Inventaire d'archives : La défense passive en Lot-et-Garonne1934-1950
Contenu :
Ce fonds contient des dossiers relatifs au fonctionnement et à l'organisation de la défense passive, des rapports, des comptes-rendus, de la comptabilité et une importante correspondance; des plans d'aménagement des communes du Lot-et-Garonne face aux alertes et aux opérations militaires, de la législation et des arrêtés préfectoraux concernant l'éclairage, le camouflage, le désobuage, l'aménagement des tranchées-abris et la protection de la forêt landaise; des listes nominatives et des dossiers de candidature du personnel; des inventaires et des registres de matériel; des dossiers relatifs à la composition et à l'organisation de comités d'entraide et d'oeuvres de guerre; des arrêtés préfectoraux et des textes officiels sur la dissolution des services de défense passive.
Publication :
Archives départementales de Lot-et-Garonne
2003
Agen
Informations sur le producteur :
PRÉFECTURE. 1ÈRE DIVISION ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET POLICE. 2ÈME BUREAU POLICE GÉNÉRALE DÉFENSE PASSIVE
"La défense passive a pour but de limiter les risques encourus du fait des bombardements aériens par les personnes et les ressources, soit en leur assurant une protection directe, soit en diminuant l'efficacité des attaques par la dispersion et le repliement. Elle doit, en outre, atténuer les conséquences de ces effets par une organisation des secours appropriés. A l'organisation de la défense passive se rattachent les mesures de sécurité générale, qui ont un caractère à la fois civil et militaire. L'autorité militaire est responsable de ces mesures qui ont pour but d'organiser le guet, d'assurer la transmission de l'alerte et d'organiser le camouflage, notamment l'extinction des lumières dans les régions menacées.Elle prescrit et contrôle leur préparation et leur exécution. Les autorités civiles sont chargées de les préparer et de les exécuter, d'après les indications de l'autorité militaire."(1)
Au niveau départemental c'est le préfet qui assume la responsabilité de la direction, de la présentation, de l'organisation et de l'exécution des mesures de défense passive. Il dispose du concours des maires et des directeurs de la défense passive départementale assistés d'adjoints, désignés par le ministre de l'intérieur sur sa proposition.
Une commission départementale de défense passive fut créée dans chaque département, le préfet en assure la présidence.
Cette commission doit étudier toutes les questions relatives à la préparation et à la mise en oeuvre de la défense passive; mais son rôle demeure purement un rôle d'étude et de consultation. Elle assiste les autorités près desquelles elle fonctionne, en leur fournissant les éléments de décision nécessaires; mais ces autorités conservent la responsabilité de la décision.Pour l'étude des différentes questions, la commission départementale de défense passive peut se diviser, à la diligence du préfet, en sous-commissions distinctes.
Le secrétaire permanent de la commission départementale de défense passive est l'auxiliaire du préfet pour toutes les questions concernant la défense passive du département. Il entretient le contact de l'administration avec les maires et la direction des établissements de première catégorie, centralise leurs travaux et leurs demandes. Par délégation du préfet il leur adresse les instructions nécessaires, il traite d'une manière particulière les questions de dispersion, l'évacuation des communes, le transport, le logement et l'assistance pour les réfugiés; il assure la liaison avec l'autorité militaire régionale.
(1) Définition extraite de : " Instruction pratique sur la défense passive contre les attaques aériennes ", voir bibliographie
Informations sur l'acquisition :
versement
Versement
Description :
Critères de sélection :
Ce versement représente 2,5 mêtres linéaires de documents.
Mise en forme :
Classement thématique
Conditions d'accès :
Ces documents sont librement communicables conformément aux règles de communicabilité fixées par le livre 2 du code du patrimoine (L. 213-1 à 213-2) .
Conditions d'utilisation :
Reproduction possible à l'exception des documents figurés.
Description physique :
Document d'archives
Nombre d'unités de niveau bas
Nombre d'unités de niveau bas: 27
Ressources complémentaires :
Répertoire numérique selon un plan de classement thématique :
Fonctionnement et organisation
Protection de la population civile en cas d'alerte ou d'opération militaire
Le personnel
Le matériel
Comités d'entraide et oeuvres de guerre*
La dissolution des services
Références bibliographiques :
La cote de l'ouvrage conservé dans le service est précisée entre parenthèses.
" Organisation générale de la nation pour le temps de guerre - textes officiels mis à jour par le service du fichier législatif de la présidence du conseil " Paris, 1952, 404 p. (AA 924)
" Instruction pratique sur la défense passive contre les attaques aériennes " éd. Berger-Levrault, 1933, 71p.(46 PL 1)
" Organisation générale de la nation pour le temps de guerre - documents officiels " éd. Berger-Levrault, 1939, 208p.(46 PL 2)
" Notice du 31 mars 1938 concernant l'organisation et le fonctionnement des services de défense passive " Paris, 1939, 241p.(46 PL 3)
" Manuel de défense passive " éd. SOS, 63p.(46 PL 4)
" La défense du territoire contre les dangers aériens " conférence sur la défense aérienne du territoire faite à Nérac 20 avril 1937 par H.FAVE, Nérac, 1939, 23p. (46 PL 5)
Organisme responsable de l'accès intellectuel :
Archives départementales de Lot-et-Garonne
Identifiant de l'inventaire d'archives :
FRAD047_000000653
Institutions :
Lieux :
Monsempron-Libos (Lot-et-Garonne, France), Buzet-sur-Baïse (Lot-et-Garonne, France), Sainte-Livrade-sur-Lot (Lot-et-Garonne, France), Bruch (Lot-et-Garonne, France), Layrac (Lot-et-Garonne, France), Miramont-de-Guyenne (Lot-et-Garonne, France), Mézin (Lot-et-Garonne, France), Barbaste (Lot-et-Garonne, France), Monségur (Gironde, France) (Lot-et-Garonne ; 1940-1944), Fumel (Lot-et-Garonne, France), Tonneins (Lot-et-Garonne, France), Aiguillon (Lot-et-Garonne, France), Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme, France), Monflanquin (Lot-et-Garonne, France), Penne-d'Agenais (Lot-et-Garonne, France), La Réole (Gironde, France) (Lot-et-Garonne ; 1940-1944), Lot-et-Garonne (Aquitaine, France ; département), Casteljaloux (Lot-et-Garonne, France), Allons (Lot-et-Garonne, France), Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne, France), Casseneuil (Lot-et-Garonne, France), Taillebourg (Lot-et-Garonne, France), Gironde (Aquitaine, France ; département), Le Passage (Lot-et-Garonne, France), Lavardac (Lot-et-Garonne, France), Agen (Lot-et-Garonne, France), Marmande (Lot-et-Garonne, France), Nérac (Lot-et-Garonne, France), Clairac (Lot-et-Garonne, France), Astaffort (Lot-et-Garonne, France), Port-Sainte-Marie (Lot-et-Garonne, France), Saint-Laurent (Lot-et-Garonne, France)