Inventaire d'archives : Inventaire du fonds Jacques Labro
Contenu :
Le premier intérêt du fonds d'archives porte sur la création des deux stations de sports d'hiver que sont Avoriaz (1965-2000) et la Tania (1989-1993). La première est une création "filée" sur plus de 30 années et la seconde relève d'une commande en vue des Jeux olympiques d'Albertville (1992). Les ensembles de plans remis par Jacques Labro permettront aux chercheurs qui le souhaitent d'effectuer les comparaisons adéquates concernant les différences de ligne architecturale mais aussi les différentes typologies de logements (répartition, distribution...). Il s'agit donc là d'un premier ensemble homogène, support d'une réflexion sur les créations de stations de sports d'hiver dans deux contextes de commandes particuliers.
Le second ensemble qui pourrait donner lieu à une réflexion plus générale, et engager une recherche plus approfondie, devrait traiter des typologies d'habitation dans les années 1980 et plus précisément des logements "mixtes" : collectifs / individuels. En effet, nombreux sont les projets immobiliers de Jacques Labro incluant des logements collectifs (immeubles d'habitation) accompagnés d'un ensemble de logements individuels (maison de villes, parfois maisons mitoyennes...), le tout étant réuni autour d'un ensemble urbain plus ou moins développé (jardin interne, passage public au travers d'un îlot d'immeuble, association de l'ensemble à un établissement recevant du public...) On peut ainsi trouver cette typologie dans bon nombre de créations de la région parisienne dues à Jacques Labro mais aussi sur un projet en Corse : la Chapelle des Grecs. Le chercheur qui voudrait étudier cet aspect de l'architecte pourra aussi s'interroger sur la quasi omniprésence d'un projet urbanistique couplé aux projets immobiliers. Jacques Labro aime ménager des ensembles mixtes à vocation urbaine et/ou d'habitation, la zone d'aménagement concerté (ZAC) de Jemmapes en est le reflet, si ce n'est l'emblème. Particulièrement pour cette opération, Jacques Labro explique sa conception de recompostion du maillage urbain et d'îlot ouvrant sur le canal.
La présence des dossiers de participation aux concours n'est pas la plus importante numériquement mais elle se révèle très complète et stimulante. Certains dossiers (notamment celui du concours Tête-Défense) contiennent l'ensemble des phases du concours : de l'esquisse à la proposition finale. De plus, il existe un ensemble cohérent autour des grands concours parisiens du début des années 1980, Jacques Labro ayant participé à chacun d'entre eux.
Concernant les projets à l'étranger, on note, la conservation d'un projet non réalisé mais qui a tenu une grande place dans la carrière de Jacques Labro : le projet de Wilaya pour la ville de Tamanrasset en Algérie. Il s'agissait de créer un ensemble immobilier réunissant les services administratifs de la Wilaya (division régionale algérienne) ainsi que la résidence du wali et des appartements pour les invités. Après 3 refontes, le projet a finalement été abandonné en 1985. Le fonds d'archives conserve une épave du premier projet (éliminé par Jacques Labro à une date inconnue) et les deux autres versions complètes. Il est intéressant de constater que Jacques Labro avait eu à cœur d'étudier les typologies d'architectures en région subsaharienne (sud de l'Algérie), ainsi que le fonctionnement d'une Wilaya (avec ses services administratifs et son assemblée) pour rendre un projet en corrélation complète avec les attentes du commanditaire.
Les dossiers des projets réalisés par voie de concours sont répartis dans les deux ensembles (Concours / Projet) selon la phase d'avancement de l'opération. Afin que le lecteur puisse trouver l'ensemble des pièces correspondant à une opération, des liens renvoyant à la phase suivante ou précédente ont ainsi été établis dans l'inventaire.
