« Arrêt de mort contre Mme de Fargis » (22 décembre 1631). « Extrait des registres de la Chambre de justice établie par le Roi en son château de l'Arsenal à Paris. Vu par la chambre le procès extraordinaire fait par défaut et contumace en icelle à la requête du procureur du roi, demandeur et accusateur à l'encontre de dame Magdeleine de Silly, femme de messire [Charles] d'Angennes, chevalier, sieur de Fargis, défenderesse et accusée de crime de lèse-majesté pour avoir écrit des lettres contre et au préjudice de la personne du Roi et repos de son État, (…) la chambre a déclaré et déclare lesdits défauts bien et dûment obtenus, pour le profit desquels déclare ladite de Silly Madeleine de Silly atteinte et reconnue de crime de lèse-majesté. (…) Pour réparation de quoi l'a condamnée et condamne d'avoir la tête tranchée sur un échafaud qui pour cet effet sera dressé en la rue Saint-Antoine au carrefour et marché de Saint-Paul si prise et appréhendée peut-être, sinon par effigie en un tableau attaché à une potence dressée audit lieu et marché Saint-Paul ; ses biens acquis et confisqués au roi, sur iceux préalablement pris la somme de 10 000 livres applicables en œuvres pies. Fait en la chambre le 22e jour de décembre 1631, [exécuté le même jour].»