Article : Les réfugiés de la guerre d'Espagne en France
Réfugiés au Perthus, février 1939
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Depuis le début du XIXe siècle, des Espagnols choisissent de s'exiler en France, pour des raisons politiques ou économiques. Cette immigration atteint un point culminant dans les années 1930, dès les prémices de la guerre d'Espagne en 1931 jusqu'à la Retirada et la fin des hostilités en 1939.
L'exil
Le roi Alphonse XIII, les monarchistes et les ecclésiastiques sont en effet les premiers à trouver refuge en France après la proclamation de la Seconde République en 1931 ; ils sont suivis par les anarcho-syndicalistes en conflit avec le gouvernement républicain, puis par les républicains eux-mêmes après le coup d'État militaire de juillet 1936 et le déclenchement du conflit. Le 26 janvier 1939, la chute de Barcelone aux mains des nationalistes incite près de 500 000 hommes, femmes et enfants à fuir précipitamment vers la France et le Maghreb. Si les premières vagues migratoires entre 1936 et 1938 avaient été anticipées, la Retirada - la retraite, en espagnol - déborde rapidement le gouvernement français qui n'a jamais été confronté à un tel flot de réfugiés, arrivés au plus fort de l'hiver dans les départements limitrophes de la frontière avec l'Espagne : après avoir été identifiés, désarmés, vaccinés et nourris dans des centres de triage à Prats-de-Mollo, Arles-sur-Tech ou au Boulou, femmes, vieillards et enfants, mais également des miliciens et des hommes valides, sont rapidement dispersés dans 77 départements et hébergés chez l'habitant ou dans les locaux réquisitionnés par les autorités, casernes, usines, colonies de vacances, châteaux, écoles et couvents. Les blessés et les malades sont soignés dans les hôpitaux et les autres réfugiés, miliciens, brigadistes et civils valides, sont légalement internés en vertu de deux décrets-lois instaurés en 1938, qui les assimilent à des étrangers indésirables (Meuse, 131M33) dans des camps du Languedoc-Roussillon et du Maghreb sous domination française, dans des conditions extrêmement précaires. Le camp d'Argelès-sur-Mer (Pyrénées-Orientales) est ainsi édifié à la hâte et les réfugiés dorment en attendant dans des trous qu'ils ont aménagés eux-mêmes sur une plage balayée par les vents et entourée de barbelés ; à Bram (Aude), ils sont hébergés dans des locaux en bois, à Vernet (Ariège) sous des tentes militaires et ils sont 3000 à s'entasser sous la chaleur dans les baraquements de Boghari (Algérie, ancien département d'Alger).
Camp de Bram : arrivée des réfugiés [1939]
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Des réfugiés s'abritant dans des trous au camp
d'Argelès-sur-Mer, 1939
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Installation des barbelés au camp du Barcarès,
[1939]
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Arrivés dans un pays en pleine crise économique et xénophobe, les exilés sont en butte à la méfiance et à l'hostilité d'une partie de la population, affichées dans la presse conservatrice et d'extrême-droite, les instructions envoyées aux préfets et le nombre de condamnations dont ils font l'objet. Certains cherchent à rejoindre l'Amérique latine, notamment le Mexique, aidés par des associations espagnoles comme le Service d'évacuation des réfugiés espagnols (S.E.R.E.) puis par la Junta d'aide aux réfugiés espagnols (JARE) ; les départs sont encouragés par les autorités, qui incitent même au retour en Espagne dès la fin officielle du conflit le 1er avril 1939. La plupart des réfugiés restent néanmoins en France, craignant les représailles du nouveau gouvernement espagnol. Partis dans l'urgence, ils sont sans ressources et sont aidés par les bureaux de bienfaisance locaux, le Service social d'aide aux émigrants (SSAE), des comités de soutien, des associations d’obédience communiste, françaises ou étrangères, des militants catholiques comme Edmond Michelet et des intellectuels comme Louis Guilloux ou André Malraux.
