Présentation du contenu
Comtes de Bar.
- Henri Ier, comte de Bar (-le-Duc), donne à Gautier (de Bourgogne), évêque de Langres, pour lui et pour ses successeurs, le comté de Langres qu'il avait reçu en fief de son parent Hugues, duc de Bourgogne, 1179. (Fragment de sceau équestre, pendant sur cordelettes de chanvre.)
Ducs de Bourgogne.
- Hugues II, duc de Bourgogne, rappelle que son père Eudes, sur le point de partir pour Jérusalem, a fait la paix avec les chanoines de Langres, au sujet des dommages que ses officiers avaient causés au chapitre dans ses terres du Dijonnais, à Gevrey, Fixin, Couchey et Chevigny (commune de Fenay, Côte-d'Or), sur lesquelles terres ledit Eudes a reconnu n'avoir aucun droit. Quant à Noiron (-lès-Cîteaux), Eude ne s'y est rien réservé si ce n'est « marischalciam et brenneriam, » et aussi la justice, si le maire du chapitre renonçait à l'exercer. Comme cette charte n'a pas été observée par les officiers du duc Hugues, celui-ci, à la demande des chanoines et de l'assentiment de sa femme Mathilde, déclare à l'évêque Joceran qu'il la confirme. Enfin, en 1142, ledit Hugues et son fils Eudes reconnaissent la même charte, en présence notamment de Gautier et Hugues, autres enfants de Hugues. Pareille confirmation est donnée par Godefroi, évêque de Langres, 1142. (Trois lacs de soie rouge et jaune, à l'un desquels pend un fragment de sceau équestre.)
- Charte semblable donnée par le duc de Bourgogne Hugues III, avec l'assentiment de sa femme Aalide et de son fils Eudes. Parmi les témoins : Gui, comte de Saulx (Saz), 1170.
- Robert II duc de Bourgogne, et sa femme Agnès de France, fille du roi Louis IX, sur la demande des évêques d'Autun, Langres et Chalon-sur-Saône, de leurs chapitres, d'un certain nombre d'abbés, prieurs et autres ecclésiastiques, s'engagent pour eux et pour leurs successeurs à faire frapper des monnaies de poids, loi et coin invariables, en échange de quoi la dîme des revenus ecclésiastiques de leur duché leur appartiendra pendant deux ans. Il en sera de même pour les revenus des nobles et non nobles. Les taillables donneront cinq sous pendant chacune de ces deux années, mais le tout sauf assentiment du Souverain Pontife. Comme poids, dix-neuf sous et huit deniers de Dijon devront équivaloir à un marc de Troyes ; comme loi, ce marc équivaudra à deux onces d'argent pur de Montpellier ou six onces de métal sortant des mains du monnayer, et comme valeur quinze deniers de Dijon équivaudront à douze petits tournois, de ceux qui ont communément cours. Tous les deux ans, cette monnaie sera contrôlée, à la sortie de l'atelier, par les évêques d'Autun et de Chalon, en présence de deux châtelains du duc, etc., 1284, Paris. (Sceaux du duc et de la duchesse.)
Comtes de Champagne.
- Thibaud IV, roi de Navarre, comte de Champagne et de Brie, cède à Robert (de Torote), évêque de Langres, tout ce qu'il avait à Cohons, acheté par lui de son fidèle Gautier de Nogent ; l'évêque lui donne en échange la moitié qu'il avait à Montigny-en-Bassigny, et en outre divers droits à Bonnecourt, Frécourt, Lavernoy et Choignes ; et encore, avec l'assentiment du chapitre de Langres, tout ce que ledit chapitre avait à Mandres, 1239. Vidimus de cette charte par Louis IX, 1239, Paris. (Copie du temps.)
- Marguerite de Bourbon, reine de Navarre, comtesse de Champagne et de Brie, et son fils Thibaud V déclarent qu'ils ne pourront pas retenir les hommes de l'évêque et du chapitre à Vicq et à Coiffy, et que l'évêque et le chapitre ne pourront pas retenir les hommes de Marguerite et de Thibaud dans les mêmes lieux, sauf le droit des religieux de Molême, 1255, juillet. (En français. - Fragment de sceau équestre de Thibaud V.).