Cote :
153 J 1-383
Publication :
Archives départementales de la Haute-Savoie
2010
Annecy
Informations sur le producteur :
Origine:
Jacques Labro
Né à Paris le 7 mai 1935, Jacques Labro intègre, dès 1956, l'École nationale supérieure des Beaux-arts (ENSBA), section architecture, où il fréquente l'atelier de Noël Lemaresquier (?1903 - †1982). Au sein de l'école, avant les réformes de 1968, la pédagogie est basée sur l'apprentissage en atelier accompagné d'une partie plus théorique. Les connaissances sont testées par des successions de concours et de prix qui donnent lieu à l'attribution de valeurs. Ces valeurs cumulées peuvent, à terme, faire participer l'élève au prix le plus prestigieux : le Grand Prix de Rome. C'est ainsi que la scolarité de Jacques Labro est souvent récompensée par des médailles et des Prix, ce qui lui permet de participer au 3e essai du concours pour le Prix de Rome le 9 mai 1961. L'épreuve définitive se déroule pendant un mois, en loge, au château de Fontainebleau, à partir du 15 mai 1961, sur le thème : Un monastère et lui permet d'obtenir le second Grand Prix - le Grand Prix n'ayant pas été décerné cette année là.
En 1962-1963, il effectue un séjour aux îles Kerguelen et Crozet, au titre du service et de la coopération militaire, en tant que chargé de mission d'aménagement pour les bases scientifiques des Terres australes et antarctiques françaises. Il revient de cette mission, où il était confronté à un milieu quasi-lunaire, convaincu et conforté dans l'idée que l'architecture peut et doit s'adapter au milieu naturel. Ainsi obtient-il en novembre 1963 son diplôme d'architecte (prix du premier diplôme) avec le projet : Colline Elisabeth Kerguelen, sous la direction de Noël Lemaresquier.
Très tôt, Jacques Labro travaille au contact du terrain. Il s'agissait là, d'un présupposé de l'enseignement : les cours théoriques à l'Ecole, l'inscription dans l'atelier d'un maître et en alternance des passages dans les agences d'architecte où il était habituel de " faire la place ". Les premiers travaux de Jacques Labro s'effectuent donc en équipe, ou en collaboration avec d'autres architectes. Avec le cabinet de Michel Ducharme, il effectue un séjour à Abidjan (Côte-d'Ivoire) où l'équipe travaille pour un ensemble d'équipements (marché, centre culturel…). A Mougins, il étudie un ensemble de villas sur le domaine de la Valmasque et des bois de Fontmerle. Ce projet, réalisé en association avec Maurice Gridaine - architecte chez qui Jacques Labro a pu travailler avant l'obtention de son diplôme - va se poursuivre jusqu'en 1985.
Son diplôme obtenu, Jacques Labro s'inscrit le 9 avril 1964 à l'ordre des architectes (n° d'affiliation national A12707) et commence à travailler pour Noël Lemaresquier - au sein d'une équipe formée par ses soins - en participant à l'aménagement de la colline Saint-Cloud (tête de pont et bureaux). C'est à cette occasion qu'un premier contact est établi avec le groupe Brémond-Laffont, financier et promoteur de l'opération de bureaux, dont André Bertrand et Jean-Robert Delb sont les architectes.
Depuis 1963 Robert Brémond est titulaire de la concession visant à développer une station de sports d'hiver au-dessus de Morzine, sur un plateau rocheux : Avoriaz. André Bertrand et Jean-Robert Delb - avec qui Jacques Labro est en rapport de travail constant - œuvrent à structurer un domaine skiable et arrêtent des plans cette même année. En 1964, Robert Brémond décide de confier le dossier à son fils Gérard. Ce dernier n'est pas convaincu par le projet qu'il juge trop classique et, désirant remettre l'ouvrage sur le métier, il se tourne vers Jacques Labro avec lequel il trouve aussitôt une entente, et introduit alors dans le travail de ses aînés un ensemble d'idées qui renouvelle la conception du projet. S'ajoute alors, dans un même partage de goûts et de pensées, Jean Vuarnet, jeune champion olympique, qui donne sa vision de la station " skis aux pieds ". Cette même année, Jacques Labro obtient une bourse de la fondation Delanoë Henrich Emerson et effectue un voyage d'études dans les pas de Frank Lloyd Wright, parcourant les Etats-Unis d'est en ouest. À son retour, il reprend son travail et trace les premières études pour l'aménagement d'Avoriaz qui, séduisant d'emblée le commanditaire, lui permettent d'entamer l'étude pour une première tranche de construction répartie en résidences collectives, chalets et équipements.