Groupe de réfugiés au Perthus, 31 janvier 1939
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Des réfugiés prennent un repas sous la surveillance
des gendarmes à Agen, février 1939
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La Croix Rouge donne des chaussures aux petits
réfugiés, février 1939
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En 1939, un décret du gouvernement Daladier soumet les réfugiés souhaitant rester en France à des obligations économiques et militaires. Certains ont déjà trouvé un emploi, d'autres rejoignent la Légion Étrangère, les Régiments de marche des Volontaires étrangers (RMVE) ou les Compagnies de travailleurs étrangers (CTE), devenues après la défaite les Groupes de Travailleurs étrangers (GTE), tous employés principalement pour pallier la pénurie de main-d'oeuvre dans l'agriculture et l'industrie, les mines, l'aéronautique ou l'armement, sur la ligne Maginot en construction, dans les mines de Kenadza en Algérie ou dans les forêts des Landes. Pendant la guerre, beaucoup rejoignent la Résistance ou la France Libre et s'illustrent dans la libération du territoire, comme la célèbre compagnie de marche du Tchad, la Nueve, première à pénétrer dans Paris occupé et constituée en partie de républicains. Certains sont déportés pour cet engagement dans les camps de concentration nazis, Ravensbrück et Mathausen, où ils retrouvent les membres des CTE stationnées dans l'est au moment de l'invasion et faits prisonniers par les troupes allemandes.
Un milicien à son arrivée en France, [1939]
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Après 1945 et un retour impossible dans l'Espagne de Francisco Franco malgré les promesses d'amnistie, les exilés, qui n'ont pas bénéficié du statut officiel de réfugiés à leur arrivée, le sollicitent auprès de l'Office central des réfugiés espagnols (OCRE) puis de l'Office français des réfugiés et apatrides (OFPRA). Représentant 45% de l'immigration espagnole, beaucoup choisissent de s'établir définitivement en France comme l'indiquent l'état civil, les différents recensements et les demandes de naturalisation.
Le pitoyable exode des réfugiés espagnols, première
page de L'Avenir de la Vienne du 2 janvier 1939
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Foule de réfugiés au Perthus, (1939]
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Les sources
Les recherches nominatives
- Les Archives de l'Aude ont mis en ligne les listes et les fiches individuelles de réfugiés espagnols internés dans les camps de Bram, Couiza et Montolieu ;
- Les Archives des Pyrénées-Orientales, la base nominative des camps d'internement du département pour la période de septembre 1939 à novembre 1942
Les guides et aides à la recherche
-
Pour une recherche générale sur l'immigration espagnole pendant le conflit et la politique menée par le gouvernement français, Les réfugiés en France à la suite de la Guerre civile espagnole (1936-1940), une fiche d'aide très complète élaborée par les Archives nationales
- Les réfugiés ayant été dispersés sur l'ensemble du territoire, il convient de consulter les guides et état des sources proposés par les services communaux et départementaux, adaptés aux spécificités locales :
- L'état des sources proposé par les Archives de l'Aude ;
- Les Espagnols dans le Cantal aux XIXe et XXe siècles ;
- Les réfugiés de la guerre d'Espagne dans le Cher ;
- Réfugiés espagnols en 1936 dans les Deux-Sèvres ;
- L'état des sources des Archives du Finistère ;
- Le guide des sources de la présence espagnole en Haute-Garonne ;
- La page et le formulaire de recherche dédiés aux réfugiés espagnols des Archives de Landerneau ;
- Le guide des sources sur les réfugiés de la guerre civile espagnole dans l'Hérault ;
- Les Républicains espagnols réfugiés dans le Lot-et-Garonne lors de la guerre d'Espagne et notamment lors de la Retirada (1936-1939) ;
- Les réfugiés espagnols en Lozère ;
- Les Républicains espagnols dans le Tarn-et-Garonne.
