— Séjour à Cordes de quelques soldats de la compagnie du capitaine Lézat (août 1621).

— Entretien d'hommes destinés à former la compagnie de M. de La Prune « pour s'opozer au passage de M. de Roan » (septembre).

— Henri de Sarret, seigneur de Fabrègue, mestre de camp d'un régiment de gens de pied, certifie que 50 chevaux sont logés à Cordes et que cette ville lui fait porter des vivres devant Montauban (6 octobre).

— A la même époque, Cordes doit fournir à la dépense de trois compagnies du régiment de Languedoc.

— Le duc d'Angoulême exempte « du logement de gens de guerre tant de cheval que de pied ensemble de toutes contributions la ville et paroisse de Cordes dans l'encloz de laquelle sont Les Cabanes, Lendrevie, Sillandes et Sainct-Jean de Mourdaigne. » (Labastide, 15 octobre).

— Il écrit du camp de Puycelsi qu'on lui envoie mille pains de douze onces, par jour, pour l'infanterie qu'il est obligé de faire séjourner dans ce pays où l'arrête « affaire de Bourniquel » (25 décembre).

— 25 soldats de Monestiès, Salles, Virac et Varen, de la compagnie de M. de Clerac, premier consul, sont passés à Cordes en revenant du siège de Bruniquel (vers le 20 janvier 1622).

— Sauf-conduit délivré par le viguier de Najac à 25 soldats qui rejoignent le régiment de Navarre (3 juillet) ; ils séjournent aux Cabannes, le 13.

— " Estat et rolle du logement, foules et dépenses faictes en la ville de Cordes, talhiable et consulat d'icelle par les gens d'armes depuis le dernier mouvement de guerre, ceste année 1625. "

— Etat analogue spécial à Virac.

— Ordre de route du régiment de Normandie ; le capitaine Deprats était aux Cabannes en septembre 1626.

— Le régiment de Bourbonne fait étape le 4 septembre à La Guépie et doit séjourner à Cordes ; département des frais et payement de 210 livres et autres sommes au sergent-major (9 septembre) ; ordre du duc de Ventadour de faire déloger le régiment du Riol et de Mouzieys et de le conduire à Cestayrols, Blaye et Mailhoc (10 septembre) ; il faut encore payer les soldats de la garde du duc de Ventadour qui ont signifié ce commandement aux capitaines ; l'Assiette accorde plus tard 420 livres à la ville de Cordes comme remboursement de ces frais.

— Les villes maîtresses ordonnent de payer les 6 000 livres départies sur le diocèse pour l'entretien des gens de guerre (3 octobre) ; la part de Cordes à un autre emprunt de la même somme est égale à 1 107 livres, 11 sous, 4 deniers (9 octobre).