L'établissement dispense un enseignement théorique, pratique et clinique, en pathologie exotique, parasitologie, bactériologie, hygiène et épidémiologie exotiques, maladies cutanées, chirurgie des pays chauds, ophtalmologie. Il décerne le diplôme de médecin-colonial de l'université de Paris. e
Institut technique colonial
Fondé en 1926, au 80, rue Laugier (Paris, XVII ), par Henri Bonnamaux, cet Institut veut former des techniciens spécialistes des problèmes coloniaux et des particularités (climat, mœurs, traditions) des pays colonisés. En 1930, son fondateur, qui ne parvient pas à obtenir les crédits nécessaires à son fonctionnement, demande le rattachement de l'Institut à l'université de Paris, ce qui ne sera jamais suivi d'effet. e
Institut de recherches et d'applications psychologiques et pédagogiques
Créé par arrêté du 6 mars 1942, cet Institut, à la fois centre de recherches, d'études, et école, a pour objet d'enseigner les méthodes d'éducation permettant la révélation des aptitudes de ses étudiants et leur préparation à la vie.
École supérieure d'électricité
La Société internationale des électriciens fonde, au 14, rue de Staël (Paris XV ), en novembre 1883, l'École supérieure d'électricité, reconnue d'utilité publique en décembre 1886. Elle s'installera ensuite au 10, avenue Pierre-Larousse à Malakoff. L'école devient établissement libre d'enseignement supérieur en 1916. Un concours d'entrée annuel et une possibilité d'admission sur titres permettent l'accès à un enseignement en partie oral et pratique, sanctionné par le diplôme d'ingénieur électricien. Par décret du 6 février 1964, l'école est rattachée à l'université de Paris. e
École coloniale
L'École coloniale, située avenue de l'Observatoire (Paris, V ), trop à l'étroit dans ses locaux, dut bientôt déménager. Les bâtiments de l'Observatoire devant revenir au ministère de l'Instruction publique et des Beaux-arts, cette question fut débattue au cours des années 1929 à 1931. e
Institut arménien
Officialisé par un arrêté du ministre de l'Intérieur en 1946, l'Institut est situé 30, avenue Henri-Martin (Paris, XVI ). Il est le prolongement de l'Institut arménien de France, créé dans la clandestinité, sous l'Occupation, en février 1943. Il a pour objet de renforcer les liens culturels franco-arméniens et se trouve placé sous le patronage de l'université de Paris. e
Institut supérieur de civilisation française
Un document non daté [courant 1958], non signé [mention manuscrite : Guy Michaud], présente en huit pages le projet de création d'un Institut de civilisation française, qui ne verra pas le jour. Son objectif consiste à organiser systématiquement, à un niveau supérieur, l'étude de la civilisation française contemporaine, à prévoir des stages de perfectionnement pour les professeurs et techniciens devant se rendre à l'étranger, et à leur fournir un matériel pédagogique de qualité.
Institut des langues romanes
Par décret du 27 mars 1948, est créé un Institut des langues romanes de l'université de Paris, portant sur l'étude et l'enseignement du français, du provençal, de l'italien, de l'espagnol, du portugais et du roumain, dans les domaines de la linguistique, de la grammaire historique et spécialement de la philologie. Son siège est à la Sorbonne (Paris, V ). e
École centrale des arts et manufactures
Fondée en 1829 à l'initiative privée de MM. Dumas, Lavallée, Péclet et Olivier, nationalisée en 1946 et placée sous l'autorité du ministre de l'Éducation nationale, l'École se définit, jusqu'en 1914, pour mission de doter les futurs chefs d'industrie ou ingénieurs en chef de grandes entreprises industrielles d'une culture générale. Ensuite, on parlera de " culture générale scientifique et technique " et " d'entreprises industrielles et de travaux publics ". En 1946, elle s'inscrit au nombre des écoles nationales supérieures d'enseignement technique et s'implante 1, rue Montgolfier (Paris, III ). Les élèves sont recrutés par concours et la scolarité, de trois années, s'achève par l'obtention du diplôme d'ingénieur des arts et manufactures. e
Observatoire de Nice