Archives diplomatiques
Ils ont fui vers la France et l'Algérie, alors département français, mais également vers les deux protectorats, le Maroc et la Tunisie, en passant par le Maroc espagnol :
- Maroc espagnol : postes diplomatiques et consulaires (consulats de Tanger et de Tetouan)
- Protectorat français au Maroc (1912-1956)
- Protectorat français en Tunisie (1811-1956)
Archives nationales
- voir la fiche d'aide citée plus haut
- Archives de la présidence de la république sous la IIIe république (1871-190)
- Comité d'histoire de la Seconde Guerre mondiale : Les Espagnols dans la Résistance
Archives nationales du monde du travail (ANMT)
Elles conservent, entres autres, les archives des entreprises dans lesquelles peuvent avoir travaillé des réfugiés espagnols
Archives nationales d'outre-mer (ANOM)
Elles conservent, entre autres, les archives de l'arrivée, de l'internement et de l'installation des réfugiés espagnols en Algérie :
- Ministère d’État chargé des affaires algériennes (1873-1964)
- Gouvernement général de l'Algérie
- 3 CAB - Cabinet Georges le Beau
- Gouvernement général de l'Algérie
- Préfecture d'Alger
- Préfecture d'Oran
- Sous-préfectures d'Algérie
- Communes mixtes d'Algérie
Ministère des Armées
Direction des patrimoines, de la mémoire et des archives
Mémoire des Hommes : listes nominatives des volontaires étrangers engagés à servir la France entre le 1er septembre 1939 et le 25 juin 1940
Service historique de la Défense
Les camps étaient surveillés par des militaires et les CTE étaient placées sous l'autorité du ministère de la Guerre :
- Atelier de construction de Lyon : emploi de réfugiés espagnols
- Compagnies de travailleurs étrangers en France et en Algérie
- 142e Compagnie de travailleurs étrangers
- Installation dans les camps
- Mobilisation et emploi des réfugiés espagnols
- Réfugiés et anciens miliciens, compagnies de travailleurs étrangers
- Services secrets français à Alger (1942-1944) : surveillance des activités politiques et militaires des réfugiés
- Surveillance des camps de miliciens et de travailleurs espagnols par des gardes républicains mobiles
- Usine de Sainte Livrade : emploi de réfugiés espagnols
Les archives municipales
Archives modernes et contemporaines
- Série E : l'état civil
- Série F (Population, économie sociale, statistiques) : recensements de 1936 et 1946
- Série H (Affaires militaires) : registres d'inscription, travail des réfugiés
- Série I (Police, hygiène publique, justice) : surveillance et contrôle des réfugiés, leur état sanitaire, notamment la vaccination systématique entreprise à leur arrivée en France
- Série L (Finances) : budget alloué à l'accueil des réfugiés
- Série M (Édifices communaux, monuments et établissements publics) : les bâtiments réquisitionnés
- Série Q (Assistance et prévoyance) : secours, établissements hospitaliers
Les archives départementales
Archives modernes
- Série M : Administration générale et économie, notamment des listes nominatives et les fichiers des camps, le contrôle sanitaire des réfugiés
- Série N : Administration et comptabilité départementale
- Série R : Affaires militaires, notamment les offices départementaux des anciens combattants (ONAC)
- Série T : Enseignement général, affaires culturelles, sport
- Série U : Justice
- Série X : Administration hospitalière
- Série Y : Administration pénitentiaire
- Série Z : Archives des sous-préfectures
Archives contemporaines
Série W : Versements des services de l'État
- Préfecture
- Défense nationale et sécurité : l'office départemental des anciens combattants pour l'engagement des réfugiés dans la Seconde guerre mondiale
- Cabinet du préfet
- Direction départementale des Affaires sanitaires et sociales
- Directions départementales des Renseignements généraux et de la sécurité publique : surveillance et contrôle des réfugiés
- Population et société
- Éducation : scolarisation des enfants
- Chambres d'agriculture : des réfugiés sont arrivés en 1939 en Corse par l'intermédiaire de la Chambre d'agriculture corse qui avait mené des campagnes de recrutement dans les camps d'internement
Les archives orales et audiovisuelles
Elles constituent une source nouvelle et complémentaire des archives écrites :
- Les Archives de la Dordogne conservent les témoignages de républicains espagnols établis dans le département ;
- Le Réseau aquitain sur l'histoire et la mémoire de l'immigration (RAHMI) a entrepris de collecter les témoignages d'anciens réfugiés et de leurs descendants, remis aux services d'archives aquitains :
- Les Archives du Var mettent en ligne le témoignage d'Ange Tomas, réfugié espagnol en 1940 ;
- La Contemporaine, fonds Odette Martinez-Maler : témoignages oraux (filmés ou enregistrés) liés à la guerre d'Espagne, à la guérilla antifranquiste (années 1939-1951), à l'expérience de la prison, de l'exil et des camps d'internement et de concentration, faite par les républicains espagnols.