Sous l'impulsion et l'aide du promoteur qui met local et moyens à disposition, s'assurant du soutien de deux amis d'école - Jean-Marc Roques qui fait " la place " chez Bertrand & Delb et Jean-Jacques Orzoni qui prépare son diplôme - il constitue l'Atelier d'Architecture d'Avoriaz (AAA). Sous cette appellation qui, même si elle n'a pas eu de statut juridique propre, comporte un siège et le personnel suffisant, il peut fonctionner très rapidement, avec une répartition classique des tâches : Jacques Labro, en tant qu'architecte DPLG prenant à sa charge la responsabilité de la conception des constructions, établissant le parti architectural, esquisses et avant-projets - souvent ébauchés dans la terre glaise puis repris en maquette et en plans -, Jean-Jacques Orzoni en tant que projeteur-compositeur, gérant l'avancement et la coordination des études, pouvant aller jusqu'au détail d'agencement, et Jean-Marc Roques effectuant les liaisons avec le maître d'ouvrage et client.
Le démarrage de la station qui a lieu à l'hiver 1967-1968, se fait avec l'hôtel des Dromonts qui est entièrement pris en charge par Jacques Labro, et la résidence en appartements du " Séquoïa ", en prenant appui sur l'équipe Bertrand & Delb qui est ensuite déchargée du projet global au profit de l'Atelier d'Architecture d'Avoriaz.
Le travail de Jacques Labro et de son équipe est vite remarqué et reçoit, dès 1968, le prix de l'Équerre d'Argent pour la réalisation de l'hôtel des Dromonts et des résidences " Séquoia " et " Mélèze ". Cette même année, il décide de fonder avec Jean-Jacques Orzoni - qui vient d'obtenir son diplôme d'architecte - un groupement d'intérêt économique (GIE) dénommé Collectif Architecture. Autour du tandem Labro & Orzoni et pour des opérations bien définies, la formule permet une participation aux décisions de collaborateurs ponctuels. Ce fut le cas pour G. André, J-L. Brahem, G. Breton, B. Brzeczkowski, J-P Dubuisson, J. Hatala, P. Lombard, J-M. Roques, Gabriella Rado-Orzoni, André Wujek et d'autres, auxquels pouvait aussi s'adjoindre des spécialistes (bureaux d'étude ou d'expertise).
Entre 1966 et 1968 Jacques Labro s'implique en priorité dans le projet d'Avoriaz, toutefois parallèlement, il réalise plusieurs projets, dont : trois immeubles à Chatenay-Malabry, distingués par l'historien de l'architecture Lionel Stein. Il étudie les projets d'un pavillon de chasse à Saint-Rémy-lès-Chevreuse, les premières maisons en bois à Ciappili en Corse et une métairie à Saint-Yzan-de-Soudiac qui ont été suivis par le groupe GEA, émanation de Collectif Architecture.
Après 1970, l'activité du Collectif Architecture se diversifie avec de nombreuses études dont : une salle de cinéma dans le 6e arrondissement de Paris, la réalisation du centre de rencontre international (FACIM) et de l'hôtel PLM de Courchevel (1975-1977) et de 1970 à 1975 la Marina de Deauville (Calvados), dont Georges Candilis a composé le plan-masse et rempli les fonctions d'architecte-conseil.
A cette même époque, Jacques Labro étudie pour la ville de Tamanrasset, un projet de Wilaya (cité administrative), mais qui n'a jamais été réalisé, ainsi que la marina de Port-Parati au Brésil qui est ensuite traitée localement. Toujours à côté de ces activités au sein du Collectif Architecture, Jacques Labro continue à travailler en association ponctuelle. Il participe, ainsi, en 1974 au projet immobilier de May-Village, au Touquet (Pas-de-Calais) en association avec le cabinet Auvrignon & Sicardon.
Suite à la dissolution du Collectif Architecture, en 1978, Jacques Labro qui rompt son association avec Jean-Jacques Orzoni, fonde son propre cabinet avec André Wujek en tant que principal collaborateur. Il opère souvent en partage de mission avec d'autres architectes et bureaux d'études.