Fondé en 1881 par le banquier Raphaël Bischoffsheim , il était alors l'un des plus grands observatoires du monde. Conçu par des ingénieurs tels que Gustave Eiffel, des architectes (Charles Garnier), équipé par les frères Henry, opticiens, il occupe, depuis la fin du XIX siècle, toute la partie supérieure du Mont-Gros, à 350 mètres au-dessus de Nice. R. Bischoffsheim en fait don à l'université de Paris en 1899, avec réserve de l'usufruit. Doté de matériel scientifique perfectionné (grand équatorial, équatorial droit, équatorial coudé, grand cercle méridien, grand astrographe double, chercheur de comètes, instrument des longitudes, pendules de précision), l'Observatoire de Nice dispose en outre de la station du Mont-Monnier qui complète son équipement grâce à sa lunette équatoriale. Les travaux de l'Observatoire de Nice ont pour objet les découvertes et observations de comètes, de planètes et de nébuleuses, les mesures d'étoiles doubles, les catalogues méridiens, la détermination de l'heure, les observations météorologiques, les calculs concernant les petites planètes, la vitesse de la lumière, les calculs d'orbites et les recherches théoriques sur les comètes et les astéroïdes. Ces travaux ont donné lieu à plusieurs publications, dont les , le , le , les .
À la mort de son fondateur en 1905, l'Observatoire devient propriété de l'université de Paris.
eAnnales de l'Observatoire de NiceBulletin de l'Observatoire de NiceCatalogue d'étoiles intermédiairesTables de coordonnées héliocentriques des petites planètes
Maison des sciences de l'homme
La Maison des sciences de l'homme, située 54, boulevard Raspail (Paris VI ) et reconnue d'utilité publique en 1963, est une libre fédération de centres de recherche qui offre des locaux regroupés, des outils de travail et des contacts entre chercheurs de diverses disciplines. C'est une association régie par la loi de 1901. Les centres de recherche (anthropologie, démographie, économie, psychologie, sociologie, sciences politiques, arts et métiers, géographie et programmes régionaux) logés dans la Maison sont totalement indépendants dans leur structure administrative et financière. Ils conservent leurs anciens liens institutionnels. e
Centre d'études et de recherches sur l'histoire slave
Créé par arrêté du 9 mars 1960, le centre d'études et de recherches sur l'histoire slave, situé 17, rue de la Sorbonne (Paris, V ), est un Institut rattaché à la faculté des lettres et sciences humaines de l'université de Paris. Il a pour but de promouvoir les études et les recherches concernant l'histoire des pays slaves (Russie, Pologne, Yougoslavie, Tchécoslovaquie, Bulgarie) du IX au XX siècle, leurs civilisations et leurs rapports extérieurs ; de préparer aux diplômes qui sanctionnent des recherches originales et une formation de chercheurs dans ces domaines et de constituer des équipes de travailleurs titulaires de ces diplômes ou les préparant, et utilisant les ressources documentaires accessibles en France et à l'étranger en vue de travaux individuels et collectifs. eee
Centre d'études littéraires et scientifiques appliquées
À l'initiative de l'association des anciens étudiants de la faculté des lettres de Paris, le CELSA, situé à Neuilly, 77, rue de Villiers, (créé en 1956), obtient, en 1965, le statut d'Institut de faculté. Il devient en 1970 une UER de l'université Paris IV.
Centre d'études iraniennes (centre d'étude de l'Iran ancien et moderne)
Le principe de la création d'un centre d'études de l'Iran ancien et moderne, adopté en 1933, est abandonné en 1946, au profit d'un Institut d'études iraniennes. Cet organisme exerce un patronage scientifique sur l'Institut d'études iraniennes de Téhéran. Il constitue, par ailleurs, un centre d'accueil pour les personnalités iraniennes en visite à Paris. Il prépare au certificat d'études supérieures de civilisations iraniennes, en rapport avec l'Institut de civilisation indienne qui organise des conférences préparant à ce certificat.
Centre de recherches préhistoriques et protohistoriques
Est organisé parallèlement un stage d'enseignement et un stage de fouilles.
Laboratoire national de contrôle des médicaments
Le laboratoire central d'études et d'analyses des produits médicamenteux et hygiéniques, du service de la répression des fraudes auprès du Ministère de l'agriculture - Institut des recherches agronomiques, rattaché à la faculté de pharmacie de l'université de Paris - a pris le nom de Laboratoire national de contrôle des médicaments, à la suite de la signature, le 31 décembre 1925, d'une convention. Celle-ci règle l'organisation et le fonctionnement du Laboratoire national de contrôle des médicaments. Ce laboratoire est organisé et fonctionne dans les bâtiments de la faculté de pharmacie, sous les auspices des ministères de l'Agriculture et de l'Instruction publique. Il a plusieurs attributions : l'analyse des produits médicamenteux et hygiéniques prélevés par les agents dépendant du service de la répression des fraudes ; les études et recherches jugées nécessaires par la commission du codex ; le contrôle international du commerce des stupéfiants ; les analyses et travaux scientifiques effectués à titre onéreux pour le compte d'associations ou de particuliers et la délivrance à titre onéreux des certificats d'analyses exigés par divers pays étrangers en matière d'introduction dans ces pays de produits médicamenteux ou hygiéniques d'origine française.
