Document d'archives : Viviers-le-Gras.

Contenu :

(Liasse). 13 pièces parchemin, 55 pièces papier. — Echange entre le prieur Jean de Fouchières et Robert Mouroy, de Serécourt, demeurant à Dombrot, de pièces de terre sises respectivement à Viviers-le-Gras et à Dombrot (25 juillet 1510). — Bail pour quarante ans d’une «moitesserie» sise à Vivier, consenti par le prieur de Relanges à Didier Mengin, de Remiremont, demeurant à Viviers, moyennant un loyer annuel de vingt paires de resaux, moitié froment, moitié avoine, un resal de fèves et un resal de pois, le tout mesure de Darney (25 avril 1517). — Abonnement par le prieur Jehan de Fouchières des habitants de Viviers, qui auparavant payaient la taille à volonté (22 novembre 1512). Deux expéditions parchemin de la même pièce. — Acensement par le prieur Alexandre de Fouchières à Claude Dalye, curé de Viviers, représenté par son frère Jehan Dalye, curé de Saint-Amand et de Boulay au diocèse de Metz, de la maison de cure de Viviers qui «va en diminution et ruyne», moyennant un cens annuel de trois gros de Lorraine et deux chapons. Il est dit dans la pièce que, antérieurement, le prieur Philippe de Viry avait acensé la même maison à Antoine Tridainne, curé de Viviers, et que l’oncle d’Antoine, le curé Didier, l’avait occupée auparavant (29 octobre 1524). — Requête par Henry Masson, curé de Rupt [aux-Nonnains], procureur de Philibert de Fouchières, prieur de Relanges, de Froville et de St-Sauveur-sur-Vigennes, au maire de Viviers, Vincent, de «mettre par inventaire» les biens de Jehan Grelat, de Viviers, exécuté à Bruyères pour ses démérites (22 juillet 1542). — Jugement du bailli de Vosges en faveur du prieur de Relanges contre les prétentions des habitants de Bleurville au Bois brûlé, foinage de Viviers (4 juin 1554). — Nomination de procureurs par les habitants de Viviers dans un procès que ceux-ci avaient avec les habitants de Gignéville (23 août 1571). — Jugement du bailli de Vosges, Claude de Reinach, chevalier, seigneur de Saint-Baslemont, dans le procès pendant entre les habitants de Viviers et ceux de Gignéville au sujet du vain pâturage des troupeaux dans un pré sis au ban de Viviers, et appelé Labinprey (18 mai 1574). — Requête au prieur Robert Ranconnel par Didier Petitjean, de Viviers, afin d’obtenir indemnité pour les mauvais traitements et le préjudice dont il a été victime lors du passage à Viviers d’une petite troupe de gendarmerie (1er janvier 1588). — Enquête pour le recouvrement d’une rente à Viviers (6 juillet 1598). — Requête au prieur de Relanges par Nicolas Humbert, de Viviers-le-Gras, poursuivi pour dettes par ses créanciers, «malgré la malignité du temps», et ne pouvant se libérer, faute de pouvoir vendre ses biens à leur juste valeur. Il demande au prieur d’ordonner à son mayeur de Viviers «tenir main que son bien soit condignement évalué et que chacun des créanciers ou tous ensembles, prennent icelluy pour le prix juste qu’il peult valoir, par raison, sans s’arrester à la rigueur du temps qui court que aulcun ne veult achepter sans avoir la chose à beaucoup moins qu’elle ne vault» (sans date, [fin du XVIe siècle]). — Acensement par François Ballay, receveur du prieur de Relanges, et au nom de ce dernier, à Demenge de Mandres, de Viviers-le-Gras, des «haultz poilz et regains» d’un pré sis aux Salcettes, finage de Viviers, pour six ans, moyennant un cens annuel de quatre-vingt-trois francs de Lorraine (9 mars 1602). — Notification par le prieur François de Livron, abbé de La Chalade, prieur de Notre-Dame-de-Froville-lez-Bayon et de Saint-Vaulbert de Fouchécourt, d’une vente entre particuliers de Viviers (6 novembre 1628). — Amodiation à Claude Peintre, cordonnier à Bleurville, du revenu du prieuré à Viviers (1650). — Procès-verbal de visite de la maison curiale de Viviers (2 avril 1663). — Arrêt et sentence prononcés au profit des habitants de Viviers, par lesquels la maison de Viviers demeure affectée au curé (1665). — Amodiation des terres de Viviers-le-Gras (1682). — Création des officiers de justice de Viviers (30 novembre 1699). — Amodiation par le prieur de Relanges à Claude Guignot, déjà amodiateur du prieuré de Marey, d’un champ à Viviers-le-Gras (1702). — Bail des rentes et revenus du prieuré à Viviers, passé par le prieur Hyacinthe de Fleury à Jean Malaizier, laboureur à Saint-Baslemont (1712). — Questions posées par le prieur de Relanges et avis d’avocats sur le vain pâturage, la clôture des terres, à propos de prétentions des habitants de Viviers-le-Gras (1713). — Bail des rentes et revenus de Viviers (1734). — Pieds-terriers et remembrements des immeubles et terres appartenant au prieuré à Viviers-le-Gras (XVIe siècle-XVIIIe siècle). — Etats et recettes des menues rentes de Viviers (1500-XVIIIe siècle). — Compte rendu par François Nicolas, maire de Viviers, du produit de deux cents chênes vendus par les habitants et communauté de Viviers (1717). — Renonciation par le prieur Alexandre de Fouchières à une confiscation d’immeuble qu’il avait fait opérer, en raison de ce que l’acquêt n’avait pas été passé devant un notaire de la seigneurie ; il le restitue aux héritiers de l’acquéreur (14 septembre 1537). — Protestation du prieur auprès de François de Lignéville, seigneur de Dombrot, qui avait fait appréhender par ses gens, à Viviers, un homme du prieur (1587). — Vente d’un héritage confisqué à Viviers (20 mars 1588). — Protestation d’un particulier de Viviers auprès du prieur, contre une accusation de refus de payer la dîme (1588). — Assignation et comparution devant le prieur Robert Ranconnel de François François et d’Antoine Jean, de Viviers, pour malversation.Chargés de porter à une compagnie de gens de guerre une certaine somme, pour leur logis, ils ne le firent point et dépensèrent en route une partie de l’argent (1591). — Rapport des pauliers sur un empêchement mis à Viviers au prélèvement de la dîme (1596). — Réglementation de l’«esglandée» au bois de Viviers, établie par l’amodiateur de Relanges, sur l’ordre de Mme de Bourbonne «qui a puissance et pouvoir sur les authoritez et biens de M. le protonotaire de Bourbonne, son filz, pendant ses estudes à Paris» (20 octobre 1607). — Placet adressé au prieur par Nicolas Humbert, de Viviers, à cause de la confiscation d’une maison qu’il avait achetée et dont il avait passé contrat devant un notaire étranger à la seigneurie (XVIIe siècle). — Pièces d’un procès entre le prieur de Relanges et les habitants de Viviers au sujet du paiement d’un cens et de ses arrérages (1665-1705).

Cote :

8 H 55

Inventaire d'archives :

Clergé régulier

Informations sur le producteur :

Producteur public inconnu

Informations sur l'acquisition :

inconnue versement numéro via reprise-3530 Producteur public inconnu

Archives départementales des Vosges

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