De 1978 à 1985, il travaille avec le cabinet Locre & Chaussade pour la réalisation de la zone d'aménagement concerté (ZAC) de Jemmapes la Grange-aux-Belles. Il met en place un véritable quartier de ville (environ 100 000 m², dont un stade, une piscine, des bureaux…), faisant ainsi suite, au concours d'architecture et d'urbanisme dont il a été lauréat, à l'unanimité, en 1975.
En recentrant son activité sur des projets touchant la capitale, il participe aux prestigieux concours des années 80 pour l'aménagement du Parc de la Villette et la construction du nouveau ministère des Finances, rue de Bercy (1982) - sa participation pour la Villette sera mentionnée -, ainsi qu'au concours Tête-Défense et à celui de l'opéra Bastille (1983). Il construit en 1981 dans la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, à Noisiel, sur commande de la société Helvim France, l'ensemble immobilier des allées du Parc. A Paris, en 1984 il réalise un ensemble de logements sociaux impasse Carrière-Mainguet puis, concourt aussi pour de grands ensembles immobiliers pour lesquels il est lauréat : la rénovation du centre-ville de Nogent-sur-Marne (1987) et l'aménagement du cœur de village de Saint-Nom-la-Bretèche (1987-1988). Parallèlement il réalise à Antibes deux ensembles immobiliers : la résidence Port Vauban, en partage de mission avec le cabinet Coldefy & Rolland et la résidence Parc Vélusine avec le cabinet Garevski.
Au cours de la même période, il reçoit le Prix Claude Berthault de l'Académie des Beaux-arts (1981) et la médaille d'argent de l'Académie d'Architecture (1985). La même année, il est promu chevalier des Arts et des Lettres.
Tout au long des années 1980 et jusqu'en 2000, Jacques Labro poursuit son œuvre principale, à Avoriaz, avec l'aménagement de la place centrale et des bâtiments qui l'entourent, notamment le bâtiment emblématique de la maison d'Avoriaz - salle multifonctions (lieu de déroulement du festival de cinéma fantastique), office du tourisme, lieu de culte, station radio… - qui marque la fin de la deuxième tranche de construction. Jacques Labro attaque ensuite la troisième et dernière tranche avec le quartier de la Falaise. Il y édifie en son nom propre, et en collaboration avec Jean-Jacques Orzoni, toutes les résidences et équipements complémentaires.
À la fin des années 1980, en vue des Jeux olympiques d'Albertville (1992), la société Helvim France, en tant qu'aménageur de la zone d'aménagement concerté (ZAC) de la Tania, sur la commune de La Perrière (Savoie), lui commande une station de sports d'hiver. C'est donc de 1989 à 1993 que Jacques Labro travaille à la réalisation de la Tania.
Dans les années 1990, l'activité de Jacques Labro continue de se développer dans la région parisienne et en régions. Il réalise, notamment, pour l'Office Public d'aménagement et de construction (OPAC) de la ville de Paris, la construction de logements sociaux dans le 18e arrondissement - secteur Leibnitz-Vauvenargues, 1995-1997 -, mais effectue aussi des études d'aménagements urbains - la zone d'aménagement concerté (ZAC) Jean Mermoz à Sainte-Maxime ; Soorts-Hossegor en 1997-1999.
A partir de 1983, Jacques Labro enseigne à l'École d'architecture de Paris Val-de-Marne (refondu en Paris Val-de-Seine). Tout d'abord vacataire, il est ensuite titularisé (1989) en reprenant alors la succession des maîtres et professeurs d'un atelier plus que séculaire où il avait fait ses études. Il encadre des travaux personnels de fin d'étude (TPFE) des étudiants et participe aux jurys.
A Paris, au début des années 2000, Jacques Labro réalise un petit ensemble de logements sociaux, imbriqué entre la rue de Meaux et le boulevard de la Villette, donnant sur la place du colonel Fabien, face à l'ensemble urbain de Jemmapes qu'il avait initié une vingtaine d'années auparavant. Il entre le 26 juin 2002 à l'Académie d'Architecture de Paris, devant laquelle il prononce l'éloge de Pierre Vago (1910-2002).
