Document d'archives : 1578-1579

Contenu :

Description détaillée
Comptes de l'administration des consuls : Jacques de Carre, bourgeois ; Pierre Pelatier, bourgeois, remplissant les fonctions de trésorier ; Antoine de Cornille, bourgeois ; Claude Carrière, notaire, et Jean Vitalis, marchand. — Bail du pontonage, 324 livres 10 sous, 1 pièce d'artillerie de 10 livres et 30 livres de cire ; gouratage 451 livres, une arquebuse de 5 livres et 30 livres de cire ; pesage du safran, 63 livres et 4 livres de cire. — Emprunts. — Protestations contre l'élection du 6e consul, Rogier Reynès, faite par les officiers de l'évêque ; il y eut procès. — Nombreuses dépenses militaires. — M. d'Albi écrit de Toulouse. — Le 7 novembre, l'archer Serquamanen arrête à Marssac un messager porteur de lettres du roi de Navarre et du vicomte de Turenne, et des réponses faites par les consuls de Castres et ceux de Réalmont. — Le 18, réponse des consuls au vicomte de Paulin, à Réalmont, relativement à l'ordre qu'il avait fait proclamer, qu'aucun de la religion n'eût à courir sus ni faire prisonniers les catholiques, tant que durerait la conférence de l'Isle-en-Jourdain. Comme le porteur ne le trouva pas à Réalmont, il alla à Campagnac. Le 22, Paulin écrivait pour faire les mêmes recommandations à ceux de Fréjairolles et de Carlus. — Le 30, les consuls envoient à Campagnac, vers Paulin, se plaindre des courses de ceux de Fréjairolles et de Carlus. — Le 26 décembre, nouvelle que les habitants de Valence ont fait prisonniers des huguenots qui voulaient surprendre leur ville. — Le 30, lettres d'avertissement adressées de Valence par les consuls et le capitaine Crespon. — Le 2 janvier, des paysans apportent des échelles que les huguenots avaient laissées à Saint-Amarans ; la ville reçoit de toute part des lettres d'avertissement. — Lettre des consuls au comte d'Aubijoux, à Graulbet, pour se plaindre de l'accès que les gens de Châteauneuf donnaient aux huguenots et le prier d'interdire ce passage. — Le 15 janvier, 12 livres à un messager d'Albi, chargé de porter à Port-Sainte-Marie des lettres annonçant aux habitants de cette ville qu'Albi a failli être surpris dans la nuit du 14. — Le 19, le capitaine Roubière envoie un messager de Raissac. — Des cloches pour donner l'alarme sont placées à la Trébaille, à Verdusse et au Vigan. Avertissement envoyé de la ville de Saint-Sernin en Rouergue ; le porteur, suivi par les huguenots, avait jeté la lettre d'avis dans la rivière ; il remplit sa commission de vive voix. — Le 26, les consuls font dire en toute hâte à M. de Lapierre, à Puycelsi, qu'il doit venir, parce que l'ennemi veut surprendre la ville. — Des sentinelles de nuit sont placées hors des murs. — Activité extraordinaire dans la ville pendant tout le mois de janvier. — Le 23 février, un nouveau messager est envoyé à Lapierre, à Puycelsi ; il est chargé de lui remettre un avertissement transmis par la maréchale Danville. — Le 26, on envoie encore à Lapierre des lettres de M. de Joyeuse. — Ordre de couper les ormes de Ronel. — Les consuls de Rodez réclament (28 avril) les informations faites contre un huguenot de leur ville, prisonnier à Albi. — Le 19 mai, les consuls d'Albi portent plainte au vicomte de Paulin, à Mauriac, contre les robeurs de Carlus, qui ont fait prisonniers des vignerons travaillant aux vignes. — Le 22, ils envoient 6 quartons de vin à la vicomtesse de Paulin. — Le 24, départ d'un nouveau messager pour Puycelsi ; il porte à Lapierre des lettres de la Reine, de Danville et de Joyeuse. — Le 21 juin, entrée de Mgr d'Albi et de Strozzi (Destros) par la porte de Verdusse, qui est ornée de ramées ; pour les salves, les artilleurs avaient transporté les mousquets des batteries montées en ville, sur le boulevard neuf de Verdusse. Le peintre Benoît Royer avait rhabillé les armoiries de la ville et de l'évêque, et fait celles de Strozzi, y ayant mis le chappeu de triumphe. — 22 juillet, Me Raynier est reçu régent des écoles ; il retourne à Villefrancbe de Rouergue, pour prendre ses livres. — Le 17 août, le juge Delafont, Taffanel et Pelatier vont conférer, sur l'ordre de l'évêque, avec les consuls de Réalmont et de Lombers, au sujet de menaces que Pigot et certains autres étaient venus faire, jusque sous les murs d'Albi, de retenir prisonniers et de massacrer tous les habitants de cette ville qu'ils rencontreront, jusqu'à ce qu'on leur ait rendu leur compagnon Peytavy. — Le 30, un messager va à Liste communiquer une lettre des consuls de Castres au président de Saint-Jean. — Le 8 septembre, vins à M. Freyssinet, conseiller en la Chambre de Lisle. — Le 19, avis de la prise de la tour de Rouqueyrolles. — Il y avait à Albi une garnison de 50 hommes, sous le commandement du sergent Defos, qui avait 40 livres par mois, chaque homme avait 15 livres. — La livre de chandelles coûtait alors 4 sous 6 deniers, la main de papier 2 sous. — Recettes : 2,283 livres 1 sou 7 deniers ; dépenses : 2,381 livres 17 sous 6 deniers ; déficit : 98 livres 14 sous 1 denier.

Cote :

4 EDT CC 266

Description physique :

Description physique: (Registre.) — In-folio, 482 feuillets écrits, papier.
Registre
Registre: Oui

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