Les archives privées
Elles peuvent recéler des documents très intéressants pour la recherche, moins anonymes que des sources administratives :
- Les associations
- Les anciens combattants, comme l'Amicale des Anciens des unités des prestataires militaires étrangers 39-45 (APME)
- Le soutien aux réfugiés, comme la Ligue des droits de l'Homme (LDH)
- Les acteurs et les témoins
- Neus Català et ses camarades, réfugiées républicaines engagées dans la Résistance
- Jesús Vicente Pérez Melón et sa famille, passés par le Perthus en 1939, internés dans pluiseurs camps, dont Rivesaltes, puis installés à Gap
- Les réfugiés et leur famille, internés dans les camps de l'Aude, dont les archives ont été numérisées et mis en ligne par les Archives de l'Aude
- Les Archives du Tarn-et-Garonne conservent les effets personnels de 42 républicains espagnols internés au camp de Septfonds entre mars 1939 et juin 1940
- Édouard Daladier, ministre de la Défense nationale ou Georges Bonnet, ministre des Affaires étrangères de la IIIe République
- Antonio Blanca, parti d'Alicante en bateau vers Oran en mars 1939, il est interné dans plusieurs camps, dont Boghari. Libéré en 1940, il s'installe en Algérie
- Maria Luisa Broseta Marti, réfugiée en France
- Le Parti communiste français : l'engagement en faveur de l'Espagne républicaine et de l'accueil des réfugiés constitue une part majeure de son histoire au XXe siècle
- La presse, nationale et locale
- Le Petit Parisien, classé à droite
- L'Humanité, le journal du Parti communiste
- L'Avenir de la Vienne, quotidien local
- L'Oranie populaire, hebdomadaire du Parti populaire français dans l'ancien département d'Oran
Les archives des établissements et organismes publics
Les CTE furent parfois employées dans des établissements publics dont les archives sont classées dans la série ETP des archives départementales, comme les Houillères des bassins du centre et du midi
L'iconographie
- Les Archives de Haute-Garonne conservent un fonds de 41 cartes postales relatives à la Retirada
- Les Archives des Pyrénées-Orientales proposent un accès thématique à l'iconographie de la Retirada et des camps d'internement et un tutoriel pour facilter les recherches
Enfants espagnols réfugiés, séparés de leurs
parents, avril 1938
© AM Toulouse
Expositions et ressources pédagogiques
- Archives départementales de l'Aude, Les réfugiés espagnols dans l'Aude, 1939-1940
- Archives départementales des Deux-Sèvres et de la Vienne, Des camps dans la Vienne 1939-1945
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées, Sur les routes. Les migrations dans les Hautes-Pyrénées (XIXe-XXe siècles)
- Archives départementales de la Dordogne
Réfugiés sur la route, [1939]
© AD 66
Publications des services d'archives
- Archives de France et association Génériques, Les étrangers en France. Guide des sources d'archives publiques et privées : XIXe-XXe siècles
- Archives nationales, Fichés ? Photographies et identification, 1850-1960
- Archives départementales de l'Ariège
- Archives départementales de l'Aude
- Archives départementales du Calvados, Archives inédites de la Seconde Guerre mondiale dans le Calvados, 1939-1945
- Archives départementales de la Drôme, Un siècle de réfugiés dans la Drôme
- Archives départementales de la Gironde, ¡ Libertad ! La Gironde et la guerre d’Espagne (1936-1939)
- Archives départementales de la Lozère, Le camp d’internement de Rieucros, 1939-1942. L’internement, de la République à l’État français