En Haute-Savoie, la station de sports d'hiver d'Avoriaz ayant atteint sa limite de constructibilité, il en termine des compléments, et entreprend l'étude d'extension qui trouve sa finalisation, en 2007, sous la forme d'une " unité touristique nouvelle " (UTN). Afin de perpétrer le caractère unique d'Avoriaz, les responsables de l'unité touristique nouvelle décident de recourir au concepteur d'origine. C'est ainsi qu'ils lui confient les études de plan-masse de détail, ainsi que les esquisses préparant les phases de projet des différents programmes. La maîtrise d'œuvre nécessitant une très grosse structure, est confiée aux soins du groupe R.J (Christian Rey-Grange et Bernard Jelensperger, à Sèvres et Aigueblanche) et Simon Cloutier avec Jacques Labro en tant qu'architecte conseil, reformant ainsi l'Atelier d'architecture d'Avoriaz (AAA).
Informations sur l'acquisition :
Don
Historique de conservation :
Le fonds d'archives de Jacques Labro était conservé au sein de son bureau, dans son domicile. La collecte a eu lieu le 2 mars 2007 au 13 rue Niccolo à Paris (16e). Le fonds a fait l'objet de plusieurs campagnes de tri et éliminations avant son entrée aux Archives départementales de la Haute-Savoie. Selon l'architecte, l'ensemble des études et des maquettes (modelées dans la terre, puis réalisées par un maquettiste) ont été détruites au fur et à mesure de l'avancée de ses travaux, seuls les plans définitifs étaient conservés (pour la plupart des opérations) afin d'assurer les conditions de la garantie décennale. Certains dossiers n'étaient pas conservés par l'architecte mais par ses associés, d'autres ont été éliminés au gré des déménagements de l'auteur. Notons qu'une partie des archives de Jacques Labro a été détruite par un incendie dans un local situé aux anciennes halles de la Villette.
Concernant l'ensemble des projets consacrés à la station de sports d'hiver d'Avoriaz, une partie a été confiée par Jacques Labro à M. Simon Cloutier, architecte à Avoriaz, afin qu'il puisse assurer la garantie décennale courante.
Description :
Critères de sélection :
Les éliminations ont été effectuées selon les recommandations de l'Institut français d'architecture (Ifa) soit : élimination des doubles de plans et de dossiers administratifs pour le département de la Haute-Savoie ; élimination des plans de fluides (eau, électricité, chauffage) pour les autres départements. Quand les plans en doubles étaient sur support calque et matière plastique, nous avons choisi de conserver les deux exemplaires.
Mise en forme :
Le fonds d'archives de Jacques Labro est conservée en série J consacrée réglementairement aux entrées par voie extraordinaire, il porte le numéro de sous-série 153 J. Le fonds a été classé conformément aux recommandations de l'Institut français d'architecture (Ifa). Chaque grande partie respecte l'organisation générale de Jacques Labro (partition concours / projets) pourtant, lors de l'entrée du fonds, les concours étaient divisés en deux sous-parties : Paris et autres lieux. Pour assurer une meilleure lisibilité, la totalité des concours a été fusionnée, classés par ordre géographique et alphabétique (département / commune).
Les différents dossiers de projet n'avaient pas de classement général (chronologique ou alphabétique), ils étaient simplement regroupés par opérations et phases d'avancée des projets (étude, permis de construire, dossier de consultation des entreprises...). Ils ont été classés, au même titre que les concours, par ordre géographique et alphabétique, tout en individualisant les différentes phases de conception. Chaque projet a fait l'objet d'un classement interne similaire. Les plans ont été mis dans un ordre allant du général au particulier : en premier lieu les plans généraux et plans masse, puis les plans de niveaux (du rez-de-chaussée aux étages supérieurs en finissant par la toiture), ensuite les élévations et pour finir les plans de détails (tableau des menuiseries, héberges etc...).
Pour des raisons de conservation, les pochettes d'origine ont été supprimées et remplacées par des pochettes en papier permanent. De même, certains tubes et boîtes à plans ont été réformés. Quand il existait des mentions sur ces conditionnements, elles ont été reprises fidèlement dans l'inventaire.
Conditions d'accès :
Archives privées
En l'absence de conditions spécifiques fixées par le donateur lors de la rédaction du contrat de cession, les conditions de communications des archives de Jacques Labro sont identiques à celles des archives publiques. Elles sont, sous réserve des dispositions de l'article L. 213-2, librement communicables de plein droit (Code du Patrimoine, article L. 213-1).