Centre d'administration des entreprises
Un décret du 28 juillet 1955 porte création du certificat d'aptitude à l'administration des entreprises. Il prévoit que l'enseignement correspondant est donné dans les conditions fixées par la faculté de droit. Le Centre d'administration des entreprises est une structure de la faculté, située 12, place du Panthéon (Paris, V ). Les études débouchent sur un examen en vue de l'obtention du certificat. e
Centre de documentation sociale
Un centre de documentation sociale est créé, par arrêté du 23 novembre 1920, à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm (Paris, V ), avec le concours de la fondation Albert-Kahn. e
Centre d'études sinologiques de Pékin
Créé par le décret du 17 août 1948, le centre forme de jeunes sinologues en milieu chinois. Il est fermé en 1954, et ses collections sont transférées à l'Institut des hautes études chinoises de l'université de Paris, lui-même fondé en 1919.
Centre de civilisation polonaise
Le centre est créé légalement en 1962, en application des accords culturels franco-polonais.
Centre français de droit comparé
En 1947, est approuvée la création, 28, rue Saint-Guillaume (Paris, VII ) de ce centre, qui a pour objet de resserrer les liens entre le Comité de législation étrangère, l'Institut de droit comparé et la société de législation comparée. Il est reconnu d'utilité publique par un décret du 2 avril 1951. e
Laboratoire d'histologie
Aucun élément du dossier ne permet d'exposer l'histoire de la création de ce laboratoire, qui, installé à Gentilly, devait être réimplanté au Kremlin-Bicêtre, à partir de 1956, et n'était toujours pas construit en 1967.
Maison de l'Asie
Au 22, avenue du Président-Wilson (Paris, XVI ) est aménagé un immeuble, ancien hôtel particulier appartenant à l'université de Paris. Le bâtiment est prévu pour le regroupement d'un ensemble d'instituts d'université, tels que les Instituts des hautes études chinoises, d'études japonaises, de civilisation indienne, ainsi que l'école française d'extrême-orient. e
Institut de géodésie
Par décret du 7 juillet 1939, est créé un Institut de géodésie, placé sous la direction scientifique de la faculté des sciences, dont le siège devait se trouver à l'Institut de géographie (191, rue Saint-Jacques, Paris V ). L'enseignement théorique et pratique porte sur l'application de la géodésie. Seuls les étudiants inscrits à l'une des facultés de l'université de Paris seront admis à suivre les cours de l'Institut, qui, en 1952, n'est toujours pas ouvert. e
Institut de documentation d'ophtalmologie
Situé au 85, boulevard Saint-Germain (Paris, V ), l'Institut de documentation d'ophtalmologie est demeuré à l'état de projet. e
Institut de civilisation comparée
En mai 1961, est envisagée la création d'un Institut de civilisation comparée s'adressant aux professeurs, aux chercheurs et aux étudiants avancés. Son objet est de promouvoir les études et recherches relatives à la structure et à l'évolution des civilisations, par des colloques, des sessions d'études, des stages et des séminaires, en liaison avec les diverses facultés, le Centre national de la recherche scientifique, l'Institut national de l'économie et du développement, l'École pratique des hautes-études… L'Institut ne verra pas le jour.
Institut d'études coréennes
En 1959 et 1960, Ch. Haguenauer, directeur d'études à l'École nationale des langues orientales vivantes, propose de créer un Institut d'études coréennes. Cette décision paraît prématurée aux yeux du recteur, qui recommande la création d'un Centre d'études coréennes, rattaché éventuellement à la faculté des lettres et sciences humaines. Il n'en sera rien.
Institut musulman
En 1921, est envisagé le projet de construction d'un Institut musulman et d'une mosquée. Est également évoquée l'hypothèse d'un rattachement à l'université de Paris.
Institut de biologie moléculaire
Pour réunir les efforts de la faculté des sciences, du CNRS et de l'Institut Pasteur, la création d'un Institut de biologie moléculaire est demandée en 1963. Ce projet est ajourné.
Sommaire
Affaires des facultés et des instituts Art 1-44 : Facultés de Paris, de et annexes de Nanterre, d’Orsay et de Reims (lettres, sciences, droit, médecine, pharmacie), 1875-1971 Art 45-118 : Instituts d’université, 1880-1973 Art 119-190 : Instituts de facultés, 1878-1974 Art 191-202. Autres instituts et organismes, 1912-1973

