Notice d'autorité : Stanislas II Auguste Poniatowski (roi de Pologne ; 1732-1798)

Autres noms :

  • Poniatowski, Stanislas-Auguste (1732-1798)
  • Poniatowski, Stanisław-August (1732-1798)
  • Stanislas II (roi de Pologne ; 1732-1798)
  • Stanislas-Auguste (roi de Pologne ; 1732-1798)
  • Stanisłas Auguste Poniatowski (roi de Pologne ; 1732-1798)
  • Stanisław August Poniatowski (roi de Pologne ; 1732-1798)
  • Stanisław-August (roi de Pologne ; 1732-1798)

Lieu :

Lieu général

  • Cracovie (nomLieu)
  • Cracovie (Pologne) (lieu)

Lieu général

  • Saint-Pétersbourg (nomLieu)
  • Saint-Pétersbourg (Russie) (lieu)

Lieu général

  • Pologne (lieu)
  • Wołzyn (nomLieu)

Activité :

  • souverain ( 1/01/1764-31/12/1795)

Histoire :

Stanislas II Auguste Poniatowski (1732-1798) naît le 17 janvier 1732 à Wołzyn. Il est le fils de Stanislas Poniatowski, castellan de Cracovie. Il est éduqué par des précepteurs privés, dont l’ambassadeur de Russie, Herman Karl von Keyserling. En 1755, il fait un premier séjour de quelques mois à Saint-Pétersboug. Il y revient en 1756 en tant qu’ambassadeur de Saxe. Il devient alors l’amant de la future Catherine II. Grâce à l’appui de cette dernière devenue impératrice en 1762, il monte sur le trône polonais en 1764. Soutenu dans un premier temps par la petite noblesse, il tente des réformes destinées à renforcer le pays, mais qui lui aliènent la puissante faction politique de la Familia, qui regroupe les principales familles nobles de Pologne. Les conservateurs, soutenus par la Prusse et la Russie, qui n’ont aucun intérêt à voir la Pologne devenir un État fort, les font échouer en 1766. Lors de la Diète de 1768, Nicolas Repnine, ambassadeur de Russie, obtient la liberté de culte pour les orthodoxes et les protestants, liberté garantie par Catherine II. Un parti d’opposition constitué par la noblesse catholique anti-russe du pays, la Confédération de Bar, destitue Stanislas-Auguste en 1770 et déclenche une guerre civile : l’intervention des Russes, des Prussiens, des Ottomans et des Français alimente le chaos et conduit à une première partition de la Pologne (1772). Stanislas-Auguste tente de moderniser l’État, mais le système politique – grâce au liberum veto un seul député peut s’opposer à la majorité à la Diète – entraîne l’échec de presque toutes, d’autant que les Russes interfèrent constamment dans la politique polonaise. Il a néanmoins créé le Conseil permanent, premier pouvoir exécutif moderne en Europe, et réorganisé l’enseignement en instituant la Commission de l’éducation nationale, première administration publique moderne indépendante des Églises consacrée à l'instruction publique. L’adoption de la Constitution polonaise du 3 mai 1791 – entrée des bourgeois à la Diète et retour de la monarchie héréditaire – dresse contre le roi la noblesse conservatrice qui forme la Confédération de Targowica. Celle-ci réclame l’aide de la Russie : c’est la guerre russo-polonaise de 1792 ou guerre pour la défense de la Constitution destinée à conserver ses privilèges à la noblesse dorée. Le conflit aboutit à une deuxième partition de la Pologne. Le roi finit par abdiquer en 1795 après l’échec de l’Insurrection de Kozsiusko qui visait à rétablir l’indépendance et les frontières du pays mais débouche sur la troisième partition du pays. Stanislas-Auguste décède le 12 février 1798 à Saint-Pétersbourg où il était placé en résidence surveillée.

Sources :

  • Notice d’autorité de la BNF : FRBNF12032352
  • Notice wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Stanislas_II

Identifiant :

  • FRAN_NP_051951
  • 0000 0001 2117 2096

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