Document d'archives : Minutes de septembre 1769. Elles sont numérisées et analysées dans un ordre chronologique. Les numéros de vue sont précisés.

Contenu :

1769 :
- 8 septembre : accord entre Jacques FAUCHER, bordier et Marie Anne RAVARD, son épouse, demeurant à Mouzeuil, aussi au nom de Jeanne RAVARD, Jacques RAVARD, maréchal à Mouzeuil, au sujet de la succession de leur père Louis RAVARD, maréchal à Mouzeuil, qui fit son testament en faveur dudit Jacques RAVARD, en date du 13 juin 1766, devant Garnier et Guillet, notaires au Langon. Ledit Jacques baille la somme de 200 livres audit FAUCHER et celle de 190 livres à ladite RAVARD "étant une fille infirme et incapable de faire ses affaires et étant dans une maladie malheureusement incurable" (vues 139-140)
- 12 septembre : contrat de mariage de Pierre FORT, journalier, fils majeur de Pierre FORT et feue Renée BELLIVEAU, demeurant à Mouzeuil avec Marie, fille mineure de Jean RIVIERE et Jeanne MARTEAU, demeurant à Petosse (vues 141-142)
- 22 septembre : acquêt de sa part en la succession de leur père Louis RAVARD, maréchal à Mouzeuil, moyennant la somme de 300 livres et le montant de 15 boisseaux de blé viagèrement à ladite RAVARD et à son fils naturel Pierre DEVERTEUIL-Caumon, pour lui tenir lieu d'aliments pendant sa vie "pour faire subsister ledit DEVERTEUIL son fils naturel comme ayant été toujours dans l'indigence très mal éducqué et ne sachant aucun métier pour gagner sa vie ce qui est de la faute de ladite RAVARD et de ses parents", par Jacques RAVARD, maréchal à Mouzeuil, de Jeanne RAVARD, fille majeure, y demeurant (vues 143-144)
- 22 septembre : testament de Jeanne RAVARD, fille majeure, demeurant à Mouzeuil "'infirme d'une maladie dangereuse", demeurant en l'une des chambres de la maison de la Roche, paroisse de Mouzeuil, en faveur de son fils naturel Pierre DEVERTEUIL, lequel étant dans l'indigence et ne sachant aucun métier pour gagner sa vie, pour le récompenser des bons soins et traitements, humanité et secours qu'il lui a rendu et lui rend actuellement dans sa grande et dangereuse maladie qui dure depuis 3 ans, sans lequel elle serait périe de misère, étant délaissée de ses autres plus proches parents et héritiers. Elle constitue à son profit une pension alimentaire de 150 livres dont une partie servira à payer sa maîtrise de métier qu'il voudra apprendre (vues 145-146)
- 24 septembre : acquêt de domaines à Pouillé, par Laurent MANSEAU, bordier et Catherine TEXIER, son épouse, demeurant à Pouillé, de Mathurin COTILLON, journalier et Jeanne BELLIARD, son épouse, demeurant à Nalliers (vues 147-148).

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