Cote :

20010498/1-20010498/202

Publication :

Archives Nationales
2001

Informations sur le producteur :

Rectorat de l'académie de Paris

Description :

Mise en forme :
Classement par établissement

Ressources complémentaires :

SOURCES COMPLÉMENTAIRES
Centre historique des Archives nationales à Paris :
AJ 1603 à 1911 (faculté de droit, 1805-1952) 16
AJ 1912 à 24 81 et AJ 8261 à 8327 (faculté de pharmacie, 1803-1972) 1616
AJ 4745 à 5119 (faculté des lettres, 1823-1953) 16
AJ 5120 à 5828 (faculté des sciences, 1809-1961) 16
AJ 6226 à 6944 et AJ 8342 à 8386 (faculté de médecine, 1790-1970), [notamment l'article 8377, intitulé Instituts] 1616
AJ 8387 à 8432 (bibliothèque d'art et d'archéologie) 16
AJ 8328 à 8333 et AJ 8367 à 8368 (affiches des enseignements supérieurs) 1616
AJ 8814 à 8821 (plans d'établissements d'enseignement supérieurs, 1877-1941) 16
Centre des Archives contemporaines à Fontainebleau :
2000387 (papiers des recteurs, 1927-1972)
Dépôt de la Sorbonne :
Fonds dit des " 800 cartons ", chapitres II (administration de l'université), III (constructions) et VI (bibliothèques, en cours de classement).

Références bibliographiques :

BIBLIOGRAPHIE
Sauf indication contraire, le lieu d'édition est Paris.
Archives nationales
Série AJ 16 8814-8821, , 1877-1941. Plans d'établissements d'enseignement supérieur
Ouvrages généraux
Collection du , 1887-1968. Livret de l'étudiant
Collection des , 1926-1967. Annales de l'université de Paris
Didier Anzieu, , Fayard, 1968. Ces idées qui ont ébranlé la France (Nanterre, novembre 1967-juin 1968)
Thérèse Charmasson (ss. dir. de), , guide du chercheur, Publications de la Sorbonne et INRP, 1986 (rééd. 2002). L'Histoire de l'enseignement, XIXe-XXesiècles
Conseil de l'université de Paris, , Armand Colin, 1918. La vie universitaire à Paris
Jacques Verger (ss. dir. de), , Toulouse, Privat, 1986. Histoire des universités en France
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L. Binet et Pasteur Vallery-Radot, , 1952. La Faculté de médecine de Paris, cinq siècles d'art et d'histoire
Jean Bonnerot, Presses universitaires de France, 1935. La Sorbonne, sa vie, son rôle, son oeuvre à travers les siècles,
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Estanave, , 1906. Nomenclature du personnel enseignant, des administrateurs, docteurs et boursiers de la faculté des sciences
A. Guigue,  ; 1935. La Faculté des lettres de l'université de Paris depuis sa fondation (17 mars 1808) jusqu'au 1erjanvier 1935
Ch. Maurain et A. Pacaud, 1940. La Faculté des sciences de l'université de Paris de 1906 à 1940 ;
R. Poullain, , 1972. Chaires et maîtrises de conférence de la faculté des sciences de Paris
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Ouvrages sur les instituts
École libre des sciences politiques, , Vuibert, 1935. Organisation et programme des cours, année scolaire 1935-1936
École libre des sciences politiques, , Vuibert, 1944. Organisation et programme des cours, année scolaire 1944-1945
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Roger Décollogne, , IAC, 1960. La Phonothèque nationale, monde sonore, vol 1 - 20 ans d'évolution, 1940-1960, vol 2 -L'essor, 1960-1963
Pierre Denoix, , Orsay, Laboratoires Pfizer, 1982. Soixante années de l'Institut Gustave-Roussy
Jacqueline Eidelman, , Centre technique du livre de l'enseignement supérieur, 1988. La Création du palais de la découverte, professionnalisation de la recherche et culture scientifique dans l'entre-deux guerres
Charles Garnier, , André Daly, 1892. Monographie de l'Observatoire de Nice, fondation Raphaël Bischoffsheim
Jean-Pierre Maury, , Gallimard, 1994. Le Palais de la découverte
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Rachel Vannenville, , 1999. La Référence anglaise à l'École libre des sciences politiques, la formation de " gentlemen " républicains, 1871-1914

Localisation physique :

Pierrefitte

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAN_IR_023379

Archives nationales

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