Donation entre-vifs, par Thomas, fils de Morize (Maurice) Dufour, de la paroisse de Chenelettes, et Dimanche, sa femme, au profit de Michel de Testenoire, seigneur de Bacot, archer de la compagnie de Mgr de Nemours, de tous les biens et héritages « à luy appartenans et à Dimanche, sa dicte femme, scituez tant à Saint-Christophle que ailleurs. » Échanges faits entre Michel de Testenoire et maître Vincent Chaignie, de Saint-Christophe, et maître Benoît Lardy, de Saint-Pierre (-le-Vieux), notaires royaux, consorts, moyennant le prix convenu entre eux de 23 livres 16 sous 5 deniers tournois, « de la quarte partie des principales sommes des pensions cy après déclairées, audict Testenoire appartenantes pour sa quarte partie des biens que furent de feu messire Benoît de Laval, jadis prebstre dudit Sainct-Christofle ; » détail des pensions ; une copie de cet acte ; entre Michel de Testenoire et ledit Vincent de Chaignie, par lequel le premier donne un pré situé à Saint-Christophe, au lieu de Bajon, appelé « la Saigne ; » un autre pré appelé « le grand pré du Bessay ; » tous les droits qui peuvent lui appartenir sur un certain moulin, aisances, cours d'eau, etc., situés au lieu de Champelly ; le second donne en échange un pré-pâquier et un bois joints ensemble, appelés « de Broterue ; » entre le même, d'une part, et Claude Jollivet, alias des Raisses, et Michel, fils de feu Jacques des Raisses, d'autre part, par lequel le premier donne un pré appelé le « grand pré du Bessay, » et les seconds donnent la moitié indivise entre ledit sieur de Bacot, d'un pré appelé « de la Rivière » avec un autre pré joignant ; entre le même seigneur de Bacot, « collateur des messes fondées en l'esglise de Saint-Christophe, par feu messire Benoît de Laval, quand il vivoit prebstre dudict Sainct-Christophle, tant en son nom que au nom de vénérable messire Testenoire, prebstre et curé de Trades, chapelain desdictes messes, » d'une part ; et Benoît Michel, dit Rothival, laboureur, et Jeanne Rothival, sa femme, d'autre part ; ledit sieur de Testenoire donne une verchère, située à Saint-Christophe, au lieu de Courcenoud (aujourd'hui Corcenoux), appelée « le Sepay, » et ledit Michel donne en contre-échange une autre verchère au village de Laval, appelée « la Bassande ; » entre le même Michel de Testenoire et messire Vincent Pressavin, curé de Saint-Christophe, par lequel le premier donne une verchère, une mure (masure) et une terre, situées près et au-dessous de l'église, contre une verchère appelée « du Pasquier, » donnée par le curé.