Inventaire d'archives : Série Z (6 Z) - SOREHA
Contenu :
Présentation du contenu
Les archives de la SOREHA, disparue en 1996, n'ont malheureusement pas été conservées - sauf à en retrouver des épaves non connues. Cependant, lors de sa dissolution, elle a procédé au versement aux services municipaux compétentes des dossiers des affaires en cours, à savoir la construction de la Promenade des Arts. Elle avait également, à une date indéterminée, versé une série de photographies relatives à la réhabilitation de divers ilots du Vieux-Nice.
Ce fonds est donc très loin de refléter l'importance des activités conduites par cette société, dont les sources complémentaires, très riches, dans les fonds d'archives municipaux donneront quelque idée, tant du point de vue administratif (fonds des Affaires juridiques, de l'Inspection des services), qu'urbain (Affaires foncières, Direction de l'Habitat).
Cote :
3 Fi 97 ; 300 W 1-34
Publication :
Archives municipales de Nice
2017
Nice
Informations sur le producteur :
Origine:
SOREHA
Biographie ou histoire
Le terme de renouvellement urbain désigne différentes formes d'interventions sur la ville :
• restructuration de quartiers en déshérence ou mal adaptés, résorption de l'habitat indigne dans les centres anciens, traitement des friches industrielles. Les actions prennent la forme d'opérations complexes mêlant la requalification de bâti ancien, la création de nouvelles fonctions urbaines, la réalisation d'équipements structurants ;
• démolitions et reconstructions de logements sociaux inadaptés, accompagnées très souvent d'une recomposition du quartier.
La SOREHA, acronyme de Société de réhabilitation de l'habitat, était une entreprise publique locale, sous la forme d'une société d'économie mixte de réhabilitation urbaine et d'aménagement-construction, créée en mai 1985, dissoute et mise en liquidation conventionnelle par l'assemblée générale extraordinaire du 2 avril 1996 – opération de liquidation confiée à Claude Ferrari et qui a pris plusieurs années. La municipalité de Nice avait en effet manifesté la volonté lors de la séance du conseil d'administration du 17 novembre 1995, de se désengager de cette société afin de créer de nouveaux outils d'aménagement urbain et notamment une nouvelle SEM d'aménagement et de construction : la SEMAZUR.
Elle-même était, en quelque sorte, l'héritière de la Société d'économie mixte immobilière de la ville de Nice (SIVN), qui avait oeuvré dans les années 1960 et de la Société d'économie mixte d'équipement et de rénovation de la ville de Nice (SEMANICE), qui avait pris le relais dans les années 1970.
La SOREHA avait été, entre sa création et octobre 1989, présidée par le maire de Nice puis Jacques Médecin avait démissionné à la fois de la présidence de la Société d'économie mixte des Alpes-Maritimes (SEMAM), de la Société d'économie mixte d'aménagement de la région niçoise (SEMAREN) et de celle de la Société d'économie mixte chargée des réhabilitations (SOREHA).
La SOREHA a notamment agi, en qualité de concessionnaire de la Ville de Nice, dans tous les projets d'acquisition d'immeubles nécessaires à la restauration immobilière des différents îlots du secteur sauvegardé du Vieux Nice, ainsi pour l'îlot de la rue Droite en 1989, l'îlot Malonat en 1990-1991, l'îlot Ségurane en 1992, etc. C'est elle également qui avait été chargée en 1992 de la restauration immobilière du quartier Diderot Saint-Lambert ou des premières études de la ZAC Saint-Charles, opération menée à bien par Côte d'Azur Habitat. En 1990, elle était associée à l'OPAM pour « humaniser » la cité des Moulins à Nice. Elle a aussi été chargée du projet de réhabilitation des Chênes-Blancs à l'Ariane (ancien camp de gitans).
Elle a assuré, pour le compte de la Ville, la maîtrise d'ouvrage de nombreux projets, dont celui de la « Promenade des Arts » confiée à l'architecte Henri Vidal mais également des projets d'envergure plus modeste comme, en 1990, la transformation en bureaux par l'architecte André Biancheri de l'ancien hôtel PLM avenue Jean Médecin ou, en 1991, la construction de la nouvelle gare des Chemins de fer de Provence par l'architecte G.-X. Marguerita et le suivi du projet « Nouvelle Mairie » à l'ancienne Gare du Sud.
Pour le compte de la Région, la SOREHA a aussi suivi le chantier de construction du lycée professionnel « Les Palmiers ».
Pendant ses dix années d'existence, la SOREHA ne s'est pas cantonnée à des chantiers niçois. On lui doit par exemple, à Grasse, la modification de bâtiments existants au 28 rue Marcel Journet, au 4 place Etienne Roustan ou au 14 traverse Sainte-Marthe (1992-1993).
Informations sur l'acquisition :
Informations sur les modalités d'entrée
Versements, 1997
Description :
Évolutions :
Accroissements
Accroissement possible si d'autres archives de cette SEM venaient à être retrouvées.
Mise en forme :
Mode de classement
Le présent répertoire reprend de manière méthodique deux sous-fonds, l'un anciennement coté 3 Fi 97 (photographies de chantiers de réhabilitation en Vielle-Ville), l'autre coté en 300 W (DOE de la Promenade des Arts). L'ensemble fera l'objet d'une re cotation dans la sous-série 6 Z.
Conditions d'accès :
Statut juridique
Archives publiques
Conditions d'utilisation :
Conditions d'utilisation
Reproduction autorisée sous réserve que l'état physique des documents le permette.
Langues :
Langue des unités documentaires: français
Description physique :
Description physique:
Document d'archives
Métrage linéaire
Métrage linéaire: 4,00
Nombre d'unités de niveau bas
Nombre d'unités de niveau bas: 38
Ressources complémentaires :
Organisme responsable de l'accès intellectuel :
Organisme responsable de l'accès intellectuel: Service d'archives Nice Côte d'Azur – Ville de Nice
Identifiant de l'inventaire d'archives :
FRAC006088_000000088