L'entrée aux archives publiques des documents communicables ne fait pas obstacle au droit à communication desdits documents.
Des dérogations sont susceptibles d'être accordées sous réserve en particulier que le chercheur motive sa demande et signe l'engagement de ne pas nuire au domaine de la vie privée des individus. Les demandes motivées sont à remettre au directeur des Archives départementales de Haute-Savoie.
Conditions d'utilisation :
La reproduction des documents est soumise à l'autorisation des Archives départementales de la Haute-Savoie. En cas de reproduction d'une ou plusieurs pièces de ce fonds, il conviendra de faire apparaître, le cas échéant, le nom de l'auteur, le nom du service dépositaire et la cote de classement du ou des document(s). Si un usage commercial des documents est envisagé, l'obtention de l'autorisation des ayants-droit est nécessaire.
Langues :
Langue des unités documentaires: L'ensemble des documents est rédigé en français. Il existe pourtant quelques pièces (plans ou courriers) rédigées en anglais, italien, arabe et coréen.
Description physique :
Description physique: L'ensemble est composé, dans sa majeure partie, de documents graphiques (esquisses et plans) liés à l'activité de conception architecturale de Jacques Labro. Seuls quelques documents écrits (correspondance, notes, projets rédigés...) accompagnent les dossiers de concours et de projets.
Document d'archives
Document d'archives
Nombre d'unités de niveau bas
Nombre d'unités de niveau bas: 383
Métrage linéaire
Métrage linéaire: 24,00
Ressources complémentaires :
Références bibliographiques :
-Ouvrages
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BOURREAU, Chantal. Avoriaz, l'aventure fantastique. Montmélian : La Fontaine de Siloé, 2004, 351 p.
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EMERY, Marc et GOULET, Patrice. Guide architecture en France, 1945-1983. Paris : Groupe Expansion, l'architecture d'aujourd'hui, 1983, 398 p.
KNAFOU, Rémy. Les stations intégrées de sports d'hiver des Alpes françaises. Paris, New-York, Barcelone : Masson, 1978, 319 p.
MARREY, Bernard. Guide Rhône-Alpes de l'architecture du XXe siècle. Paris : éditions A. et J. Picard, 2004, 342 p.
MONNIER, Gérard. l'Architecture moderne en France, tome 3, de la croissance à la compétition, Paris : Picard, 2000, 311 p.
REVIL, Philippe et HELLE Raphaëlle. Les pionniers de l'or blanc. Paris : éditions Glénat, 2004, 199 p.
SCHEIN, Lionel et QUERRIEN Max. Paris construit, guide de l'architecture contemporaine. 2e édition. Paris : Vincent Fréal et Cie, 1970, 334 p.
-Périodiques
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Architecture & stations. Numéro 1. Annecy : CAUE de Haute-Savoie, 2008 - .
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DELON, Anne-Marie. "La nouvelle génération des stations de sports d'hiver des Alpes françaises" in Recherches régionales, avril-juin 1978, n° 66, p. 2-37.
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SOWA, Axel. " Avoriaz a 40 ans : Jacques Labro architecte, Pierre et Vacances promoteur " in L'architecture d'aujourd'hui, mars/avril 2007, n° 369, p. 10-12.
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-Media
DUPUIS, Catherine. Morzine Avoriaz, architectures de stations [DVD]. Annecy : CAUE de Haute-Savoie, 2007.
-Sitographie
Architecture et Patrimoine
Base de données du ministère de la Culture
Date de consultation : 29 juillet 2010
http://miniurl.org/6dV
Dossiers en ligne de l'Inventaire Rhône Alpes
Date de consultation : 29 juillet 2010
http://sdx.rhonealpes.fr/sdx/sribzh/main.xsp
Stations de sports d'hiver en Rhône Alpes
Découverte de l'urbanisme et de l'architecture des stations de sports d'hiver
Date de consultation : 29 juillet 2010
http://parcoursinventaire.rhonealpes.fr/stationski/
Organisme responsable de l'accès intellectuel :
Organisme responsable de l’accès intellectuel: Les Archives départementales de la Haute-Savoie sont responsables de l'accès intellectuel aux archives.
Identifiant de l'inventaire d'archives :
FRAD074_000000174