- Archives départementales des Pyrénées-Orientales
- Archives, départementales du Tarn, Terre d’asile, terre d’exil. Réfugiés et internés dans le Tarn pendant la Seconde Guerre mondiale
- Archives départementales de la Vienne, Des camps dans la Vienne 1939-1945. Contrôler, exclure, persécuter
- Archives municipales de Marseille, Ici-même. Marseille 1940-1944, de la défaite à la Libération
- Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA), Mission Histoire et Archives, 40 ans d'exil, la protection des réfugiés espagnols par l'OFPRA (1939-1979)
Foule de réfugiés au Perthus, [1939]
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Pour aller plus loin
- Archives nationales d'Espagne
- Le guide des sources aux Archives nationales de l'exil espagnol de 1939
- Portal Movimientos Migratorios Iberoamericanos recense les sources relatives à l'émigration espagnole en Amérique latine à l'époque contemporaine. Le projet est le fruit d'une collaboration avec les Archives nationales du Mexique, de la République dominicaine et de l'Uruguay
- Archives nationales de la Catalogne
- Archives de la Croix Rouge
- Archives de l'Institut CGT d'histoire sociale
- Centro Documental de la Memoria Historica : ce portail met à disposition des ressources documentaires sous tous supports relatifs à la période comprise entre la guerre d'Espagne et la Constitution de 1978
- Ciné-Archives, fonds audiovisuel du PCF mouvement ouvrier et démocratique :
- Levés avant le jour, un montage d'archives filmées parfois très rares retraçant l'histoire des Brigades internationales, notamment leur arrivée en France et leur détention dans les camps ainsi que la collecte de vivres organisée à leur intention par la CGT
- La guerre d'Espagne, un parcours thématique à partir d'archives filmées sur les répercussions du conflit en France, la Retirada et l'engagement des Républicains dans la Résistance
- CNRS, Mémoires de la Retirada, un documentaire de 2012
- CRAI - Biblioteca del pavelló de la República : l'une des principales institutions de conservation en ce qui concerne la Seconde république espagnole, la guerre civile et l'exil
- Fondation pour la mémoire de la déportation (FMD) : la base de données accessible en ligne permet d'effectuer des recherches sur les camps d'internement, leur localisation, leurs dates de fonctionnement et les déportés
- Institut national de l'audiovisuel (INA) : Migration espagnole en France dans les fonds de l'INA
- Lettres d'exil : un état des recherches sur les CTE et les GTE
- Mémorial du camps d'Argelès-sur-Mer
- Mémorial du camp de Gurs
- Musée national de l'histoire de l'immigration :
- Le parcours de José Perlado, un Républicain espagnol interné à Septfonds et déporté à Mathausen, raconté par sa fille
- Focus : la traversée des Pyrénées lors de l'exil des Républicains espagnols, photographies de Robert Capa et David Seymour
- Office français de protection des réfugiés et apatrides
- Portail européen des archives : il recense les inventaires d'archives provenant de services d'archives européens, notamment l'Espagne
- The International Center of Photography (ICP) conserve "la valise mexicaine" : en 2007, trois petites boîtes renfermant près de 4 500 négatifs de photographies prises par Robert Capa, Gerda Taro et Chim pendant la guerre d'Espagne ont été retrouvées à Mexico
Réfugiées au Perthus, [1939]
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