1. Copie d'une lettre écrite par les commissaires envoyés dans les cantons de La Ferté-Gaucher et de Coulommiers, au sujet du soulèvement qui y a éclaté : « Nous sommes arrivés à La Ferté-Gaucher avec le représentant du peuple et la force armée vers les 4 heures du soir ; tout y était tranquille, mais il n'en est pas de même de la commune de Jouy qui paraît fermenter ; demain matin nous ramènerons à l'ordre cette commune conspiratrice et tous les coupables seront à notre disposition. Nous nous sommes transportés dans la salle de la Société populaire dont nous n'avons trouvé que les décombres sur lesquels le représentant du peuple a lui-même rétabli cette Société. Quant aux forces que vous nous disposez par La Ferté-Gaucher, nous vous prévenons qu'elles nous sont absolument inutiles ; celles qui sont à notre disposition sont suffisantes pour rétablir l'ordre dans toutes les parties troublées du district. Au fur et à mesure de notre marche, nous avons eu la précaution de désarmer toutes les communes et de nous emparer de tous les conspirateurs (25 frimaire, 10 heures du soir). » - 2. Le substitut de l'agent national près le district de Rozay annonce que la commune de Jouy-sur-Morin, noyau de la « petite Vendée », du canton de La Ferté, est cernée par la petite armée, à la tête de laquelle est un représentant du peuple ; les séditieux sont en sa possession et la plupart des soldats sont à discrétion chez les bourgeois de Jouy (26 frimaire). - 3. Compte-rendu à la Convention nationale, par Vincent, agent national provisoire, près le district de Rozay, de l'insurrection qui a eu lieu dans ce district (5 nivôse an II).